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Homosexualité : revendication du lobby gay

Le “mariage” gay, un retour à la Rome décadente de Néron

Benoît-et-moi a traduit un article du Catholic World Report nous montrant que les premiers chrétiens ont déjà du affronter le "mariage" homosexuel :

"nous devrions être beaucoup plus conscients de ce que l'histoire a à nous apprendre sur ce mariage gay – étant donné que nous ne voulons pas être parmi ceux qui, ignorants de l'histoire, se condamnent joyeusement à la répéter. Contrairement à une vue répandue – à la fois parmi les partisans et les opposants – le mariage gay n'est pas une question nouvelle. […] Le mariage gay – surprise!- est vivant, et bien vivant, à Rome, il est célébré, même et surtout par une sélection d'empereurs, un spin-off de l'affirmation culturelle de l'homosexualité romaine. Le mariage gay est, avec l'homosexualité, quelque chose que les premiers chrétiens ont dû affronter dans le cadre de l'obscurité morale païenne de leur temps.

[…] Les Romains avaient adopté la pédérastie des Grecs (qui visait, en général, les garçons âgés de 12 à 18 ans ). Il n'y avait rien de honteux à ces relations sexuelles chez les Romains, si le garçon n'était pas né-libre. Les esclaves, à la fois masculins et féminins, étaient considérés comme des biens, ce qui incluait la propriété sexuelle. Mais les Romains ont également étendu l'homosexualité aux hommes adultes, et même aux hommes adultes libres. […] Et ainsi nous entendons par Tacite (56-117 après JC), le grand historien romain, les exploits sexuels honteux d'une chaîne d'empereurs romains, de Tibère à Néron. […] Chez Néron, raconte Tacite au lecteur, la passion tyrannique, l'hubris de la divinité proclamée, la corruption du pouvoir, et «toute sorte d'actes dépravés immondes, licites ou illicites» semblent avoir atteint un sommet impérial. Il a eu non seulement une passion pour les «garçons nés libres», mais aussi pour se «marier» avec d'autres hommes et même un garçon, jouant parfois le rôle de la femme dans l'union et parfois de l'homme. […]

Nous devons également ajouter que l'hétérosexualité chez les Romains était également dans un triste état. A la fois le concubinage et la prostitution étaient tout à fait acceptables; la pornographie, le divertissement et les propos sexuellement explicites étaient entièrement entrés dans la norme, la prestation sexuelle par les esclaves mâles et femelles était considérés comme un devoir par les maîtres. […] Le délabrement moral hétérosexuel à Rome a donc formé la base sociale pour que Rome glisse dans les rites du mariage homosexuel. […]

Les chrétiens avaient un problème avec le tableau sexuel romain tout entier. Nous ne sommes, bien sûr, pas surpris de constater que les premiers chrétiens ont accepté et revendiqué le strict rejet de l'homosexualité inhérent au judaïsme, mais cela faisait partie du rejet de toute sexualité en dehors du mariage monogame hétérosexuel. Les chrétiens ne doivent pas être loués pour avoir affirmé que le mariage doit être défini comme l'union d'un homme et d'une femme, parce que c'est la valeur naturelle de tout peuple entendant ne pas disparaître en une seule génération. Ce qui a été propre au christianisme (encore une fois, ne se contentant pas de suivre judaïsme, mais l'intensifiant) ce fut la restriction de la sexualité uniquement au mariage hétérosexuel <monogame>. Les chrétiens se sont retrouvés dans une culture païenne où il y avait peu de restrictions à la sexualité, à part l'imagination – une culture qui, à noter comme une évidence, mais extrêmement importante, ressemble étrangement à la nôtre.

