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Europe : politique

Le respect de la souveraineté est à un Etat ce que la liberté est à une personne

Le respect de la souveraineté est à un Etat ce que la liberté est à une personne

Renaissance Catholique vient de publier les actes de sa XVIIIe Université d’été consacrée au mondialisme, avec les interventions d’Aymeric Chauprade, Michel De Jaeghere, Philippe Conrad, Jean-Yves Le Gallou, Bruno Gollnisch, Arnaud de Lassus…

Le mondialisme est présenté aujourd’hui comme le remède à tous nos maux. Son avènement serait nécessaire pour nous permettre de relever les défis, réels, de l’écologie et éviter le choc des civilisations. Paix et gouvernance mondiale seraient liés.

À contre-courant de ces pétitions de principe, les intervenants rassemblés ici déconstruisent une utopie destructrice des communautés naturelles, et fondatrice d’un ordre marchand qui fait l’impasse sur nos enracinements, comme sur nos aspirations spirituelles.

Bruno Gollnisch, député européen, évoque dans L’Union européenne, cheval de Troie du mondialisme, le refus de cet Etat eurocratique, supranational, contraire à la vraie tradition européenne, puisque l’Europe est le continent qui a inventé la liberté et l’égalité des nations, modèle unique et sans équivalent ailleurs, ni en Chine ni en islam. A l’heure où Emmanuel Macron plaide pour cette Europe technocratique, qui a fait la preuve de son échec, il est utile de se demander ce qu’est la souveraineté.

Le principe de non-ingérence, le respect de la souveraineté qui est à un Etat ce que la liberté est à une personne, ce modèle européen de nations libres, égales, souveraines et donc indépendantes, se gouvernant librement, sans ingérence extérieure, puise ses plus anciennes racines dans les cités grecques, distinguant dans leurs ligues et amphictionies l’hégémon du despotesl’hégémon est celui qui dirige en vue du bien commun, le despotes dirige pour son compte personnel -, pratiquant entre elles l’arbitrage. Ce modèle européen est le fruit de l’émergence des Etats dotés de la Summa potestas, le pouvoir total. Il repose sur les principes juridiques du droit des gens européens et sur le principe politique du justum potentiae equilibrium, le juste équilibre des puissances, consacré par les traités de Westphalie en 1648 qui mirent fin à la guerre de succession d’Espagne, puis par les traités qui ont suivi. Principe d’équilibre, principe d’harmonie, principe d’indépendance.

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1 commentaire

  1. Et l’on apprend grâce aux grecques que tous nos Présidents de la République étaient ou sont des despotes.

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