Partager cet article

L'Eglise : Benoît XVI

Le préservatif est-il fiable ?

P Hier, le Pape a lancé un pavé dans la mare, comme il sait si bien le faire. Rappelons ses propos :

"On ne peut pas régler le problème du sida avec la distribution de préservatifs. Au contraire (leur) diffusion aggrave le problème". [lire l'intégralité de son intervention]

Il y a deux choses :

  • d'une part, l'Eglise défend la famille et la fidélité, l'abstinence hors mariage, bien plus efficace que tout préservatif
  • d'autre part, et c'est quelque part une nouveauté dans la bouche d'un pape, le préservatif n'est pas fiable

Les médias étaient habitués à la première affirmation : l'Eglise défend sa morale, elle en a le droit, mais pour les gens qui n'y arrivent pas (n'y aurait-il pas là une négation de la liberté et de la responsabilité humaine, voire un préjugé raciste à l'égard des Africains, considérés souvent comme incapables de s'abstenir ?) il faut mettre le préservatif… Or non seulement le Pape indique que le problème ne se règle pas par la distribution de préservatifs (sous-entendu, la morale règlerait ce problème), mais il appuie : le préservatif aggrave le problème.

Aujourd'hui les médias s'indignent, et ils n'ont pas fini de s'indigner puisque le week-end prochain aura lieu le traditionnel matraquage médiatique qu'est le Sidaction. Alors rappelons quelques réalités :

  • En Ougandal’épidémie du sida a reculé grâce à l'abstinence et non par l'usage du préservatif.
  • Au Nigéria, le cardinal Okogie, archevêque de Lagos, avait condamné la construction d’une usine de fabrication de préservatifs, dont il estimait être illusoire la protection contre le virus.
  • Différentes études sur l’efficacité du condom dans la protection contre le papillomavirus humain (HPV) a démontré un taux d’échec critique, parfois jusqu'à 30% ! Peut-on considérer ce chiffre comme un taux d'échec acceptable ? Plus de préservatifs, c'est encourager la promiscuité, donc le Sida, donc plus de morts.
  • En Afrique, les pays les moins touchés par la maladie sont ceux où le catholicisme est le plus important.
  • Dans le monde, 26% des services pour les malades du sida viennent de congrégations religieuses.
  • Le préservatif est d'autant moins une solution que l'argent consacré à sa distribution n'est pas utilisé pour la recherche contre la maladie. C'est en ce sens aussi que sa distribution aggrave la situation.

Michel Janva

Add : ces deux études américaines (ici et ici) renforcent l'idée que l'usage du préservatif contribue bien à répandre le SIDA.

Partager cet article

54 commentaires

  1. avec cette nouvelle affaire, il semble que la preuve est faite d’une attaque PERSONNELLE répétée contre Benoit XVI;
    Williamson, les juifs, la malheureuse petite brésilienne, l’Afrique et le sida ne sont que des prétextes car la CIBLE principale est Benoit XVI et l’Eglise.

  2. Il n’est pas très compliqué de comprendre que le préservatif est complètement, totalement inefficace contre le SIDA.
    Dans la mesure ou il suffit d’UN SEUL rapport pour qu’il y ait contamination, il faudrait donc empêcher LE MOINDRE RAPPORT, sans exception, sinon le virus ne ferait que se répandre.
    Dans de nombreux pays il est impossible de savoir qui est contaminé ou non (tests à grande échelle impossibles), il faudrait donc protéger tout le monde et cela exigerait des centaines de millions de préservatifs, voire des milliards. Qui financera cette utopie ?

  3. Il a dit la VERITE, il doit être exécuté…

  4. à denis :
    Et encore, en premier lieu, vous oubliez Ratisbonne et les musulmans, puis le Motu Proprio…

  5. Il suffit d’ouvrir le “Lexique des termes controversés sur la famille et la morale sexuelle” de la Congrégation pour la Famille et on y trouve des tableaux de chiffres qui montrent que le sida et nombre d’autres MST se propagent autant et de la même manière dans les populations utilisant des préservatifs et dans des populations ne l’utilisant pas !
    Ces chiffres sont disponibles depuis près de 5 ans !

  6. Si on veut résumer tout ce qui se passe maintenant on peut dire :
    1- Que les médias se déchaînent contre l’Eglise,
    2- Que les chrétiens progressistes se déchaînent contre le Pape,
    3- Qu’une partie significative des évêques et prêtres français, allemands ou autrichiens etc … accumulent des critiques qui ont pour finalité ou pour conséquence d’attaquer le Saint Père.
    Cela montre surtout, de leur part, un fort conservatisme comme s’il ne fallait rien changer dans une Eglise de France sur le déclin.

  7. L’Eglise prone une certaine “moralité sexuelle” pour combattre le Sida.
    Pour appuyer cette approche on peut rappeler qu’il semble que le Sida soit peu répandu dans les pays musulmans qui observent une certaine “moralité sexuelle”.

  8. Le problème du SIDA africain c’est qu’il n’est pas épidémique, mais endémique (60% de la population est séropositive dans certaines régions). Le moindre moyen de protection d’efficacité inférieure à 100% produit donc des contaminations malgré tout…
    Le seul moyen de réduire le SIDA en Afrique, c’est le trépied dépistage/accès aux soins/continence sexuelle. Tous les moyens et modes de pensée importés d’Occident (où le SIDA est une maladie marginale) sont foncièrement inadaptés.
    L’aspect idéologique de cette affaire, c’est que les occidentaux refusent l’idée que les sidéens soient “considérés comme des lépreux” et aient à réduire leur activité sexuelle. Pourtant, en Afrique, la proportion de contaminés est telle qu’il faut forcément, préservatif ou pas, commencer à réduire le nombre de situations où le virus peut se transmettre.

  9. En voilà une bonne nouvelle ! Oui, j’affirme que les propos du Saint Père sont une bonne nouvelle ! Rêvons que cela ouvrira quelque débat, dans nos société ou nos médias, sur l’aveuglante inefficacité du préservatif.
    Bravo Benoit XVI ! Quel courage ! Soutenons notre Pape par la prière !

