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France : Politique en France / Homosexualité : revendication du lobby gay

Le lobby LGBT attaque Eric Zemmour

Le lobby LGBT attaque Eric Zemmour

Décidemment, c’est Eric Zemmour qui aura reçu tous les coups pendant cette campagne électorale. Six associations LGBT ont déposé plainte contre Eric Zemmour en pleine campagne électorale pour des écrits de son livre paru en …septembre 2021:

Six associations anti-homophobie ont annoncé à l’AFP avoir déposé plainte ce mercredi à Paris contre le candidat d’extrême droite à la présidentielle Eric Zemmour pour « contestation de crime contre l’humanité », l’accusant d’avoir nié la déportation d’homosexuels pendant la Seconde guerre mondiale.

Les associations Inter-LGBT, Stop Homophobie, SOS Homophobie, Mousse, Adheos et Quazar visent par cette plainte simple une phrase précise du polémiste-candidat dans son livre paru en septembre, La France n’a pas dit son dernier mot : « La déportation en France d’homosexuels en raison de leur « orientation sexuelle », comme on dit aujourd’hui, est une « légende » ».

Ce qui est fâcheux pour ses associations LGBT, c’est que l’affaire a déjà été jugée et que Christian Vanneste, auquel Eric Zemmour fait référence dans son livre, a gagné en justice et a été relaxé. En effet, Eric Zemmour et Christian Vanneste ont bien précisé que cette légende concernait la France et non l’Allemagne.

Pour permettre à nos lecteurs qui n’ont peut-être pas lu le livre d’Eric Zemmour, nous reproduisons ci-dessous les deux articles dans lesquels Eric Zemmour évoque cette manipulation dont a été victime Christian Vanneste, véritable patriote de droite, trahi par Gérald Darmanin (soutien de Macron) et Jean-François Copé (soutene de Pécresse et fossoyeur de l’UMP)

Un mec de gauche

29 juin 2012

J’avais beaucoup fréquenté les sièges du RPR de la rue de Lille et de l’UDF, rue de l’Université. Je n’avais pas eu le temps de me familiariser à celui de l’UMP, rue de la Boétie, que le parti avait déjà déménagé pour la rue de Vaugirard. J’ai eu du mal à trouver ce lieu qui rompait avec mes repères coutumiers du quartier des ministères. On prend vite des habitudes de privilégié. L’immeuble est moderne et laid, l’intérieur froid et sans âme. Jean-François Copé me reçoit dans son bureau de secrétaire général du parti. Il affiche une décontraction à l’américaine. On a l’impression qu’il tente d’adopter une attitude qui ferait la synthèse entre Chirac et Sarkozy. Je songe que ce dernier cherchait une synthèse similaire, mais entre Chirac et Balladur. Sans doute Chirac avait-il de même élaboré un savant mélange entre de Gaulle et Pompidou, avant de prendre pour modèle François Mitterrand… Le sort du président déchu occupe peu nos esprits. On parle de nos enfants et de nos parents. On les compare. On fait assaut de quelques citations d’auteurs célèbres, et on rigole de concert en reconnaissant qu’on avait la même technique pour épater les jolies étudiantes de Sciences-Po. On échange des banalités sur la situation politique, sur les premiers pas de François Hollande à l’Élysée, sur le comportement ridicule de sa compagne, Valérie Trierweiler, qu’on connaît bien, lui et moi… Je songe que Copé n’a pas de chance ; il a quelque chose en lui d’indéfinissable qui le rend antipathique même lorsqu’il se veut sympathique, et arrogant même lorsqu’il profère quelque chose d’intelligent.

Mais la conversation achoppe sur un sujet inusité. Je ne sais pourquoi, je lui reproche sa décision d’avoir expulsé quelques mois plus tôt le député Christian Vanneste. Je lui affirme que celui-ci a raison, que la déportation en France d’homosexuels en raison de leur « orientation sexuelle », comme on dit aujourd’hui, est « une légende ».

Je lui rappelle que Serge Klarsfeld a confirmé ses dires. Je suis surpris de sa réaction pleine d’émotion. Le rationnel et cynique Copé a laissé la place à un Copé sensible et empli de délicatesse. Il qualifie Vanneste de « sale con » et me certifie que « [lui] vivant, l’homophobie ne passera pas ». Il embraye de lui-même sur le « mariage homosexuel », promesse de campagne de Hollande. Il défend cette mesure et me traite de rétrograde et de ringard quand je ne partage pas son enthousiasme. Je découvrirai bien plus tard que deux de ses principaux conseillers, les fameux protagonistes de l’affaire Bygmalion, vivent ensemble. Sur le moment, je ne comprends pas son emportement. Je laisse passer l’orage. Après avoir repris mes esprits, je m’esclaffe et, un brin méprisant : « En fait, tu es un mec de gauche ! »

Quelques mois plus tard, je le verrai, ceint de sa belle écharpe tricolore, au premier rang des manifestations contre « le mariage pour tous ».