Le manuel de catéchisme du premier siècle après JC, le Didachè, précise ce que les païens auront à abandonner, en ce qui concerne la sexualité romaine, une fois qu'ils entreront dans l'Église. Cela commence par les mots inquiétants: «Il y a deux voies: l'une de vie et l'autre de mort, et il y a une grande différence entre les deux voies». Les païens convertis sont alors confrontés à une liste de commandements. Certains qui auraient été tout à fait familiers et raisonnables pour les Romains, comme «Tu ne tueras point» et «Tu ne commettras pas l'adultère» (bien que pour les Romains, l'avortement n'était pas un meurtre, et un mari ayant des rapports sexuels avec des esclaves ou prostituées n'était pas considérée comme adultère). Mais ensuite suivent des commandements bizarres (au moins pour les Romains), «Tu ne corrompras pas les garçons», «Tu n'auras pas de relation sexuelle illicite»( ou porneuseis ); «Tu ne tueras point la progéniture par le biais de l'avortement [et] tu ne tueras pas un être né». Contre la norme à Rome, les chrétiens doivent rejeter la pédophilie, la fornication et l'homosexualité, l'avortement et l'infanticide. […]

Les Chrétiens ont défini le but de la sexualité en termes de capacité naturelle à procréer. Ce qui était différent, ce n'était pas le fait de reconnaître la nécessité évidente pour un homme et une femme d'avoir un enfant – les stoïciens étaient d'accord avec ce point. Ce qui était propre au christianisme, c'était d'ôter la légitimité à toutes les autres expressions de la sexualité (de nombreux stoïciens ont eu des amants masculins). L'élévation romaine du plaisir sexuel au-dessus de la procréation, et donc en dehors de cette zone bien définie de la légitimité sexuelle définie par le christianisme, conduit au désir de potions contraceptives, abortives, et à l'infanticide. Elle a également conduit à voir le mariage comme rien d'autre qu'une arène pour le plaisir sexuel, ce qui a permis une équivalence du mariage hétérosexuel et homosexuel.

Le Code théodosien, rédigé par des empereurs chrétiens au cinquième siècle, rend le mariage entre personnes de même sexe illégal. […]"

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23 commentaires

  1. Saint Serge et Bacchus se sont pourtant mariés à Costantinople… non?

  2. Très intéressant, merci !

  3. Ouf ! L’article me semble trop peu étayé de citations.
    De plus le code théodosien ne traite pas du mariage. Les empereurs chrétiens renvoyaient les justiciables à l’Eglise pour tout ce qui concernait le mariage. Alors peut-être qu’indirectement, il interdisait le mariage homosexuel, mais on aimerait avoir des citations avec des références.
    Le pape Léon XIII écrit dans l’encyclique Arcanum :
    “En effet, Honorius, Théodose le Jeune, Justinien, n’hésitèrent pas à avouer que, dans les matières qui se rapportent au mariage, ils n’avaient d’autre autorité que celle de gardiens et de défenseurs des saints canons.”
    http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_10021880_arcanum_fr.html
    C’est bien Théodose le jeune qui promulga le code théodosien 438.
    Ce fait est d’ailleurs riche d’enseignement pour notre époque : c’est l’Eglise seule qui a autorité doctrinale et judiciaire sur le mariage, l’union matrimoniale. Personne, pas même l’Etat, n’a autorité sur cette question, à part l’Eglise.

  4. Cela nous laisse encore un tout petit peu de marge avant d’atteindre le fond…
    Allez, on lance les paris : qui de l’UMP ou du PS propulsera la France au niveau de la Rome décadente ?

  5. Bien avant Rome l’homosexualité etait la regle à Sparte où les enfants etaient retirés à leurs parents à l’age de sept ans pour être eduqués par un maitre sur tous les plans.
    Cette politique etait considérée comme necessaire à l’epanouissement des hommes dont la seule fonction etait l’art militaire, Sparte etant la seule cité grecque à avoir une armée professionnelle.
    Il est particulierement interessant de noter l’effroi de Caton qui voyait arriver à Rome les “philosophes” grecs apres la conquête de la Grece et qui pressentait que celà signifiait la chute de la ville eternelle.