  10. Si on a pris connaissance de la troisième partie du secret confié à Fatima par la Sainte Vierge (partie rendue publique par le pape Jean-Paul II), ces évènements ne doivent pas surprendre.

  11. attention, c’est la traduction de l’AFP.
    Il n’a pas dit utilisation!!!

  12. La question de base sur le sujet (le préservatif …) n’est pas son efficacité ou pas.
    C’est que, EN SOI, et indépendamment de tout autre considération, son usage est radicalement contraire à la loi divine. En effet, les Saintes Ecritures montrent clairement que c’est un crime abominable aux yeux de Dieu que de provoquer l’émission de la semence virile en dehors du “vas naturalis” prévu à cet effet (on comprendra ces périphrases de la théologie morale !). L’histoire d’Onan illustre ce crime.
    C’est tout d’abord à ce titre que la sainte Eglise, gardienne de la morale, condamne l’usage du préservatif, indépendamment de savoir s’il est efficace ou pas dans la lutte contre le sida. Si, en outre, le préservatif est inefficace, c’est mieux ! Mais ce n’est pas le fond de la question.

  13. @Jean Michel Roulet :
    Cher Jean-Michel,
    vous ne faites que confirmer ma thèse souvent rabachée ici et là : le principale problème dont souffre l’Eglise est un manque de connaissance de l’ecclésiologie !

  14. Merci au Salon Beige pour ce post bien fait et synthétique qui rappelle bien quelques vérités qui font si mal aux oreilles de nos grands pontes de la “lutte contre le Sida”.

  15. Quelle est la traduction exacte de la citation du pape ? D’un côté on entend :
    “On ne peut surmonter ce drame avec la distribution de préservatifs, qui au contraire augmentent le problème”
    De l’autre :
    “On ne peut surmonter ce drame avec la distribution de préservatifs. Au contraire, leur utilisation aggrave le problème”
    C’est important car les médias citent la deuxième version, de façon éliptique (“l’utilisation de préservatif aggrave le problème du sida”), se centrant sur le choix individuel. Or le pape dénonce avant tout la stratégie d’ensemble (distribution de préservatifs). Ce serait bien d’avoir une traduction très précise pour mieux défendre la position et le discours du pape.

  16. Le SIDA et les autres maladies vénériennes font peur aux dépravés sexuels qui risqueraient de déserter les bars où se pratique la sexualité anonyme si ces établissements ne mettaient pas des préservatifs gratuits à leur disposition.Préservatifs utilisés ou non, ça dépend, mais qui sauvent ces commerces et répandent une mentalité pourrie totalement immorale !
    BENOIT XVI n’a pas peur de proclamer la vérité qui nous rend libres !

  17. Petit rappel.
    Prévalence du sida selon les pays et leur religion dominante en Afrique sub saharienne.
    http://beatriceweb.eu/Blog06/humeurs/humeursept06/sida.html

  18. Sur RND le “grand témoin” de ce matin a fait très judicieusement remarquer qu’en insistant tout particulièrement sur l’importance du préservatif en Afrique, les journalistes ne faisaient que relayer un racisme sous entendu, mais bien réel, que les noirs auraient d’autant plus de mal à se retenir, qu’ils sont géographiquement et génétiquement proches des bonobos ! Son observation est malheureusement bien réelle !
    Que font la Licra, la Halde et SOS racisme ? A quand les procès ? Vite, vite et des peines de prison pour racisme et haine raciale.

  19. Le terme moralité sexuelle me parait impropre en matière d’islam, il s’agit plutôt de normalité.

  20. “Le Pape a lancé un pavé dans la mare, comme il sait si bien le faire.”
    C’est quoi cette phrase emprunte de préjugés ???????
    Une telle expression donnerait à penser que le Pape énonce des principes par pure ”provocation” et dans l’unique but de chercher la ”confrontation”. Ce n’est assurément pas le cas.
    L’expression “pavé dans la mare” a été utilisée par un journaliste de France Info hier ; ce qui montre clairement l’objectivité de la station en la matière. Je trouve qu’il n’est pas très subtil de reprendre le même phrasé.
    [Je n’ai pas écouté France Info, j’ai trouvé cela tout seul. Oui c’est un pavé dans la mare car la fiabilité du préservatif fait partie de ces dogmes modernes MJ]

