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France : Politique en France

Le ministère des finances n’honore pas les soldats morts pour la France

En pleine commémoration du 11 novembre, le ministère des finances a publié une communication sur les annulations de crédits, en raison, notamment, des dérapages dans la défense… Les Finances expliquaient que la dérive des finances publiques serait le fait d'une mauvaises maîtrise des opérations extérieures. Au moment où les noms des sept soldats français morts au combat durant l'année écoulée étaient cités, sous l'Arc de Triomphe et en présence de leurs familles.

En réaction, le ministre de la défense Jean-Yves Le Drian publie un "message" – un acte solennel et rare pour rappeler que

"les opérations extérieures de nos armées sont un investissement de la Nation pour sa sécurité, la défense de ses valeurs et de ses responsabilités dans le monde". 

"Ces engagements représentent une dépense nette supérieure de 605 millions d’euros à la dotation inscrite à l’automne 2013 dans le budget 2014 de la Défense. D’une part, 450 millions d’euros ont été inscrits dans le budget dont j’ai la charge, en stricte conformité avec la loi de programmation militaire. D’une autre, la dépense supplémentaire de la France pour sa sécurité et la défense de ses valeurs se voit intégralement compensée par le budget général de l’État, là aussi, comme le prévoit la loi de programmation militaire en son article 4.

Ce montant de 605 millions d’euros sera intégralement ouvert par décret d’avance sur le programme « Préparation et emploi des forces » qui a supporté cette dépense, dans le cadre du schéma de fin de gestion 2014 prochainement examiné par le Parlement.

Chacun connaît les périls qui menacent la paix et notre sécurité. Les Français consentent chaque année un investissement important, 31,4 milliards d’euros, au profit de la Défense nationale. Mon ministère délivre régulièrement les informations opérationnelles et politiques nécessaires à l’appréciation de l’effort engagé par nos forces.

Notre implication militaire sur plusieurs théâtres ne nous exonère évidemment pas d’un examen rigoureux de leur financement. Que celui-ci se fasse dans un esprit constructif, serein, conscient de l’urgence qui détermine souvent l’engagement de nos soldats à plusieurs milliers de kilomètres de nos terres."

L'intervention en Centrafrique (Sangaris) et en Irak (Chammal) ont été décidé après le vote de la loi de finances initiale 2014, à l'automne 2013.

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2 commentaires

  1. Honneur à nos soldats et honte aux financiers de Bercy.
    Il est vrai que si l’on a pas de boule de cristal prévoyant les prochaines interventions tout bon gestionnaire à le devoir de les envisager en augmentation surtout par les temps qui courrent. Mais il est vrai que nos armées “n’avaient pas vocation à s’éterniser” …. en RCA, en zone saharienne, et maintenant sur au moins 10 contrées. N’est-ce pas PrésiFlan ?

  2. Le ministère des finances honore Mammon, dieu incompatible avec le sens de l’honneur, de l’honnêteté, de la justice, valeurs de nos soldats parfaitement contraires à celles de ce ramassis.

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