  6. Les commentaires comme l’article sont très exagérés. La sagesse antique n’était pas un vain mot. Platon défend Socrate de toute homosexualité, qu’il réprouve d’ailleurs. Cicéron, Sénèque avaient une haute morale bien que le manque d’éclairage par la religion se soit fait sentir dans leurs œuvres. N”oublions pas la haute figure morale que fut l’empereur Auguste.
    Le stoïcisme, par exemple, était loin d’être un doctrine d’abrutis.
    “La République” de Platon est un ouvrage de référence encore aujourd’hui, même pour les chrétiens.
    Il faut se méfier de ce genre de littérature que les lobbies homosexualistes donnent à lire. Ils font croire que tous les écrivains et écrivains juridiques antiques ou même récents étaient des débauchés, des ivrognes et des drogués. De même on fait croire que le bien plus petit nombre des viols déclarés étaient dû à la non-déclaration, mais que l’inceste et le viol étaient choses pratiquées massivement. Ces falsifications ont deux effets recherchés : vilipender la civilisation occidentale et donner à croire que l’homosexualité, la débauche, l’ivrognerie, l’inceste, cela s’est toujours fait, c’est normal. Seulement maintenant on est moins hypocrite. Bref, c’est tout bénéfice (du point de vue des ennemis de notre civilisation), mais c’est faux, c’est fondé sur un mensonge.
    Les victimes de ce genre de forgeries sont parfois leurs propagateurs même : monsieur Descoings par exemple.

  7. “Le délabrement moral hétérosexuel à Rome a donc formé la base sociale pour que Rome glisse dans les rites du mariage homosexuel”
    Cette phrase est très vraie, et elle éclaire “nos” responsabilités.
    En effet, l’homosexualité n’a pu se justifier que par la perversion des rapports normaux entre hommes et femmes. A partir du moment où tel acte (acte pervers entre H et F) est justifié dans la conception courante de la sexualité, alors pourquoi ne pas le reproduire et le justifier entre H et H ? Prenons le cas de « l’acte contre nature » : s’il c’est une chose normale entre H et F, pourquoi cela ne le serait pas entre deux H ?
    La perversion hétéro a apporté la justification de la perversion homo.
    En gros, les homos, c’est de la faute des hétéros.

  8. A Denis Merlin : la norme, dans le Haut Empire Romain,était à l’absence de relation de type ‘amoureux’ ou sentimental entre l’homme et la femme mariés.
    Le Satyricon est un ouvrage qui décrit bien le côté normatif de la relation homosexuelle.
    Il n’y a rien d’exagéré à lire les propos de Benoît et moi : pour ma part, j’ai, depuis fort longtemps, parlé de ces pratiques à la table familiale, en précisant qu’il ne pouvait pas y avoir grand-chose de nouveau sous le soleil …
    La seule nouveauté, à dire vrai, ce serait la zoophilie avec acte civil d’enregistrement, adoption, garde mutuelle des chimères en cas de séparation etc.. etc…

  9. @ Kral
    Effectivement, l’hyper légitimation de l’homosexualité n’a été possible que parce que, dans les années post-68, certains se sont acharnés à promouvoir la sodomie dans l’hétérosexualité.
    Ceci représentait aussi une extension du rapport “sexuel”, a priori, non fécondant, soit une inflation de la jouissance sexuelle intégralement découplée de la fécondité, telle que la pilule l’a généralisée.
    Tout se tient et s’enchaîne dans la course à l’abîme. La jouissance sans entraves est un anesthésique mortifère, pour l’âme et pour la société.

  10. En réponse à Papon:
    Je crois savoir que Sparte a été complètement détruite et qu’il n’en est rien resté: ça n’augure rien de bon…

  11. A quand le délit d’hétérophobie ?

  12. La suite de l’histoire est pleine d’espérance : cette Rome dépravée a disparu et est devenue chrétienne et suffisamment chrétienne pour que, bien loin d’être détruit par les invasions barbares, le christianisme se répande dans toute l’Europe !

  13. Il est comique de constater les contradictions de nos gauchistes progressistes faisant la promotion de l’homosexualité.
    Pour eux le passé est forcément plus noir que les lendemains qui chantent nécessairement, et pourtant ils remontent 2500 ans en arrière pour justifier leurs perversions. Où est passé le sens de l’histoire ?
    Oui mais, répondront-ils, l’antiquité était un âge d’or perdu par la faute des chrétiens. Revenir aux mœurs de l’antiquité est donc un progrès !
    Soit. Avec l’esclavage et la peine de mort ? L’aristocratie et le suffrage censitaire ? La sujétion de la femme ?
    Cet argument des origines ou pratiques antiques de l’homosexualité ne valent rien.
    Ces gens sont inconséquents vous dis-je.