  21. Dans la même veine, une interview de Mgr Hugh Slattery, donnée à Zenit il y a deux ans.
    Extrait : (suivi du texte complet)
    « En dépit de la promotion qui est faite dans les écoles pour le préservatif, il y a un taux de grossesse élevé parmi les filles en âge scolaire, parfois jusqu’à 20% », précise-t-il.
    Mgr Slattery évoque ensuite les influences extérieures qui « encouragent et renforcent ce genre d’attitude ». Il explique que les avantages économiques d’une telle situation sont réels, l’industrie du préservatif étant une industrie multimillionnaire.
    « L’Afrique du Sud et les pays voisins du Botswana et du Swaziland ont les taux d’infection les plus élevés au monde et les taux de distribution de préservatifs également les plus élevés », déclare–t-il.
    ————————————–
    Entretien
    ————————————–
    Afrique du Sud : Lutter contre le SIDA avec du bon sens
    Entretien avec Mgr Hugh Slattery
    ROME, Dimanche 13 janvier 2007 (ZENIT.org) – Le préservatif n’est pas une solution efficace pour combattre le SIDA, affirme Mgr Hugh Slattery, et la situation en Afrique du Sud en est la preuve.
    Dans un entretien accordé à Zenit, Mgr Slattery, de Tzaneen, en Afrique du Sud, présente le documentaire intitulé « Semer dans les larmes », qu’il vient de réaliser avec le producteur Norman Servais de Metanoia Media, sur l’épidémie du SIDA dans son pays. Ce documentaire vient de gagner le « Grand Prix » au 22ème festival international multimédia catholique « Niepokalanow 2007 ». Il sera suivi de trois autres documentaires.
    « La situation est dramatique dans l’ensemble du pays et continue de s’aggraver, explique Mgr Slattery. Au sein de la population adulte, âgée de 15 ans et plus, le taux de personnes contaminées par le virus du SIDA tourne autour de 20%, mais la grande majorité des personnes qui vivent avec cette maladie n’a absolument pas conscience d’être contaminée, si bien que la maladie continue de se propager à une vitesse alarmante ».
    Le documentaire explique que la propagation du SIDA dans le pays est essentiellement due à trois facteurs : un manque de suivi des jeunes de la part des parents, une politique non adaptée et l’influence de groupes d’intérêt externes.
    L’évêque déplore tout d’abord un manque d’autorité des parents sur leurs enfants.
    « La transition à la démocratie dans ce pays a apporté la liberté mais il y a eu un prix à payer, spécialement au niveau des jeunes », explique-t-il. « On a promu de manière agressive une culture des droits de l’homme pour tous, y compris pour les enfants. Les parents ont l’impression de n’avoir plus aucune autorité sur leurs enfants et les laissent faire ce qu’ils veulent ».
    « Le gouvernement a voté une loi très libérale sur l’avortement au milieu des années 90, autorisant les mineures à avorter sans le consentement de leurs parents » souligne-t-il par ailleurs.
    « En dépit de la promotion qui est faite dans les écoles pour le préservatif, il y a un taux de grossesse élevé parmi les filles en âge scolaire, parfois jusqu’à 20% », précise-t-il.
    Mgr Slattery évoque ensuite les influences extérieures qui « encouragent et renforcent ce genre d’attitude ». Il explique que les avantages économiques d’une telle situation sont réels, l’industrie du préservatif étant une industrie multimillionnaire.
    « L’Afrique du Sud et les pays voisins du Botswana et du Swaziland ont les taux d’infection les plus élevés au monde et les taux de distribution de préservatifs également les plus élevés », déclare–t-il.
    Pour l’évêque de Tzaneen, « la conclusion est évidente : plus de préservatifs signifient plus de cas de SIDA et plus de morts ». Mais « il est bien sûr ‘politiquement incorrect’ aussi bien ici que dans le monde occidental, d’envisager l’éventualité que le préservatif puisse en réalité alimenter cette maladie mortelle au lieu de la freiner », constate-t-il.
    Le documentaire présente une image des enfants qui semblent peu affectés par la réalité de la mort.
    « Il est probable que certains enfants pensent qu’ils vont mourir jeunes du SIDA. Je pense à ceux qui ont perdu leurs parents ou d’autres membres de leur famille à cause de cette maladie, explique Mgr Slattery. On dirait que beaucoup considèrent désormais tous les enterrements qui ont lieu le week-end comme une chose normale. La plupart de ceux qui sont enterrés sont jeunes ou d’âge moyen et, auparavant, de telles morts auraient été considérées comme anormales ».
    « Aujourd’hui, à cause du SIDA, il y a un profond sens de découragement et de fatalisme. Il y a beaucoup de douleur, de souffrance, de silence, de honte, de colère, de culpabilité, de confusion et d’accusations, en famille et dans les communautés », poursuit-il.
    « Notre société est traumatisée et paralysée par cette pandémie incontrôlable qui se poursuit, et le nombre d’orphelins du SIDA et de familles gérées par des enfants, est en augmentation constante », déclare Mgr Slattery.
    L’objectif de l’Eglise dans le pays est de « lever le voile du secret sur le SIDA et d’inciter les gens à en parler ouvertement », explique l’évêque de Tzaneen.
    « On leur fait croire qu’il n’y a pas de véritable crise. Ils voient que beaucoup de jeunes meurent mais on leur dit qu’ils attrapent le SIDA parce qu’ils n’utilisent pas le préservatif correctement. Derrière tout cela il y a une croyance largement répandue selon laquelle les personnes qui meurent du SIDA ont été ensorcelées », poursuit-il.
    « La première étape décisive est de tenter de convaincre les populations qu’il existe un problème, et en réalité une véritable crise nationale. C’est l’objectif du premier DVD ‘Semer dans les larmes’ », explique Mgr Slattery.
    « La deuxième étape est de montrer aux populations, également de manière convaincante, qu’il existe aussi une réponse. C’est l’objectif du deuxième DVD ‘Le changement a commencé’, qui montre que l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage enrayeront rapidement la diffusion du SIDA », ajoute-t-il.
    Mgr Slattery explique que ce troisième DVD présente la situation en Ouganda qui a réussi à combattre très efficacement le SIDA.
    « L’Ouganda a été le premier pays à combattre résolument l’épidémie du SIDA au début des années 90, souligne-t-il. La position forte et claire du président Museveni a constitué l’élément décisif qui a ralenti la diffusion du SIDA, faisant passer le taux de personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002 ».
    « Il a prêché le bon sens et non le préservatif » constate-t-il, « encourageant l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles ».
    « Le troisième DVD portera sur le soin aux malades, aux mourants et sur les orphelins du SIDA, et le dernier sur le mariage et la famille comme solution réelle à la pandémie du SIDA », précise Mgr Slattery.
    « Il est très improbable que la Journée mondiale du SIDA ait un jour comme slogan ‘abstiens-toi et sois fidèle’. C’est une réponse qui forge le caractère, assure une bonne vie de famille, ne coûte rien et a 100% de garantie de succès », constate-t-il.
    Mgr Slattery précise que des rumeurs sur le rôle de l’abstinence et de la fidélité pour combattre le SIDA, circulent au sein du gouvernement d’Afrique du Sud. « Espérons que ces rumeurs se confirment et se renforcent », conclut l’évêque de Tzaneen.
    Carrie Cress/Gisèle Plantec

  22. Le Pape n’a pas parlé de l’utilisation !!!
    C’est l’AFP qui a utilisé cette expression. Il a parlé de la diffusion…. Prudence!