De l’homosexualité au lobby gay

22 mars 2013

L’immense salle de la Coupole résonne d’un brouhaha qui nous force à hausser la voix. Je demande à Christian Vanneste pourquoi il a choisi cet endroit au charme suranné ; il m’avoue qu’il use des réductions qu’il avait dans ce restaurant du temps où il était parlementaire, car ce privilège cesse dans quelques mois. Vanneste n’est plus député depuis les législatives de juin 2012. Il fit partie de cette cohorte de jeunes gens de droite qui partirent sabre au clair à l’assaut des fiefs communistes à la fin des années 1980, tandis que leur modèle soviétique s’effondrait dans un énorme fracas. Le temps a passé, ses cheveux ont blanchi ; il s’est usé dans des batailles parlementaires inutiles, découragé par la pusillanimité de son camp sous Chirac et Sarkozy… Il s’est fait souffler son siège par son ancien assistant, Gérald Darmanin. Il peste contre le cynisme sans scrupule du jeune ambitieux qu’il a surnommé « Darmalin » et le compare sans surprise à Rastignac. Il ira loin, lui dis-je, celui-là : Rastignac a fini ministre important sous Louis-Philippe. On s’esclaffe d’un rire complice. Cet ancien professeur de philosophie dans un lycée de Tourcoing a conservé le goût pour la culture classique. Nos rencontres sont chaque fois ponctuées de longues conversations historiques où il défend la mémoire de la monarchie tandis qu’il brocarde mon admiration sans bornes pour l’Empereur. Il semble réciter son Bainville que je reconnais dans tous les méandres de sa démonstration ; et je prends plaisir à ébrécher la statue du commandeur.

Mais je sens bien qu’il a la tête ailleurs. Il n’a toujours pas digéré son éviction du Parlement. Il sait bien que Darmanin a profité d’une situation plus qu’il ne l’a créée. Vanneste avait été exclu du parti par Copé pour ses propos sur l’homosexualité. Très vite, il revient sur le sujet. Son plaidoyer pro domo est fondé et argumenté. Il répète sans se lasser qu’il n’y a jamais eu dans la France vichyste de convois d’homosexuels vers les camps de concentration ; et que si l’homosexualité n’était pas demeurée marginale, l’humanité n’aurait pas survécu. Il prend plaisir à citer les grands auteurs, mais n’ignore pas que Kant ne peut rien contre la force du « lobby LGBT ». On se plaît à noter la nouvelle place prédominante du lobby dans tous les partis politiques, à des postes élevés ; mais aussi dans les grandes entreprises, les grandes écoles, les universités, les médias, le ministère de la Culture. On constate que l’orientation sexuelle – dont on ne se soucie guère – est désormais orientation politique et même idéologique ; que le lobby LGBT, avec son allié féministe, est un des fers de lance de cette société diversitaire que nous combattons tous deux ; que les homosexuels qui ne partagent pas cette ligne sont marginalisés ou persécutés par leurs pairs ; que la sémantique, comme toujours, a défini l’opposition entre « gay » et « homosexuel » ; et que la minorité gay accuse toujours les opposants à son idéologie « d’homophobie » ; que les homosexuels sont ainsi tous pris en otage pour un combat douteux ; que le processus est identique à celui « d’islamophobie » : aujourd’hui, le « discours de haine » permet de faire taire les adversaires politiques, comme une guillotine médiatique et judiciaire.

Vanneste me rappelle fièrement qu’il est sorti gagnant d’une longue bataille judiciaire. Il est allé jusqu’en cassation, mais a fini par triompher. Les frais d’avocat lui ont coûté un appartement qu’il avait acheté pour sa retraite ; mais le jeu en valait la chandelle. Il me reproche de ne pas avoir agi comme lui, d’avoir renoncé à faire appel de ma condamnation. Il plastronne avec courage ; mais je vois dans son regard bleu que Christian Vanneste est un homme brisé qui restera inconsolable.

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6 commentaires

  1. Le tapis rouge partout c’est pour Le Pen, les coups pour Z ,le” système” la veut absolument au second tour pour lancer une boule puante entre les 2 tours et ruiner les espoirs des nationaux , prise par son orgueil elle attaque ses anciens amis, s’estimant au dessus du lot – la chute va être brutale et les dettes lourdes .Fillon avait eu droit au même traitement médiatique ( homme d’état , au dessus du lot etc..)avant d’être torpillé.

  2. Votons nous Zemmour pour sauver la France!

  3. la sodomie est devenue la principale valeur de la République ;
    elle est sacrée et protégée avec la même vigueur que les dogmes “citoyens”..
    ” prêcher la chasteté est une incitation publique à la contre nature; Mépriser la vie sexuelle ,la souiller par la notion d’ “impureté” , tel est le vrai le péché contre l’ esprit saint de la vie”
    Nietzsche- l’ Antéchrist .in “le vice est le christianisme”.

  4. Dans un combat qui pourra paraître obscure à beaucoup, mais qui était un combat pour la liberté de penser et de s’informer, la lutte contre les brevets logiciels, et le mouvement des Logiciels Libres, nous avons été accompagnés activement par le député Vanneste, qui avait compris les enjeux de ces affaires.
    C’est peut être un professeur de philosphie par sa formation de base, mais il a été capable de comprendre les tenants et aboutissants politiques, au sens vertueux du terme, de ce mouvement apparement technique des Logiciels Libres.
    – liberté d’échanger ou diffuser des informations et du savoir, en n’étant pas soumis à la propagande, aux filtres et à la censure des GAFAM et autres géants du traitement de l’information,
    – liberté d’aider son prochain en informatique, puisque les Logiciels Libres sont copiables.

    J’ai pu discuter quelques minutes au téléphone avec lui quand il était encore député. Mon impression confirme l’idée d’un homme idéaliste, au service de son pays.

  5. Les assoces dont le nom se termine en « phobe » ou « phobie » ne font peur à personne.

    On a en effet le droit d’être « …phobe » qui veut dire craindre, avoir peur, … et personne ne peut le reprocher à qui que ce soit. Ce que l’on doit condamner, ce sont les crimes et délits et on ferait bien de commencer par là.

    • Peur irrationnelle, maladive, pas “peur” tout court.

      Exemple : peur des araignées, peur de la foule ou “peur du même” (homophobie) etc…. on voit bien que c’est pathologique. Ça n’a rien de rationnel….

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