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France : Politique en France / Liberté d'expression

Le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 n’est pas encore bien connu

Le Docteur Amine Umlil, Pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier et juriste (Droit de la santé), a écrit une lettre ouverte à Olivier Véran pour s’opposer au projet, qui se profile, visant à rendre « obligatoire » la vaccination contre la Covid-19 pour les « soignants » :

La vaccination est un acte médical. La décision de se vacciner, ou non, relève du colloque singulier qui unit la personne à son médecin ; médecin traitant notamment. Les échanges enregistrés dans ce cadre sont protégés, de façon absolue, par le secret professionnel médical.

Sans présumer de ma décision personnelle, ce projet, pour le moins inattendu, appelle de ma part les observations suivantes que je souhaite vous transmettre dans la présente lettre ouverte ; à tort ou à raison.

En l’espèce, les conditions, notamment juridiques, requises par une telle « obligation » ne sont pas réunies.

Un tel projet heurte plusieurs dispositions du droit interne et externe, dont celles occupant le sommet de la hiérarchie des normes, qui protègent notamment l’intégrité physique, la vie et le consentement libre et éclairé de toute personne humaine. Le corps humain, la volonté de la personne et la dignité humaine sont hautement protégés par le droit ; y compris après la mort.

Le corps humain est une valeur sociale protégée par le Code pénal, notamment.

La protection du corps humain constitue le principe ; l’intervention médicale n’est que l’exception soumise à des conditions strictes consacrées par le droit et la jurisprudence.

Il ressort de notamment vos propres affirmations, des documents publiés par la haute autorité de santé (HAS) et par l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), que le rapport bénéfice/risque des vaccins contre la Covid-19 n’est pas encore bien connu. Pas plus tard que le 18 février 2021, vous avez confirmé qu’aucun pays européen n’a pu apporter la preuve que ces vaccins permettent de prévenir les formes « graves » de cette maladie. Il n’est pas démontré, non plus, que ces vaccins empêchent la « transmission virale ». Vous avez renouvelé ces doutes dans vos écritures adressées les 22, 25 et 26 février 2021 au juge des référés auprès du Conseil d’État (cf. Ordonnance du 3 mars 2021, n°449759). Ce juge a d’ailleurs relevé les informations, pour le moins inexactes et contradictoires, qui ont été diffusées auprès du public par les autorités sanitaires. Et plusieurs autres questions sont toujours en suspens.

Devrait-on se vacciner, par la force, pour éviter un « rhume » ; ou mieux encore, se vacciner alors que de nombreuses personnes n’ont aucun symptôme clinique : elles ne sont pas malades ?

Il y a lieu de rappeler également que ces autorités officielles, et notamment la HAS et l’ANSM, n’hésitent pas à promouvoir le « mésusage » de ces vaccins en recommandant des pratiques en décalage avec l’autorisation de mise sur le marché (AMM) elle-même.

Ces vaccins ne bénéficient d’ailleurs que d’une AMM « conditionnelle » qui est, par nature, incompatible avec ladite « obligation » que certains voudraient imposer, de façon brutale, aux soignants.

Ce qui se passe actuellement, en France notamment, pourrait s’apparenter à de la recherche biomédicale : des essais cliniques chez l’Homme (femme et homme) qui sont menés en dehors du cadre strict réservé à cette expérimentation. Celle-ci est pourtant censée précéder ladite mise sur le marché d’un médicament tel que le vaccin. Des essais cliniques « sauvages » organisés, de façon officielle, par une AMM conditionnelle ?

Certains auraient déjà oublié quelques enseignements de l’Histoire. Et notamment ceux qui ont conduit au déclin de la Loi. En effet, l’Histoire a pu révéler qu’une loi peut être de nature délictuelle voire criminelle.

Devrait-on accepter, par la contrainte, que notre corps soit le siège d’un pari biologique, d’une roulette vaccinale ?

Certains auraient déjà oublié le Code de Nuremberg et la Convention d’Oviedo.

