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Culture de mort : Idéologie du genre

Le Gender est l’aboutissement du processsus de sécularisation

Marguerite A. Peeters dénonce pour Zénit l'idéologie du genre :

"Selon eux, l’identité féminine et masculine, la structure ontologique de la femme en tant qu’épouse, mère et éducatrice, la complémentarité anthropologique homme-femme, la paternité, l’hétérosexualité (l’« hétéronormativité » dominante dans toutes les cultures), le mariage et la famille traditionnelle n’existeraient pas « en soi », ne seraient pas « bons » en eux-mêmes, mais seraient des « constructions sociales » : des phénomènes sociologiques, des fonctions sociales construites au fil du temps, des « stéréotypes » à déconstruire par l’éducation et la culture car jugés « discriminatoires » et « contraires à l’égalité ».

Décrite telle qu’elle est, cette « théorie » choque. En réalité, la culture occidentale est passée ces derniers siècles par une « révolution » qui s’est dramatiquement accélérée depuis une cinquantaine d’années et dont le « gender » est l’aboutissement logique. En effet, le « gender » n’est pas un phénomène isolé et sans histoire. Il est le fruit d’un long processus de sécularisation ayant progressivement mené à la « mort culturelle » du père, de la mère, de l’époux et ayant substitué la personne, faite par amour et pour l’amour, par le citoyen-individu laïque et « autonome ». Ce processus, mené par celui qui veut la mort de l’homme, va toujours plus loin dans la réalisation de ses objectifs. […]

« L’égalité des sexes », c’est la traduction française de « gender equality ». L’expression est à interpréter à la lumière du « gender ». En français, sexe et genre sont interchangeables, ce qui d’ailleurs ne fait qu’augmenter la confusion. « L’égalité des sexes » comme norme culturelle et politique mondiale séduit les masses et les dirigeants dans les pays où l’égale dignité de la femme n’est pas toujours honorée. Mais le « gender » est un concept holistique offrant une palette d’interprétations s’inspirant toutes de la même source : une conception de la femme comme pure citoyenne, autonome de Dieu et de ses relations familiales en tant que fille, épouse et mère, détentrice de droits y compris à la contraception, l’avortement, la fécondation in vitro, la stérilisation volontaire, et, comme l’homme, à l’orientation sexuelle. Il n’y a pas de frontières nettes entre ces différentes interprétations. L’histoire de l’Occident prouve que l’on glisse de l’une à l’autre une fois qu’on a ouvert à la porte au laïcisme. […]

Tout a en effet commencé par le divorce, opéré au 18ème siècle en France et en Occident, entre individu et personne, citoyen et père, laïque et croyant, droits et amour, raison et foi, état et église. Jean-Jacques Rousseau n’a-t-il pas déclaré qu’être père était un privilège social contraire à l’égalité ? La conjoncture nous invite à reconnaître qu’au nom de l’égalité et de la liberté, la révolution française a promu le citoyen-individu sur des bases d’opposition dialectique avec le père, la mère, l’époux, le fils, la fille – autrement dit avec la personne."

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