  23. Désolé d’insister, mais l’AFP n’a pas retranscrit juste. L’AP oui. Il y a confusion entre utilisation (AFP) et diffusion (AP) terme correct.
    Merci d’être prudent et de voir comment on monte les polémiques. J’ai un article sur mon petit blog. Bien à vous

  24. En tout cas on a rarement autant parlé de l’Eglise. Aujourd’hui à chaque fois que le Pape parle tout le monde en parle.
    Quelle magnifique caisse de résonnance. Les journaux, radios et télés réagissent à des stimulus simples. Il suffit de les activer…

  25. Et allez, voilà le Quai d’Orsay qui s’y met aussi…
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090318.OBS9433/propos_du_pape_sur_le_sida__tres_vive_inquietude_de_la_.html
    Ce gouvernement est vraiment en-dessous de tout.

  26. La Doctrine de l’abbé Dominique Rimaz n’est pas catholique. Il ne peut pas y avoir d’exception d’utilisation du préservatif. C’est contraire à la Tradition morale de l’Eglise (pour répondre à l’erreur sur son blog).

  27. Il manquerait plus que cela mon cher Yves! Un peu de sérieux svp.

  28. Que de haine déversée envers le Saint Père…
    Ecoutez par exemple ce qu’on laisse dire à l’antenne d’Europe 1 :
    http://www.dailymotion.com/gilinard/video/14624534
    On accuse Benoît XVI de vouloir un génocide, on assimile les scouts aux jeunesses hitlériennes et on veut castrer tous les prêtres.
    Rien que cela !

  29. @Yves.
    Vous avez raison, la doctrine de l’abbé Rimaz n’est pas catholique. C’est du ‘situationisme’. L’utilisation du préservatif est toujours un mal non acceptable car elle dévie le lien voulu par le créateur entre l’union des sexes et leur finalité.
    Par ailleurs la traduction de la phrase du pape (E non si può superare questo dramma con la distribuzione di preservativi, che al contrario aumentano il problema.) par l’abbé Rimaz est fautive : l’abbé a mis : “On ne peut pas résoudre ce drame avec la distribution de préservatifs, qui au contraire augmente le problème”. alors que (aumentano est un pluriel) il faut lire : “On ne peut pas résoudre ce drame avec la distribution de préservatifs, qui au contraire augmentent le problème”. Ce qui augmente le problème n’est pas la distribution de préservatifs mais les préservatifs eux mêmes : et pour cause, on le sait par ailleurs : ils ne sont ‘techniquement’ pas fiable, leur utilisation ne préserve donc de rien du tout.
    Enfin arguer que la distribution mais pas l’utilisation serait le problème relève du pur distinguo factice, c’est comme si on disait dans un domaine analogue ‘distribuer la pilule du lendemain ou a domicile est un problème’ mais ‘l’utiliser ne l’est pas’.
    C’est pénible de voir ces prêtres inventer n’importe quoi parce qu’ils ont peur de déplaire au monde.

  30. Voici la version officielle (vatican) des propos du st Père. Ce serait bien d’avoir une traduction précise.
    En premier le passage le plus souvent cité (et trahis) et ensuite l’ensemble. La question était posée par un journaliste de France 2.
    Phrase reprise le plus souvent :
    “Se non c’è l’anima, se gli africani non si aiutano, non si può risolvere il flagello con la distribuzione di profilattici: al contrario, il rischio è di aumentare il problema.”
    Passage complet :
    Question
    D. – E ora, diamo di nuovo la parola ad una voce francese: è il nostro collega Philippe Visseyrias di France 2:
    D. – Santità, tra i molti mali che travagliano l’Africa, vi è anche e in particolare quello della diffusione dell’Aids. La posizione della Chiesa cattolica sul modo di lottare contro di esso viene spesso considerata non realistica e non efficace. Lei affronterà questo tema, durante il viaggio? Très Saint Père, Vous serait-il possible de répondre en français à cette question?
    Reponse de BXVI :
    Lo direi il contrario: penso che la realtà più efficiente, più presente sul fronte della lotta contro l’Aids sia proprio la Chiesa cattolica, con i suoi movimenti, con le sue diverse realtà. Penso alla Comunità di Sant’Egidio che fa tanto, visibilmente e anche invisibilmente, per la lotta contro l’Aids, ai Camilliani, a tutte le Suore che sono a disposizione dei malati … Direi che non si può superare questo problema dell’Aids solo con slogan pubblicitari. Se non c’è l’anima, se gli africani non si aiutano, non si può risolvere il flagello con la distribuzione di profilattici: al contrario, il rischio è di aumentare il problema. La soluzione può trovarsi solo in un duplice impegno: il primo, una umanizzazione della sessualità, cioè un rinnovo spirituale e umano che porti con sé un nuovo modo di comportarsi l’uno con l’altro, e secondo, una vera amicizia anche e soprattutto per le persone sofferenti, la disponibilità, anche con sacrifici, con rinunce personali, ad essere con i sofferenti. E questi sono i fattori che aiutano e che portano visibili progressi. Perciò, direi questa nostra duplice forza di rinnovare l’uomo interiormente, di dare forza spirituale e umana per un comportamento giusto nei confronti del proprio corpo e di quello dell’altro, e questa capacità di soffrire con i sofferenti, di rimanere presente nelle situazioni di prova. Mi sembra che questa sia la giusta risposta, e la Chiesa fa questo e così offre un contributo grandissimo ed importante. Ringraziamo tutti coloro che lo fanno.
    [La traduction est ici comme indiquée dans ce post.
    http://benoit-et-moi.fr/2009/0455009b820d06502/0455009b8807bfe0e/0455009bd20744c01.html
    MJ]

  31. Gérard Leclerc vient d’expliquer sur BFMTV que la traduction française diffusée par les médias est totalement incomplète par rapport à la version italienne diffusée par la salle de presse du Vatican…
    Que le Père Lombardi? Il est plus préoccupé à “taper” sur le Cardinal Castrillon de Hoyos dans la presse que de faire des traductions correctes en français des textes du Pape?