Eu égard aux éléments de preuve en ma possession, et aux faits observés sur le terrain et dont j’ai été le témoin direct, je peux vous exprimer mon doute sur la validité du consentement qui a été “recueilli” notamment auprès de certaines personnes et en particulier des personnes vulnérables telles que les personnes âgées. En effet, l’information diffusée, en violation de plusieurs règles dont celles régissant la publicité sur les médicaments, n’est ni claire, ni loyale, ni appropriée. Ce consentement pourrait s’avérer « vicié » : il aurait été “fabriqué” faute de pouvoir le recueillir de façon libre et éclairé. Ces méthodes pourraient relever notamment du « dol ».

Ce « dol » est la malhonnêteté qui vise à induire autrui en erreur afin de le pousser à donner son “consentement”. C’est une erreur provoquée de façon délibérée par le professionnel du domaine qui détient les informations portant sur les qualités essentielles du produit. Mais, si ce « dol » altère le caractère « éclairé » du consentement, la « violence », elle, porte atteinte à la « liberté » dudit consentement.

Avec éclat, ce projet d’« obligation » vaccinale exprime cette « violence » qui vient contraindre la personne, en l’espèce le soignant, à accepter de s’administrer un produit insuffisamment évalué. Cette contrainte est accentuée par la menace de la révocation de l’agent public qui refuserait de s’administrer ce qu’un juge pourrait pourtant qualifier de « produits défectueux » ou de « substances nuisibles ».

Dans l’un de vos Tweets, vous soutenez ceci : « Se faire vacciner, quand on est soignant, c’est une question de responsabilité. C’est se protéger soi-même, et c’est aussi protéger ceux que l’on soigne ». Mais, la responsabilité commence d’abord par appeler des méthodes d’évaluation indépendante des médicaments (vaccins) fondées sur les preuves ; par une information claire, loyale et appropriée ; par un recueil du consentement libre et éclairé ; et non par des comportements qui pourraient relever du dol ou de la violence notamment. Vous semblez d’ailleurs brusquement méconnaître l’efficacité d’une alternative à ladite vaccination : l’efficacité des « mesures barrières » dont vous avez fait la promotion depuis plusieurs mois.

De façon infiniment accessoire, il est, pour le moins, surprenant de constater comment quelques personnes osent donner des leçons à des professionnels de santé dont certains ont un « bac + 15 », au moins. Quelle arrogance ! Quel manque de respect ! Quel mépris… En ce qui me concerne, mon parcours me rend apte à analyser, par moi-même et de façon indépendante, le dossier d’évaluation d’un médicament (vaccin). Je suis aussi en mesure de juger, sans l’intervention d’un tiers, ce qui est bien pour ma santé.

Le « paternalisme médical » relève d’une époque révolue. Il s’est effacé depuis au moins 2002.

Ce projet d’« obligation » vaccinale contrevient également à la Résolution 2361qui a été adoptée, le 27 janvier 2021, par le Conseil de l’Europe sous le titre « Vaccins contre la covid-19 : considérations éthiques, juridiques et pratiques ». Il contrevient à notamment l’article 7.3.1. : « de s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est PAS [écrit en MAJUSCULES dans le texte] obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement » ; et à l’article 7.3.2. : « de veiller à ce que personne ne soit victime de discrimination pour ne pas avoir été vacciné, en raison de risques potentiels pour la santé ou pour ne pas vouloir se faire vacciner ».

La simple évocation de ce projet d’« obligation » vaccinale signe aussi, presque mécaniquement, une trahison de l’engagement donné par le Président de la République, Monsieur Emmanuel MACRON.

Ce projet d’« obligation » vaccinale me semble donc être une faute juridique, morale, éthique et politique notamment. […]

Par ailleurs, deux avocats israéliens ont porté plainte auprès de la Cour pénale internationale (CPI). Le Dr Umlil leur signale qu’en France notamment, la responsabilité de certains médias devrait également être interrogée :

Alors que ce sujet a une portée d’intérêt général, ces médias ne semblent pas permettre un débat public, contradictoire et utile. Toute analyse divergente par rapport au discours “officiel” semble encourir la censure ; et son auteur la qualification d’« antivax » ou de « complotiste ». Pourtant cette analyse contradictoire est argumentée, vérifiable, et fondée sur notamment des affirmations et des documents émanant des autorités ad hoc elles-mêmes.

