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L'Eglise : François

Le Pape en Corée du Sud (1)

Le 14 août, rencontre avec les autorités

"Nous, catholiques, nous honorons nos aînés qui ont été martyrisés pour la foi parce qu’ils ont accepté de donner leur vie pour la vérité à laquelle ils étaient parvenus et en conformité à laquelle ils ont cherché à vivre. Ils nous  enseignent comment vivre pleinement pour Dieu et pour le bien des autres.

Un peuple grand et sage n’honore pas seulement ses traditions ancestrales ; il chérit aussi ses jeunes, en cherchant à leur transmettre l’héritage du passé et à les confronter aux défis du présent (…)

La paix n’est pas simplement l’absence de guerre, mais ‘‘l’œuvre de la justice’’ (cf. Is 32, 17). Et la justice, comme vertu, appelle la ténacité de la patience ; elle demande que nous n’oubliions pas les injustices du passé mais que nous les surpassions par le pardon, la tolérance et la coopération (…)

L’expérience nous enseigne que dans un monde sans cesse globalisé, notre compréhension du bien commun, du progrès et du développement, doit en dernière analyse se faire en termes humains et pas simplement économiques". 

Le 14 août, rencontre avec les évêques : 

"Aujourd’hui je voudrais réfléchir avec vous, comme frère dans l’épiscopat, sur deux aspects centraux de la garde du peuple de Dieu en ce pays : être gardiens de la mémoire et être gardiens de l’espérance (…)

Vous êtes aussi les héritiers d’une impressionnante tradition qui a commencé, et a largement grandi, grâce à la fidélité, à la persévérance et au travail de générations de laïcs. Ceux-ci n’avaient pas la tentation du cléricalisme : ils étaient des laïcs, ils allaient seuls de l’avant (…)

Être gardiens de la mémoire signifie quelque chose de plus que se rappeler et mettre à profit les grâces du passé. Cela signifie aussi en tirer les ressources spirituelles pour affronter, avec clairvoyance et détermination, les espoirs, les promesses et les défis de l’avenir. (…)

Être gardiens de la mémoire signifie se rendre compte que la croissance vient de Dieu (cf. 1 Co 3, 6), et qu’en même temps c’est le fruit d’un travail patient et persévérant, dans le passé comme dans le présent (…)

Proches de vos prêtres, je vous en prie, proximité, proximité avec les prêtres. Qu’ils puissent rencontrer l’évêque. Cette proximité fraternelle de l’évêque, et aussi paternelle : ils en ont besoin à beaucoup de moments de leur vie pastorale. Ne soyez pas des évêques distants ou, pire, qui s’éloignent de leurs prêtres. Je le dis avec douleur (…) La solidarité avec les pauvres est au centre de l’Évangile ; elle doit être considérée comme un élément essentiel de la vie chrétienne : à travers la prédication et la catéchèse enracinées dans le riche patrimoine de la doctrine sociale de l’Église, elle doit pénétrer les cœurs et les esprits des fidèles et se refléter dans chaque aspect de la vie ecclésiale (…)

Je vous dis : soyez attentifs, parce que votre Église est dans la prospérité, c’est une grande Église missionnaire, c’est une grande Église. Que le diable ne sème pas cette ivraie, cette tentation d’ôter les pauvres de la structure prophétique même de l’Église et qu’il ne vous fasse devenir une Église aisée pour les personnes aisées, une Église du bien-être… je ne dis pas jusqu’au point d’arriver à la ‘‘théologie de la prospérité’’, non, mais dans la médiocrité".

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