  14. L’homosexualité entre un adulte et un adolescent était largement acceptée en Grèce. Socrate dans le Banquet a refusé les avances d’Alcibiade mais sans faire aucun jugement moral à l’encontre de l’homosexualité. Quant à Rome, il suffit de lire “la vie des 12 Césars” de Suétone pour se rendre compte du niveau de déclin moral atteint au moins dans les couches dirigeantes même avec des figures qui passent pour ayant une certaine stature, à commencer par Jules César (“l’homme de toutes les femmes, la femme de tous les hommes” selon ses soldats). Aussi l’article de Benoît et moi est largement justifié. Bien sûr, il y avait des gens comme Cicéron ou Caton ou encore Sénèque mais justement, ces personnes ont été éliminéesn gentiment invités à se suicider ou le faisant d’eux-mêmes ou dans le cas de Cicéron, tué par ses serviteurs alors que les sbires de Rome approchaient.

  15. Parler d’homosexualité à Rome, de même que d’hétérosexualité, est un anachronisme. Ces catégories n’existaient pas pour les Romains, pour qui le “paradigme” était celui du rapport pénétrant/pénétré, dominant/dominé (il était considéré comme dégradant pour un citoyen d’être pénétré par qlqu’un de rang social inférieur, mais pas l’inverse).
    De même, leur conception de la famille n’avait rien à voir avec la nôtre.
    C’est effectivement à la fin de l’Empire, avec le stoïcisme, que naît la conception de la famille que nous appelons chrétienne, mais elle est en réalité antérieure au développement du christianisme – une cause, donc, plutôt qu’une conséquence.
    Paul Veyne a écrit des livres passionnants à ce sujet
    http://www.amazon.fr/Sexe-pouvoir-Rome-Paul-Veyne/dp/2757804200
    Quant à l’idée que c’est l’existence de pratiques homosexuelles à Rome qui a provoqué la chute de l’Empire… ça me paraît un raccourci un peu absurde. Autant que si des militants pro lobby gay racontaient que c’est la pédérastie qui a fait la grandeur de la Grèce Antique.

  16. @ RG
    Avant d’être detruite Sparte a incendié Athenes et y a installé un regime “frere”…

  17. Il y a un gros debat aux usa en sociologie des religions sur les raisons de l’expansion du christianisme dans l’Empire Romain. en particulier, Rodney Stark, dans “the rise of christianity” , dont on peut avoir des échos en français, évoque dans son hypothèse le fait que les chrétiens se plaçaient dans une optique respectueuse des femmes et de la vie dans une période favorisant l’avortement (souvent dévastateur physiquement pour la femme), l’abaissement des femmes (excepté les veuves), le mariage précoce (dès 12 ans) et l’exposition (abandon des nouveaux nés sur les tas de détritus).
    Il y a eu des réponses, et c’est un débat très libre et extrêmement intéressant.