Ces faits, constatés en France, sont déjà disponibles. Ils sont publiés sur le présent site du CTIAP (centre territorial d’information indépendante et d’avis pharmaceutiques) du centre hospitalier de Cholet ; bien avant le dépôt de ladite plainte. Cet hôpital public est situé dans l’Ouest de la France, région des Pays-de-la Loire, département du Maine-et-Loire (49). J’exerce dans cet hôpital depuis septembre 2002. Je suis pharmacien des hôpitaux, praticien hospitalier, responsable de l’unité de « pharmacovigilance – coordination des vigilances sanitaires – CTIAP ».

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11 commentaires

  1. Euh si, le rapport benef/risque de ces prototypes de vaccin est bien connu. Il suffit de demander au premier venu un peu éveillé s’il a envie de se faire vacciner…

  2. Une opinion personnelle c’est différent du rapport bénéfice/risque.

  3. Regardez le rapport hebdomadaire des effets secondaires sur le site du ministère de la Santé du gouvernement britannique et vous comprendrez vite quel est le rapport bénef/risques.
    https://qactus.fr/2021/03/14/q-scoop-rapport-du-gouvernement-britannique-effets-indesirables-des-vaccins-pfizer/

  4. Ou sur ce site qui recense toutes les alertes dans le monde. Impressionnant.
    http://www.profession-gendarme.com/le-grand-reveil-par-la-douleur/

  5. Il n’y a que des risques, il n’y a pas de bénéfices puisqu’on n’est pas protégé après le “vaccin” (qui n’en est pas un…), qu’on peut toujours transmettre le virus et qu’on doit continuer à porter le masque et tenir la distanciation…

  6. Plus ils vont vacciner et plus il y aura de morts ce qui leur permettra de continuer indéfiniment les confinements

  7. Vu la composition de ces picouses il vaut mieux dire que les risques sont importants quant aux bénéfices il faudra les chercher longtemps…;

  8. Nous sommes toujours cuisinés, préparés, mitonnés avec grand soin par l’industrie pharmaceutique quand elle entrevoit un gros jack-pot.
    Et nous, scandale sanitaire après scandale sanitaire, on y voit goutte. C’est vraiment pathétique!
    On est comme des mouches qui savent que le fil en tire-bouchon qui pend au plafond est un leurre mortel même s’il sent bon, et on fonce dessus pour s’y réfugier dès que des hurlements cherchent à nous affoler.
    Remarquez, c’est l’art d’un cuisinier qui aurait pour maître Machiavel que d’avoir une stratégie de mitonnage avec une précision d’horloger.
    Après un an de “préparation”, de confinement, d’interdiction permises, de permissions interdites, de confusion décervelante et de peur-panique comme pain quotidien via média et bouche à oreille (enfin, selon l’expression car en vrai: c’est strictement interdit!), Nous sommes à point.
    Le principe de précaution? Apparemment, on a pas pas besoin à en écouter les personnes qui se sont fait vacciner que je connais et qui me téléphone le lendemain en me disant, toutes guillerettes, qu’elles vont très bien, qu’elle n’ont pas d’effets secondaire. Ca me fait rire jaune et d’effroi bien-sur.
    En effet, le scandale sanitaire, je suis tombée dedans avant de naître et l’expression “principe de précaution”, encore un peu, je me le faisais tatouer en lettres d’or tant j’en rêve de cette sagesse! Et pour cause: qu’est ce que j’en souffre de ce Diethylsilbestrol commercialisé sous le nom de Distilbène, qui avait été donné à ma mère quand elle m’attendait. Là aussi l’industrie pharmaceutique a eu une idée machiavélique de faire croire aux futures mamans que par une molécule on pouvait empêcher les fausses-couches qui sont la plupart du temps des processus naturels…Et hop, un jack-pot bien sonnant et trébuchant ne s’est pas fait attendre.
    Qu’en ce moment, on rafraichisse la mémoire des gens, qu’on leur disent par exemple, qu’il n’y a eu aucun principe de précaution avant qu’il y ait du Bisphénol A dans les biberons de leurs bébés et que les effets des perturbateurs endocriniens peuvent apparaitre à très long terme.
    https://www.hhorages.com/images/pubDistibene.jpg
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Di%C3%A9thylstilbestrol

    • Ceux du vaccin n’apparaîtront pas à très long terme, hélas ! Les gens « vaccinés » mourront l’hiver prochain d’une tempête cytokinique à la moindre rencontre avec un rhume

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