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Culture : cinéma / France : Société

Le prix Renaudot décerné à un défenseur de la pédophilie

Gabriel Matzneff, qui revendique lui-même la qualification de "pédéraste", a reçu le prix Renaudot Essai pour "Séraphin c'est la fin". Certains de ses précédents ouvrages (notamment "Les moins de 16 ans" et "Mes amours décomposés" – des titres évocateurs) font l'éloge de la pédophilie, ou témoignent de ses expériences en la matière.

Mais que ne pardonnerait-on pas au nom du "talent" ?

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35 commentaires

  1. C’est l’année des “symboles” obligés. Voir la Palme d’Or saphique, et le Fémina camerounais.

  2. Ul parait que l’écrivain Matzneff a du talent. J’ai toujours refusé de le lire, tant il me donne la nausée. J’avais eu, jeune militant d’AF dans les années 85-90, l’occasion de lui dire vertement.

  3. Question bête; pourquoi Matzneff, dont les goûts revendiqués pour sodomiser les jeunes filles mineures sont connus de tous, continue d’être invité si souvent sur radio Courtoisie?
    Personnellement, cela m’est insupportable.
    [C’est à Radio Courtoisie qu’il faut vous adresser !
    L.T.]

  4. Le pire débauché peut aussi écrire de belles choses. Matzneff a écrit Le Carnet arabe, Comme le feu mêlé d’aromates, le Défi, l’Archimandrite, le Taureau de Phalaris, Boulevard Saint-Germain, qui sont de beaux livres. Je n’aime pas ses journaux intimes, sans doute moins à cause de ce qui peut légitimement nous offusquer que du côté exhibitionniste, quand ils traitent uniquement de coucheries.
    Songeons que les auteurs grecs et latins en ont écrit de vertes (Martial, Pétrone, Aristophane, etc.). C’est pour cela qu’il existe des éditions ad usum delphini !
    Pour le reste, vous savez qu’on ne fait pas de bonne littérature avec de bons sentiments. Voyez par exemple les romans “édifiants” des auteurs soviétiques, leurs héros ouvriers ou kolkhoziens œuvrant pour l’édification du socialisme…

  5. bof ce n’est qu’un prix
    au fait notre ancien ministre de la cul-ture, il était quoi ? et l’autre l’ancienne i-cône de la Sorbonne en 68 il était quoi?
    Soyons taule-errrants quand même!

  6. LT,
    J’ai malheureusement ma petite idée là-dessus et elle n’est pas agréable. Il suffit de lire le contenu d’un autre message.
    Peut-on reprocher à nos adversaires leurs moeurs perverties et sous prétexte de qualités littéraires et d’esprit réac tolérer ces mêmes moeurs?
    Et qu’on ne me parle pas de “bons sentiments” quand un vieux monsieur comme Matzneff se vante d’attirer chez lu ides jeunes filles de seize ans pour les sodomiser.
    Les choses ont un nom et il ne faut pas évacuer la réalité d’un vicieux sous prétexte de son talent.
    Ou arrêtons tout de suite de défendre la morale naturelle et chrétienne.

  7. Et j’ajouterais que c’est un des reproches que la nouvelle droite et les païens font le plus aux catholiques que d’essayer d’être fidèle à cette morale qu’eux savent si bien mettre de côté quand ça leur chante.

  8. Le “talent” littéraire, comme l’esthétique en général, n’est que peu de chose, s’il n’est pas structuré par la Vérité du Bien et soumis à elle.
    E. Mounier disait fort justement : “Toute conception esthétique de la vie est désespoir conscient, ou non.”
    Contrairement à ce qu’affirmait l’ancien Primat de Belgique (auquel a succédé l’excellent Mgr Léonard), la beauté ne sauvera pas le monde, et ce d’autant plus qu’elle se compromet avec le vice.

  9. L’excuse du crime par la littérature est la pire hypocrisie qui soit, on ne peut que se salir à fréquenter par ses ouvrages de tels personnages, dont le fait qu’ils soient invités partout en dit long sur l’état de délabrement moral des professionnels de l’écrit qui tolérent tout, acceptenr tout au nom de “l’art”.

