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Immigration

Le refus d’intégration n’est plus une exception, mais la règle

Sur son blog, Michel Gurfinkiel rapporte l'enquête du journaliste américain Christopher Caldwell sur l’immigration islamique en Europe, qu'il qualifie à la fois de "chef d’œuvre" et de "signal d’alerte" :

I "Christopher Caldwell, un journaliste américain de renom, grand reporter au Weekly Standard, mais aussi éditorialiste au New York Times et au Financial Times, […] parle de l’immigration non-européenne et de ses conséquences. D’autres auteurs s’y sont essayés depuis une trentaine d’années. Rares sont ceux qui ont pu se faire entendre. La force de Caldwell, c’est d’avoir mené une enquête particulièrement complète, dans tous les pays européens. Et d’avoir évité tout ce qui pourrait, de près ou de loin, s’apparenter au racisme. Il ne dénonce pas, mais observe, avec minutie. Ses conclusions ont d’autant plus de poids.

Selon lui, les immigrants ont été plutôt bien traités depuis les années 1950, et leur condition n’a cessé de s’améliorer. Partout où ils ont souhaité s’intégrer au pays d’accueil, ils ont pu le faire. Et enfin, là où ils ne l’ont pas souhaité, l’Europe n’a pris aucune mesure de rétorsion, mais au contraire cherché à s’adapter elle-même à cette nouvelle présence. Une telle capitulation constitue, a priori, un «mystère». En fait, elle ne fait que refléter le collapsus démographique du continent («un quart de la population a plus de 60 ans») et les valeurs pacifistes et ultra-démocratiques qui ont prévalu après la Seconde Guerre mondiale.

Ce qui donne à cette évolution un tour alarmant, c’est que la plupart des immigrants, aujourd’hui, sont originaires de pays musulmans, et que l’islam se pense et se conduit en civilisation universelle et conquérante. Le refus d’intégration n’est donc plus une exception, mais la règle. Et la tolérance européenne facilite l’entrée massive de populations décidées à remodeler l’Europe à leur image.

«On peut affirmer avec certitude que l’Europe ne sortira pas indemne de sa confrontation avec l’islam […] A l’heure actuelle, c’est à l’islam et non à la civilisation européenne ou ses valeurs démocratiques que les immigrants accordent une légitimité politique… Ils acceptent les institutions européennes dans la mesure où celles-ci ne freinent pas l’expansion de l’islam. Ils les rejettent quand elles deviennent un obstacle."

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5 commentaires

  1. On peut être plus clair ! Mais cette étude suffirait-elle à convaincre nos zélites. Suis-je naïf !

  2. Moi aussi je refuse l’intégration, je prône l’assimilation.

  3. Oui mais Mr CALDWELL n’est pas un journaliste français. Vous en connaissez qui soient capables d’une telle analyse dans les grands médias aux ordres ?

  4. Quelles differences faîtes-vous entre l’intégration et l’assimilation ?

  5. Le vrai problème n’est pas l’islam, il est le non-respect des droits de l’homme par l’Occident. Si l’on peut tuer des embryons et des fœtus, on est dans le volontarisme, on marginalise la raison, on la méprise. C’est le relativisme, rien n’est vrai, la raison est fragmentée (alors qu’elle est une) car elle ne peut atteindre aucune vérité autre que “scientifique” ou prétendue telle.
    Or l’islam est aussi un volontarisme en ce sens que l’homme n’étant pas créé à l’image de Dieu, il existe un divorce absolu entre la raison et la volonté divine. De plus les populations islamiques regardent avec commisération ceux qui ne reconnaissent aucune divinité.
    Il s’ensuit que l’islam trouve un terrain favorable dans les populations relativistes.
    La solution semble être une lutte pour les droits de l’homme fondée sur la raison, sur la capacité de la raison à établir et connaître des vérités morale et d’autre part, d’une part sur l’affirmation du règne du Christ sur les âmes et les sociétés, le Christ qui nous confirme la Genèse
    Gn 1,26. Il dit ensuite: Faisons l’homme à Notre image et à Notre ressemblance, et qu’il commande aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, aux bêtes, à toute la terre, et à tous les reptiles qui se remuent sous le ciel.
    Gn 1,27. Dieu créa donc l’homme à Son image; Il le créa à l’image de Dieu, et Il les créa mâle et femelle.”
    Cette image est marquée particulièrement en la raison. La raison est le fondement de la dignité de tout être humain.
    Luttons donc pour les droits de l’homme (droit à la vie, liberté religieuse en premier) et pour Christ-Roi, authentique Défenseur des droits de l’homme, qui nous défend même de faire de la peine.
    “Mt 26,10. Mais Jésus, sachant ce qu’ils disaient, leur dit: Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme? car elle a fait une bonne oeuvre à Mon égard.” Il dit cela alors que les apôtres se permettaient de la juger et de la condamner, alors qu’elle exerçait sa liberté religieuse. Je crois que Benoît XVI dit quelque part que l’Evangile est tout entier pour les droits de l’homme. En tous cas Notre-Seigneur défend l’homme, il prend sa défense. Il est notre avocat.
    C’est pourquoi Christ-Roi et droits de l’homme sont indissolublement liés.

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