  18. A quand un cheval candidat aux sénatoriales ? Cela me rappelle l’histoire fameuse de l’âne blanc vers 1898-1899…

  19. SAINT SALVIEN DE MARSEILLE
    Sans doute originaire de Trèves, Salvien était lui aussi un ami d’enfance d’Honorat. Rhéteur de talent, il se maria, eut une fille, mais il ne résista pas à l’appel d’Honorat et vint à Lérins peu après sa fondation. Il y demeura quelques années et reçut une formation biblique qui lui permit d’écrire son fameux traité :
    « Du gouvernement de Dieu ».
    Dans cet ouvrage, qui lui valut dans le monde chrétien de son époque la réputation d’être l’homme le plus éloquent après saint Augustin, il s’efforça de répondre aux critiques des chrétiens qui reprochaient à Dieu de les abandonner au milieu des invasions barbares.
    Après avoir brossé un tableau saisissant de cette période historique et analysé la cause des invasions, il porte un jugement terrible : le monde romain est sur le point de disparaître. Ce qui nous paraît aujourd’hui évident, mais ne l’était pas alors. La majorité jugeait l’empire indestructible et les invasions, épreuves passagères que Rome absorberait peu à peu, comme toujours.
    Salvien commence à engager les chrétiens à accepter l’ordre nouveau comme un mal nécessaire, conséquence du dérèglement des mœurs, les Barbares étant investis d’une mission divine pour rajeunir par le fer et par le feu le vieux monde amolli ; puis il dénonce avec violence un certain christianisme mondain qui s’accommode aussi bien de la décadence romaine que des mœurs païennes
    Sa colère n’exclut pas les membres de l’Église ( excepté les moines). Il conclut :
    « Si nous mettons de côté un très petit nombre qui fuit le mal, l’ensemble du peuple chrétien est-il autre chose qu’une sentine de vices ? »
    Les riches ?
    “Ils ne valent pas mieux que leurs esclaves et sont pires. Ils profitent de leurs richesses pour agir au gré de leurs caprices et de leurs passions, ils abusent du privilège de l’impunité pour se traîner dans la boue.”
    Et il a une remarque saisissante qui demeure très actuelle :
    “Aussitôt que quelqu’un veut devenir meilleur, il devient un objet de mépris de la part de celui qui est pire que lui, si bien que tous sont forcés à être mauvais pour ne pas paraître minables.”
    Puis il s’en prend aux injustices sociales qui expliquent pour une part l’effondrement de l’empire : excès et injuste répartition des charges fiscales, sort cruel réservé de ce fait aux petits propriétaires qui supportent seuls les poids des impôts alors que les gros vivent impunément dans leurs « villas » . Il plaide en faveur des « Bagaudes », ces petits propriétaires qui, spoliés par l’injustice de l’état, en sont amenés à « prendre le maquis » pour vivre en bandes rebelles afin de survivre. Ce passage pourrait concerner les bandes de jeunes révoltés qui sévissent aujourd’hui en marge des grandes cités inhumaines :
    Nous les appelons des rebelles, des hommes perdus, nous qui les avons poussés à être criminels. Mais n’est-ce pas à cause de nos injustices ?
    Sa diatribe contre la corruption des spectacles n’est pas moins actuelle. Et pour lui, la fin de l’empire romain sous les coups de ces Barbares impudiques mais sincères, cruels mais justes, est le fruit des vices qui rongent les hommes à tous les échelons de la hiérarchie.
    Ainsi Salvien nous donne un remarquable témoignage de cette période troublée du
    5 ème siècle, le meilleur qui nous soit parvenu avec celui de Sidoine Apollinaire.
    Après sa période de formation à Lérins, il s’installa à Marseille où il exerça son apostolat comme prêtre.
    Extrait du chapitre VII du livre : « Lérins, l’île sainte de la Côte d’Azur » de Jean-Jacques ANTIER. Page 141,142.

  20. PAS D’ACCORD DU TOUT !!!! “Les Chrétiens ont défini le but de la sexualité en termes de capacité naturelle à procréer”
    Ce n’est pas vrai, cf. la théologie des corps de JPII. Ce qui prime c’est le don total, l’union total de l’homme et de la femme préfigurée par l’union du Christ avec son Église sur la Croix. Certes union ouverte à la vie mais *union* d’abord avant d’etre *en vue de* procréer.
    S’il vous plait, cessez de dire ce genre de choses, c’est précisément ce qu’utilisent les ennemis de Dieu pour nous faire passer pour des ringards.
    Merci

  21. 1999 : Orange. Bruno GOLLNISCH fit un discours où justement il dénonçait, citations pertinentes à l’appui, la décadence de Rome comme étant malheureusement notre présent et notre avenir si nous ignorons l’HISTOIRE. Je rappelle la citation du Général DE LATTRE DE TASSIGNY : “Un PEUPLE SANS MEMOIRE EST UN PEUPLE SANS AVENIR” ! Je tiens à la disposition du SB, s’il le désire, ce discours entier de BG que j’avais enregistré et traduit par écrit ce qui dailleurs lui a fait grand plaisir à l’époque car il avait improvisé la fin.

  22. Celà confirme bien qu’ilnes’agit pas d’un ‘progrés’ de société ,comme on l’affirme souvent,mais d’une rétrogradation !

  23. Si nous sommes vus comme des réactionnaires parce que nous sommes catholiques, alors nos adversaires sont des ULTRAS-réactionnaires qui veulent revenir au paganisme antique !

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