  32. Pas catholique… vous dites des choses… svp. Je suis prêtre, du respect.

  33. @ Noel O. très intéressant : vous donnez la traduction française du site benoit-et-moi faite sur la version italienne officielle de l’oss romano de ce midi et donnez le lien; Mais vous citez ensuite la version italienne, qui différe notablement de cette traduction. Je me suis livré à une petite enquête la dessus ayant constaté d’expérience et pas rarement que des ecclésiastiques, mes confrères, n’en étaient pas à une manipulation près en fonction des circonstances. (voir plus loin)
    Ces questions de traductions et d’établissement du texte finissent par être lassantes. D’ailleurs en l’occurence elles ne changent rien au fond : si on distribue les condoms c’est pour les faire utiliser. Il est absurde de penser que le pape ne regretterait que la distribution. Toujours est il qu’il est énervant de constater les flottements dans les services d’informations romains et cette affaire est typique. Sur le site de l’Oss Romano comme celui de la Salle de presse de Lombardi comme la traduction de Zénith, ce 18 à 21h on a la phrase : non si può risolvere il flagello con la distribuzione di profilattici: al contrario, il rischio è di aumentare il problema. Mais le site http://magisterobenedettoxvi.blogspot.com/ cite en entier le texte de l’Oss Romano ce 18 mars à 13h43 (sous copyright de l’Oss Romano) et à la place on a ceci :Direi che non si può superare questo problema dell’Aids solo con soldi. Sono necessari, ma se non c’è l’anima che li sappia applicare, non aiutano, non si può superare con la distribuzione di preservativi: al contrario, aumentano il problema.
    On voit la différence : préservatif a été remplacé par ‘prophylactiques’ et le mot ‘risque’ a été ajouté au lieu de la simple affirmation de fait.
    Il semble donc bien que le texte “officiel” (puisque officiellement publié sous copyright de l’OSS Romano) ait été changé cet après midi.
    D’ailleurs le Corrire della Sera (très laïc) s’en plaint ce soir : http://www.corriere.it/esteri/09_marzo_18/ministro_papa_profilattico_e2d8b984-13bd-11de-9b77-00144f02aabc.shtml : “L’OSSERVATORE ROMANO: «STRAVOLTE LE PAROLE DEL PAPA» – A sottolineare la frattura tra le opinioni del Papa e i commenti successivi era già stato l’Osservatore Romano, in un editoriale di prima pagina, in cui si diceva che il viaggio del Pontefice in Africa è stato ridotto dai media a un solo aspetto, per di più stravolto in chiave polemica, e cioè quello dei metodi per contrastare la diffusione dell’Aids».
    SUL SITO DEL VATICANO SPARISCE IL TERMINE “PRESERVATIVO” – Il Vaticano, nel pubblicare la trascrizione integrale dell’intervista concessa ai giornalisti dal Papa martedì durante il volo verso il Camerun, ha corretto le parole usate da Benedetto XVI sui preservativi. Nel testo che compare sul bollettino e sul sito della Santa Sede, Ratzinger afferma: «….Direi che non si può superare questo problema dell’Aids solo con slogan pubblicitari. Se non c’è l’anima, se gli africani non si aiutano, non si può risolvere il flagello con la distribuzione di profilattici: al contrario, il rischio è di aumentare il problema».
    Dalla sbobinatura della registrazione in possesso dei giornalisti, le parole di Benedetto XVI risultano invece nel seguente modo: «…direi che non si può superare questo problema dell’Aids solo con i soldi, che sono necessari, ma se non c’è l’anima che sa applicarli, non aiutano; non si può superare con la distribuzione di preservativi che, al contrario, aumentano il problema». D’ailleurs le blog italien (catholique) qui suit heure par heure tous les faits et gestes du pape a noté ces changements ce soir http://paparatzinger2-blograffaella.blogspot.com/2009/03/la-trascrizione-esatta-e-puntuale-delle.html.
    Ces manipulations posent quand meme des questions sur la déontologie entre autre de Lombardi (déjà douteux dans les affaires Wilgus et Levée des excommnications -cf son interview à la Croix où il se défausse éhontément sur Hoyos et non Re dont relevait l’enquete sur les eveques et que Hoyos a fait remarquer dans il Tiempo cité par le salon beige ce matin)
    Il semble bien qu’ici face aux critiques des médias, les ‘communiquants’ du vatican aient cherché à mettre des propos du pape un peu plus ‘doux’ ou ‘ambigus’ pour débouter les critiques.
    C’est lamentable à plusieurs chefs : primo les journalistes sont là pour rapporter les propos, gestes et contextes tels qu’ils les ont constaté, point c’est tout. Secundo : toute manoeuvre de journaliste est évidemment repérable par les autres journalistes présents, -c’est pourquoi le corriere della sera a beau jeu de mettre en ligne sur son site les variations officielles de l’oss. romano (qui soit dit en passant n’est pas le journal officiel du Vatican, encore moins du pape)- c’est donc se ridiculiser que de faire ce genre de manipulations plutot digne de la propagandastaffel ou de la pravda que de responsables d’église, tertio : c’est injurieux vis à vis du pape que de manipuler ses propos quarto : en l’occurrence c’est en plus inutile car cela ne change rien au fond comme je le remarquais au début.

  34. Franchement, les media redécouvrent l’eau froide !!!
    La position exprimée ici par le Pape Benoît XVI n’est autre que la position de l’Eglise professée depuis des lustres. Depuis “Humanae Vitae”, en passant par “Evangelium Vitae” et les multiples discours et écrits du Pape Jean-Paul II (notamment “Amour et Responsabilité”) le contenu du magistère de l’Eglise est constant en cette matière.
    La morale est intemporelle, contrairement aux modes promues par les mass-media. Alors, les cris d’orfraie des vierges effarouchées telles Kohn Bendit et Juppé sont carrément pitoyables.
    Il y a une chose qu’il faut simplement retenir : la contraception est “proprement luciférienne” (dixit un homme politique français). Il n’y a qu’une attitude digne et morale : “la chasteté avant le mariage et la fidélité dans le mariage.” Je n’imagine pas un seul instant l’Eglise enseigner le péché (fût-ce pour plaire aux media), alors qu’elle vise la sainteté.