  10. Pour Robert.
    Comme vous semblez me prêter des idées totalement étrangères à ma façon de penser – pas difficile de vous lire entre les lignes -, je crois m’être mal exprimé précédemment.
    Bien d’accord avec vous contre le laxisme des mœurs, mais ce que je voulais dire, c’est que ce ne sont pas les mœurs bonnes ou mauvaises qui donnent ou ne donnent pas le talent. Sinon il faudrait condamner les peintres et sculpteurs “renaissants” italiens, presque tous de mœurs douteuses, et dont les œuvres sont dans toutes les églises de Rome, à commencer par Saint-Pierre. Condamnera-t-on aussi les papes qui leur passèrent commande, pour avoir encouragé le vice ?
    Certains papes ne furent pas des anges sous ce rapport, tout en étant parfois de très grands pontifes. Louis XIV fut notre plus grand roi, mais quel chaud lapin ! Et Henri IV n’eut rien d’un prix de vertu… Souvenons-nous aussi que Dieu seul sonde les reins et les cœurs.
    En tant que catholiques, nous devons nous méfier du vice autant que d’une excessive vertu : celle-ci peut cacher bien des vilenies (celle de Robespierre coûta cher à la France).

  11. Matzneff est un pervers, mais il est réac, alors les païens pédants de la nd se pament d’admiration devant lui comme naguère devant Venner, quelle tristesse.

  12. Un pervers qui a, paraît-il, du “talent” reste un pervers !
    A gerber !!!

  13. Certes, mais Matzneff n’est pas nouvelle droite. Il est de confession orthodoxe.
    Tout à fait d’accord avec Candide à propos de Venner et du sacrilège qu’il commit à Notre-Dame de Paris. Yves Daoudal a été très clair à ce sujet.

  14. Depuis toujours la culture est utilisée comme une arme de guerre. C’est pourquoi il nous faut reconquérir ce domaine.

  15. “Revendique la qualification de pédéraste”. Enfin un élan de vérité dans l’utilisation des mots.
    Je n’ai jamais pensé que le “colombophile” soit quelqu’un qui s’occupe des pigeons d’une façon que la morale réprouve.
    Le mot “pédéraste” indique parfaitement toute l’abjection d’une dérive. Même si celle-ci est vieille comme le monde, elle est une dérive.

  16. Bien sûr cricri, un pervers est et restera un pervers tant qu’il pratiquera ses perversités !
    Peu important s’il a un talent dans quelque chose, cela ne change rien c’est comme sa religion, peut importe celle qu’il pratique ou se réclame, et c’est pareil pour tout idéologique.

  17. Déjà signataire du manifeste de Libération pour la liberté de la pédophilie en 1970.
    Ce charmant monsieur fait les délices de Radio courtoisie !
    http://24heuresactu.com/2013/01/02/quand-libe-le-monde-et-la-goche-morale-defendaient-la-pedophilie/

  18. Quelque soit la beauté de la plume, la noirceur de l’âme passe par la pensée et est d’autant coupable qu’elle est lisible : si les paroles s’envolent, les écrits demeurent. Cette écriture prend racine et va polluer nos pensées (Encore plus si innocemment ses lecteurs font confiance à un “prix” qui doit donner du prix -et faire du fric- ou à une réputation médiatique comme celle de sauveur de ce médecin urgentiste à la bonne bouille de héros de la canicule qui se prend pour un écrivain et même un penseur.) Dès ses premières pages, il écrit (lui-même?) sur le Christ, résumant 2000 ans de foi à une bonne blague avec une indécence et un mépris qui laissent présager de son amour et de son respect de l’homme (dites moi où il exerce que je ne m’y aventure jamais!). Sous prétexte de soi-disant recherches, son ignorance crasse (cf JC) dans son livre sur les morts des personnages (???) célèbres déblatère sur leurs MST en se croyant drôle : une honte, et je l’ai financé!!!
    Pire, une arnaque…J’aurai dû anticiper et feuilleter cela ne m’aurait pas échappé..
    De même ce détraqué sexuel se pare de l’aura de l’écrivain pour se justifier de ses anéantissements intérieurs et saccager la pureté de ceux qui ont encore la vie devant eux pour apprendre à y aimer l’amour, le vrai, le seul qui élève l’homme à la dignité et donne du sens à son existence…
    Cet être déshumanisé, […] se vante de son désir des profondeurs excrémentielles pour mieux nous plonger dans la merde de ses écritures nauséabondes…
    Qui est le plus à blâmer et condamner :
    Lui […] ?
    Ceux qui sourient à ce qu’ils prennent pour une provocation-chico-branchée ?
    Les votants incultes et mégalos flattés d’être “in” pour ce prix littéraire à boycotter ?
    Les pauvres victimes lecteurs, crédules sur la compétence littéraire des médias et autres comités à la noix?
    Moi je préfère prier pour toutes les jeunes abusés et salis dans l’espoir qu’un jour cet homme ne restera pas impuni et cessera de briser des vies. Pourri jusqu’aux tréfonds, qu’il cesse sa quête de pureté en s’abreuvant de l’innocence et de la virginité de ceux qui eux sont encore pleins de promesses et qui ont le droit de les vivre sans qu’il les contamine de sa décrépitude..
    Je n’aime pas m’attarder sur le mal en ce bas-monde, c’est lui faire trop d’honneur mais j’avoue sentir une immense tristesse et
    rejet de cet être habité par sa turpitude..