  35. A Monsieur l’Abbé Dominique Rimaz,
    Le magistère nous enseigne que la contraception constitue un péché. Dans ce cas, on ne peut raisonablement pas concevoir que l’Eglise (et donc le Pape) désavoue la diffusion du préservatif et approuve dans le même temps son utilisation.
    L’insistance avec laquelle vous soulignez le distinguo entre utilisation de contraceptifs et diffusion de contraceptifs donnerait cependant à penser que l’un serait licite et l’autre non ; mais peut-être interpétè-je mal vos propos…

  36. Merci à Monsieur l’Abbé Charles Tinotti pour ses précieux éclarcissements !

  37. @ M. l’abbé Rimaz,
    Hélas, un certain nombre de commentaires, ici, consistent en un jugement catégorique du catholicisme des prêtres, ou à la promulgation ce de la manière exacte dont devrait agir tel évêque.
    Des voix s’élèveront d’ailleurs, sans doute, pour remarquer que si je dis ceci, c’est qu’en fait je suis de ces loups qui hurlent contre le Pape…
    Dommage, car les informations de ce site sont fort intéressantes, et plus encore quand une discussion mesurée et respectueuse s’ensuit, et en général enrichit notre compréhension. Ca arrive.
    Merci, au passage et une fois encore, au dévouement des tenanciers de ce site !

  38. Je suis très sérieux M. l’abbé. Il y a une doctrine morale. Soit vous l’acceptez, soit vous ne l’acceptez pas. Dans votre cas, vous ne l’acceptez pas. Vous êtes donc en dehors de la Vérité catholique. Je suis désolé de vous le dire. Un prêtre doit suivre l’enseignement du Magistère catholique. Relisez Veritatis Splendor et Humanae Vitae.
    Bien à vous +

  39. Encore une fois, c’est pas sérieux. J’ai 9 ans de sacerdoce, un bon millier d’heures de confession et j’adhère entièrement à Humanae Vitae et Veritatis Splendor. Aussi, je demande du respect. Si vous aimez la hiérarchie, j’en fais parti. Bien à vous.

  40. Je n’ai pas dit que le Pape faisait la différence entre utilisation et diffusion. C’est l’AFP qui a mal traduit. Mais cela ouvre la porte à une dérive: l’Eglise est contre tout usage du préservatif ? Elle prône la realité de la maîtrise complete et rèelle de la sexualité. Et nous y parvenons, Dieu merci. La différence: que dans des cas, comme quelqu’un qui ne peut pas vivre ( pour des raisons naturelles complexes ) commet d’abord objectivement un acte contre l’enseignement du Christ. C’est cela qui est premier et qui doit être corrigé avec la grâce de Dieu et parfois une aide humaine. Mettre le préservatif dans ces cas là, peut-être une protection, même si cette protection n’est en effet pas de 100%. Je sais cela par expérience du confessional, pas par des livres.
    Le Cardinal Cottier avait dit que le préservatif avait une place dans la lutte contre le sida. Il faut ouvrir les yeux sur les comportements de nos contemporains. Ceci dit, la réalité ( non pas l’idéal ) de l’enseignement du Christ est parfaitement possible. Nous avons tout pour le vivre rèellement et concrètement, la grâce et les vertus humaines. En ce sens, je suis tout à fait en union avec Paul VI et sa magnifique encyclique qui l’a fait souffrir ensuite, par un fanatisme interne contre sa prophétie.
    Mais parfois, il y a des personnes qui y tendent, et y arriveront par progrès successifs. C’est la loi de la gradualité et pas la gradualité de la loi.
    C’est fou comme parfois certains chrétiens peuvent être bornés et durs, presque plus papapiste que le Pape lui-même.

  41. Sauf que, protectif ou pas le préservatif par lui même dénature l’union sexuelle et donc son usage, de lui meme, est toujours mauvais. On ne peut enseigner d’exception en la matière. Ce qui n’empêche pas par ailleurs qu’à tout péché miséricorde et même autant de fois que nécessaire pour que suivre l’enseignement du Christ et de l’Eglise comme vous le dites, mais cela est un autre aspect de la question dont on ne peut conclure qu’on puisse enseigner qu’il y aurait des ‘exceptions’ possibles. Un mal en soi n’est jamais admissible moralement même en vue d’une fin bonne : notre parole publique ne doit pas permettre d’en douter. Quitte à rajouter en plus qu’à tout péché miséricorde, encore une fois, ce qui n’est pas la meme chose qu’enseigner que dans certains cas des actes mauvais d’eux meme ne le seraient pas.

  42. Après point final, surtout en la fête de Saint Joseph: ce qui dénature l’union sexuelle, c’est ce qui vient dans cet acte s’il est accomplie en dehors du plan de Dieu, soit en dehors du mariage sacramentel, entre un homme et une femme. Pour les couples, Humanae Vitae est en effet a pratiqué et j’en connais pas mal. Merci à eux!
    Mais il y a des pratiques qui sont en elles-même mauvaises (adultère, homosexualité..). C’est ces actes là qui sont mauvais et des péchés. Dans ces cas là, le débat sur le préservatif est un faux débat. Car ce qui précède son usage, ce sont ces actes. Le Pape et toute l’Eglise (merci aux évêques africains) encourage à sortir de cette logique. Or, la diffusion du préservatif veut dire: continuez à agir et vivre ainsi. Changer votre attitude dirait l’Eglise et chercher à prendre la chemin humain d’une sexualité droite qui va vous humaniser et vous rendre heureux.