  19. Quelques précisions de Marion Sigaut :
    http://marionsigaut.free.fr/amour_crime.htm

  20. A Florian 78 Je crois que vous mélangez un peu tout, les maîtresses d’Henri 4 et de Louis 14 n’ont pas grand chose à voir avec la pédérastie de Matzneff. De même quand vous dites que la vertu de Robespierre coûta cher à la France, ce n’est pas sa vertu mais son rousseauisme fanatique qui l’amenait à juger ceux qui ne pensaient pas comme lui comme des traîtres à la patrie ou ennemis du peuple (à l’exception de quelques montagnards). Cette vision orgueilleuse qui se rapproche de celle des commissaires politiques soviétiques s’oppose à la charité chrétienne selon laquelle tous les hommes sont pécheurs et ont besoin de la grâce de Dieu. Alors, à moins de considérer le fanatisme comme une vertu..

  21. Est ce que l’ensemble des commentaires ne fait pas le tour de la question ?
    – on est pas du tout obligé de le lire…
    – ce n’est qu’un prix littéraire.
    – si l’on ne veut pas l’entendre sur radio courtoisie , on peut couper son poste et écrire à cette radio pour signifier son point de vue.
    Cela s’apelle la liberté. Il est libre d’écrire, donc certains sont libres de le lire ( ou pas) , et par la même, également libres de l’apprécier et de vouloir le récompenser.
    On excuse pas tout à cause du talent : ok, mais on est pas obligé de fréquenter intelectuellement Matzneff.
    A l’inverse, on ne juge pas une personne sur ses écrits : à moins de penser que la condamnation de Brasillach était une belle chose.
    Je n’ai pas d’avis personnel sur Matzneff : par contre je veux être libre de lire ses livres et même de l’écouter si l’envie m’en prends un jour. Mes enfants ont besoin d’être préservés de certaines lectures…pas moi.

  22. Mais lui au moins n’est pas au gouvernement ou élu comme Jack Lang, Cohn-bendit, Frédéric Miterrand et leurs petits camarades…

  23. il faut que tous les gens censés boycottent ce torchon, ne pas donner un centime à ce monstre.
    Et écrire au jury et à la ministre de la culture son indignation
    honte à eux

  24. nous ne sommes pas devant un problème d’exercice de la liberté individuelle, de l’ecrivain comme du lecteur. Nous sommes face a un problème d’exposition mediatique (ce n’est pas qu’un prix littéraire. Dire cela, c’est meconnaitre la portée d’un tel prix : exposition dans les librairies, invitations radio et tele etc)d’un monsieur dont les ecrits font l’apologie du viol d’enfants, raconte ses propres viols d’enfants et relève du code pénal.
    Les comparaisons avec Louis XIV,les peintres de la renaissance ou Brasillach sont hors sujet. Louis XIV n’a pas l’apologie de son libertinage sexuel et le cas Brasillach relève d’un tout autre domaine. Les peintres de la renaissance n’ont pas fait etalage de leurs orientations sexuelles dans leurs oeuvres.
    Le cas Matzneff, comme celui de cohn-bendit et d’autres, de la protection de la société face à une propagande qui vise à bouleverser les fondements structuraux de la morale commune (dans le sens de chesterton). C’est donc une oeuvre de destruction. Le talent littéraire et l’exercice de la liberté n’ont pas grand-chose à y voir.