  43. A l’abbé Charles Tinotti,
    Merci pour ces explications. J’avoue que je ne m’y retrouvai plus dans toutes ces versions. Je constate que la version de l’Oss romano de 13h43 est la même, en italien, que celle donnée sur le site de l’abbé Rimaz. Avez-vous entendu, en italien, les propos du pape ? Peut-on considérer que cette version correspond exactement à ses dires ? Merci de répondre à cette question, si les éléments que vous avez vous le permettent.
    Par ailleurs, ne peut-on comprendre qu’une version orale soit remaniée ensuite dans un document officiel qui engage le st Siège durablement ? Le mot “risque” peut être perçu par les journalistes comme une précision importante apportée par l’écrit au message oral. Il est peut-être nécessaire sur un sujet qui reste compliqué. Si d’un point de vue moral, l’Eglise doit refuser le préservatif et les campagnes qui le promeuvent, d’un strict point de vue technique, les études sur sa fiabilité sont tellement contradictoires que s’engager sur ce terrain demanderait un long développement (comme celui fait en 2003 par le cardinal Trujillo “les valeurs familiales versus la sexualité sans risque”).
    Je précise : je suis bien conscient que les campagnes pro “safe sex” présentent un danger important du fait de la libéralisation des moeurs, des relations à risques et de la non fiabilité à 100 pourcents du préservatif. Mais ce constat demande un développement que le pape n’a pas fait, et ne pouvait faire en quelques minutes dans cet avion. Parler ensuite de risque laisse la porte ouverte à un débat argumenté, plutôt que d’en rester à une conclusion qui, si elle est juste, ne peut-être comprise de la majorité de nos contemporains. Ceux-ci ne disposent en effet d’aucune info sur l’Ouganda et autres pays, y compris occidentaux, ou l’abstinence s’avère plus efficace, d’un point de vue prophylactique, que la distribution de préservatif.

  44. En substance,Zenit, le VIS disent la même chose. Pas de contradiction. Mais Radio Vatican possède les droits sur la parole du Pape.
    Par contre la traduction de l’AFP est éronnée, car elle parle de l’utilisation. C’est ainsi que naissent les polémiques. L’agence de presse est une source pour les journalistes. Cela fait des années, même sous Jean Paul II, que l’AFP procède ainsi. L’AP ( anglais ) a traduit correctement. Ce débat est donc, à cause de l’AFP, “gaulois”.

  45. @ M. l’abbé Rimaz,
    Non, votre doctrine n’est pas catholique. Votre conception de la loi de gradualité n’est pas conforme à l’enseignement magistèriel. Jean-Paul II a réaffirmer plusieurs fois que l’acte contraceptifs est INTRINSEQUEMENT illicite et qu’elle n’admet AUCUNE exception.
    Vous déformez l’enseignement pourtant infaillible d’Humanae Vitae. Ne prenez pas ceci comme une attaque. J’aime beaucoup la hiérarchie catholique si et seulement si cette dernière est dans la Vérité pleine et entière.

  46. Errare humanum est; perservare diabolicum. No comment. Amen.

  47. Il faut arrêter de raconter n’importe quoi… Dès lors qu’un rapport sexuel a lieu hors mariage sacramentel, il est peccamineux et n’est pas ordonné à la loi de Dieu. Le fait d’utiliser un préservatif dans le cadre d’une fornication n’ajoute rien à la faute car le fornication est déjà par elle-même contraire à la finalité donnée par Dieu à la sexualité humaine. Qui plus est dans le cas d’un acte homosexuel… On se demande bien ce qu’un préservatif changerait d’un point de vue moral à une pratique de sodomie. Soyons sérieux. De même un couple hétérosexuel fornicateur ou adultère n’est, ab initio, pas ordonné à la procrétion. La doctrine anti-contraceptive de l’Eglise concerne la sexualité dans le mariage.

  48. Face à la honte suscitée par la façon dont gouverne nos dirigeants Euro-mondialistes, voici que les gens viennent brailler dans les rues sous la houlette des syndicats anti -capitalistes et alter mondialistes.
    D’un côté, le N-O-M et de l’autre l’internationale !
    Et en filigrane , dans les deux camps la franc-maçonnerie tire les ficelles.
    En toile de fond, les médias accablent le pape des quolibets
    de ces hommes et femmes qui prétendent décider de tout pour notre pays.
    Trop, c’est trop !
    L’opprobre de notre société malade arrive à son comble.
    Il est temps de retrouver notre âme et de sortir avec ” l’amour et la vérité ” reçu par notre baptême.
    Michel

  49. @Marc.
    Vous dîtes : «Le fait d’utiliser un préservatif dans le cadre d’une fornication n’ajoute rien à la faute car le fornication est déjà par elle-même contraire à la finalité donnée par Dieu à la sexualité humaine».
    Vous avez tort. Ce n’est pas parce que la fornication est mauvaise que l’usage du préservatif n’ajoute pas une autre espèce de malice morale.
    La fornication est mauvaise non en raison de la matière de l’acte, mais en raison des circonstances (Jules n’est pas le mari de Julie). Quant au préservatif, il est mauvais en raison de sa matière (indépendamment si l’intention est bonne : lutter contre le Sida). L’usage du préservatif est mauvais, car c’est le péché d’Onan (“laisser perdre” la semence virile).
    Ainsi, l’usage du préservatif est d’une espèce morale différente de la fornication. Il ajoute donc une malice supplémentaire à l’acte.
    Maintenant, si on peut comparer fornication et onanisme : la première est bien moins grave que le second ! Les moralistes l’ont toujours dit : la fille-mère, si décriée, a moins gravement péché que le bourgeois qui use d’une pratique onaniste avec sa bourgeoise “régulière” ! Allez lire les traités de morale.
    En outre, vous dites «On se demande bien ce qu’un préservatif changerait d’un point de vue moral à une pratique de sodomie». C’est vrai. Car la pratique sodomitique équivant en soi à l’onanisme (émission de la semence virile ailleurs que dans le “vas naturalis” féminin). L’usage du préservatif est donc moralement identique (de ce point de vue). Je dirai même qu’il est plus respectueux de la semence !
    Enfin, vous dîtes : «De même un couple hétérosexuel fornicateur ou adultère n’est, ab initio, pas ordonné à la procrétion. La doctrine anti-contraceptive de l’Eglise concerne la sexualité dans le mariage.».
    Non. Vous avez tort. Vous confondez la matière de l’acte et les circonstances. C’est dans la matière de l’acte sexuel que l’onanisme est mauvais, indépendamment du fait que Jules et Julie soient mariés. Le problème n’est pas la pratique anti-contraceptive, la chose est plus fondamentale (je vais me répéter, mais tant pis) : il est EN SOI criminel de faire en sorte que la semence virile soit émise en-dehors du vagin féminin. Et cela indépendamment des circonstances de mariage ou de la finalité poursuivie.
    Merci à Michel Janva de publier ce long commentaire !

  50. @Monsieur l’abbé Rimaz
    Monsieur l’abbé, aux critiques qui vous sont faîtes, vous répondez par des arguments extrinsèques, qui sont principalement des arguments d’autorité («je suis prêtre !») ou des affirmations péremptoires («errare …»).
    Ceci n’est pas sérieux !
    Mais le plus grave est ceci : vous argüez de votre appartenance à la hiérarchie, pour “soumettre” intellectuellement vos détracteurs. Or, ceci frise l’escroquerie : en effet, en tant que prêtre, vous faîtes partie de l’Église ENSEIGNÉE, et non pas de l’Église enseignante (dont seuls les évêques font partie). En conséquence, dès lors que vos paroles sont contraires à la doctrine catholique, vous ne pouvez évoquez votre appartenance à la hiérarchie pour obtenir le silence et la soumission ! Et les laïcs sont parfaitement fondés à vous remontrer vos erreurs.
    Ainsi, la seule attitude sacerdotale serait d’expliquer pourquoi vous avez (ou auriez) raison, et non pas de vous draper dans une dignité “enseignante” que vous n’avez point.
    [NB : le système limite les commentaires à 50. Désolé pour les suivants. MJ]

  51. @ l’abbé Rimaz.
    Et sur le fond de cette question que je connais très bien, voici la doctrine catholique, telle est s’enracine dans les Ecritures Sacrées, telle qu’est fut étudiée par les Pères, expliquée par les théologiens, et enseignée par la sainte Eglise :
    l’usage du préservatif est un crime abominable aux yeux de Dieu, car c’est le crime d’Onan : provoquer l’émission de la semence virile en dehors du vas naturalis féminin.
    C’est dans sa matérialité que ceci est un crime. Et donc, la bonté de l’intention ou la bonté des circonstances ne rendront jamais bon un acte dont la matière est mauvaise.
    Voici la saine doctrine morale, celle qui vous est ENSEIGNÉE par l’Eglise votre mère, et celle que vous devez transmettre aux âmes. Vous évoquez glorieusement votre milier d’heures de confession. J’ose espérer que pas une fois vous n’avez conseillé l’usage du préservatif, car ce milier d’heures, au lieu de vous être compté pour le Paradis, vous serait compté pour la réprobation éternelle.
    Une maxime dit : un prêtre ne se sauve ni ne se damne tout seul !
    Et notre Seigneur a dit : malheur à celui par qui le scandale arrive.

  52. Les traités de morale auxquels vous faîtes référence n’ont sûrement pas envisagé la question de la transmission d’une maladie mortelle par la semence. Contaminer sciemment son partenaire sexuel, c’est à lui donner potentiellement la mort, n’est-ce pas commettre une faute morale plus grave que de détourner la semence du vas naturalis ? L’onanisme serait-il plus grave que le meurtre ? Or, il est toujours préférable de commettre l’acte le moins fautif.
    Le problème, c’est que vous érigez en dogme des raisonnements de théologie morale néo-thomiste qui n’appartiennent pas au magistère infaillible de l’Eglise. Quand bien même vous trouveriez des textes normatifs vous donnant raison et datant de telle ou telle époque : allez vous plonger dans les canons des conciles oecuméniques du premier millénaire et vous constaterez que de nombreuses règles ne sont plus appliquées ni par Rome ni par les Eglises orientales, bien qu’elles n’aient parfois jamais été abrogées formellement. Elles ne constituaient pas la magistère infaillible.
    Le pape lui-même ne se prononce jamais comme vous le faîtes. Il dit en substance qu’encourager l’usage de préservatifs, c’est faire la promotion de la débauche et que l’Eglise ne peut avoir comme seul discours de prévention que celui de l’abstinence. Il n’a jamais eu recours, pas plus que Jean-Paul II, à votre argument concernant Onan.

  53. Au secours de l’Abbé Rimaz :
    Je ne vois pas bien l’intérêt ici de jeter l’opprobe sur Monsieur l’Abbé Rimaz dont le propos est fort intéressant. Monsieur l’Abbé ne dit pas que le préservatif c’est bien, il dit simplement que le Saint Père n’a pas dit que l’utilisation du préservatif aggravait le problème. Si j’ai un rapport sexuel avec une personne et que j’ai le sida, mettre un préservatif la protégera plus surement que de ne pas en mettre. Dire le contraire c’est se voiler la face. Cela ne rend pas mon acte moral mais scientifiquement plus sur. De fait le Pape dit clairement que le tout préservatif est illusoire et donc dangereux.C’est donc bien sa distribution massive et son ‘idéalisation’ comme seul et absolu moyen pour venir à bout de l’épidémie qui aggrave l’épidémie.
    Attention sous prétexte d’aider le Pape, de ne pas tomber dans le piège que tendent les medias.

  54. Bon, j’aime bien tous vos commentaires mais vous vous prenez un peu le chou. Je ne suis pas catholique mais protestante.
    Je soutiens seulement les propos de votre pape qui sont justifiés.
    L’abstinence avant le mariage et la fidélité, c’est certain.
    Un point c’est tout, maintenant de savoir si c’est ‘préservatif” ou “préservatifs” on s’en fiche. C’est du commérage de bas étage.
    Allons au fait. Instaurons nos valeurs morales dans un monde qui tombe de plus en plus dans la dépravation et disons haut et fort que OUI, le préservatif n’est pas une solution.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services