  25. Passage de mes amours décompensés :« Un joli gamin, pétillant de malice, parlant un bon anglais, écolier bien propre, treize ans. Il n’a pas voulu que je le baise, mais il m’a sucé à merveille et m’a fait jouir » ; « la peau douce, le corps gracile, la bouche industrieuse, le culo divino d’un Gilbert, treize ans, d’un Normin, douze ans, me donnent beaucoup de plaisir, mais un corps de très jeune fille aux formes non totalement épanouies mais déjà esquissées me trouble davantage. N’en déplaise à ceux qui me tiennent pour un amateur de petits garçons qui a parfois des faiblesses pour les filles, c’est le contraire qui est vrai. (…) Ici, à Manille, de l’autre côté du globe, je goûte aux suprêmes joies de la liberté — y compris celle de ne pas faire l’amour, tout en n’ayant qu’un geste à faire pour avoir aussitôt dans mon lit une fille de quatorze ans ou un garçon de douze”.
    À VOMIR.

  26. Puisque ca relève du code pénal , il convient déposer plainte, au lieu de regretter un prix.

  27. L’important est que son livre ne soit pas acheté. Mais il est à craindre que les ministères et bibliothèques publiques s’en procurent des tonnes.

  28. A Florian 78 : Je crois que vous mélangez un peu tout, les maîtresses d’Henri 4 et de Louis 14 n’ont pas grand chose à voir avec la pédophilie de Matzneff. De même quand vous dites que la vertu de Robespierre coûta cher à la France, ce n’est pas sa vertu mais son rousseauisme fanatique qui l’amenait à juger ceux qui ne pensaient pas comme lui comme des traîtres à la patrie ou ennemis du peuple (à l’exception de quelques montagnards). Cette vision orgueilleuse qui se rapproche de celle des commissaires politiques soviétiques s’oppose à la charité chrétienne selon laquelle tous les hommes sont pécheurs et ont besoin de la grâce de Dieu. Alors, à moins de considérer le fanatisme comme une vertu…

  29. Entre le Fémina pour l’Africaine victimaire, le Renaudot pour Moix le faux Français auto-raciste, le Renaudot pour le pedo, et AUJOURD’HUI le Médicis pour Marie Darieusecq et son «histoire d’une femme qui apprend qu’elle est blanche en vivant une histoire d’amour avec un Noir»,, le monde germano littéraire fait un grand appel du pied à ses maîtres, lol.

  30. A Bernard Mitjaville,
    Vous avez raison, mais je cherchais à dire ce qu’Ewart a exprimé mieux que moi.
    Matzneff n’aurait jamais dû publier les livres qui lui font du tort. Pensons tout ce que nous voulons de sa conduite : il n’en reste pas moins que c’est une affaire entre Dieu, son confesseur, et lui.

  31. la conduite de matzneff regarde l’ensemble de nous et la justice a partir du moment où ses actes sont contre la loi et la morale commune.Ce qui regarde Dieu, c’est son âme, au jugement dernier. Cela n’empêche pas la justice des hommes.

  32. Bernard,
    Vous dites “Vous avez raison, mais je cherchais à dire ce qu’Ewart a exprimé mieux que moi.
    Matzneff n’aurait jamais dû publier les livres qui lui font du tort. Pensons tout ce que nous voulons de sa conduite : il n’en reste pas moins que c’est une affaire entre Dieu, son confesseur, et lui. ”
    Sauf à partir du moment ou il étale ses vices et est invité en connaissance de cause sur une radio qui défend, ou prétend le faire, la civilisation et la morale chrétienne.
    Sa conversion récente n’y change rien tant qu’il n’a pas renié publiquement, autant que l’exposition qu’il en a faite ses perversions. Il est un homme public qui s’expose, façon exhibition, nous jugeons seulement son attitude publique.
    Il était aussi signataire de la pétition pour la sexualité des enfants.

  33. Hé bien il faut profiter de la circonstance pour répandre partout, avec sa renommée, ses insanités, ses vices et l’extrême indulgence qu’il a pour sa personne. Ainsi la publicité sera faite et ils ne pourront s’en prendre qu’à eux mêmes. C’est bien le raisonnement de Ch. Barbier au sujet de Marion Maréchal-Le Pen, non ?

  34. Faire signer la pétition visant à faire retirer le prix Renaudot à cette promotion du vice ( déjà plus de 3200 signatures ce20 novembre) :
    http://www.avaaz.org/fr/petition/Retirer_le_prix_Renaudot_a_Gabriel_MATZNEFF/?tdqAvdb

  35. Après la décoration d’un Polanski coupable de sodomie sur une enfant de 13 ans !!!

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