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Nazisme / Pays : International

Le fascisme et le nazisme sont des phénomènes de gauche

Le fascisme et le nazisme sont des phénomènes de gauche

Les déclarations du président du Brésil Jair Bolsonaro et de son ministre des Affaires étrangères Ernesto Araujo vont encore agacer nos journalistes et l’intelligentsia en France :

En visite officielle en Israël, le président (…) du Brésil Jair Bolsonaro a affirmé mardi 2 avril qu’il n’y avait “aucun doute” sur le fait que le nazisme était un mouvement de gauche, juste après sa visite au musée de l’Holocauste à Jérusalem.

Une fois de retour à son hôtel, le chef de l’Etat a été abordé par un journaliste brésilien qui lui a demandé s’il était d’accord avec des déclarations récentes de son ministre des Affaires étrangères qui avait affirmé que le nazisme était de gauche.

Sans aucun doute”, a-t-il répondu. “Le parti socialiste, c’est quoi? Parti national-socialiste allemand”, a ajouté le président brésilien (…)

Mais le ministre des Affaires étrangères Ernesto Araujo, également du voyage en Israël, a défini récemment lors d’un entretien à une chaîne YouTube le fascisme et le nazisme comme “des phénomènes de gauche”.  “La gauche s’effraie à chaque fois que ressurgit le débat sur la possibilité de qualifier le nazisme comme un mouvement de gauche”, a-t-il renchéri samedi dans son blog, Metapolitica17..

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8 commentaires

  1. Les vrais jumeaux et faux adversaires se rencontrent souvent dans l’histoire politique et encore aujourd’hui…

  2. les gauchos n’aiment pas la vérité et les journaleux encore moins. Hitler était de gauche, Mussolini aussi quant à Staline n’en parlons pas et Lénine encore plus

  3. Le soi-disant national-socialisme, nommé trivialement et péjorativement “nazi”, s’appelle en allemand Nationalsozialismus ou, en bon français, social-nationalisme. Il ne fait donc aucun doute que le parti dirigé par Hitler était totalement d’inspiration socialiste. Pour se différencier du communisme “universaliste”, il capte à son profit un nationalisme imaginaire, idéalisé par le romantisme allemand, issu des forêts magiques et obscures et des légendes de la mythologie germanique. Le parti adopte par ailleurs une dénomination où apparaît le marquage “travailleur” de gauche, Deutsche Nationalsozialistische Arbeiterpartei (DNSAP) qui précise, sans équivoque, le versant politique auquel appartient le nazisme. Monsieur Bolsonaro, grâce lui soit rendue, a donc raison.

  4. Perso, c’est ce que j’ai aussi toujours pensé.
    Staline et Hitler s’admiraient mutuellement, ce qui les a même amenés à signer le fameux pacte de 666 jours.

  5. La vérité blesse !
    Surtout lorsqu’on ment depuis des décennies en essayant de jeter ses propres fautes sur l’opposition…

  6. le “Nationalsozialismus” (abrégé nazismus = nazisme en français), doit se traduire en français par “socialisme national” et non par “national-socialisme” (inversion de l’ordre des mots allemand français), ce qui est beaucoup plus explicite: les 2 grands drames humains du 20ème siècle ont pour origine le socialisme, qui a été au choix soit national (nazisme) soit de classe (communisme).
    aujourd’hui nous sommes en régime de “socialisme démocratique” (en abrégé “social-démocratie”), donc encore le socialisme, mais sous une autre forme, molle et brutale à la fois, et qui fait également le malheur des peuples au bénéfice des seuls oligarques.

  7. Je ne suis pas d’accord: le national-socialisme est un mouvement une partie de la droite et du centre-droit. Il doit son qualificatif de socialisme au fait que les nationaux-socialistes ont le “portefeuille au centre”, ce qui en fait des critiques et adversaires du libéralisme économique. En revanche, ayant le coeur et la tête à droite, ils ont une forte composante de droite, ce qui en fait des nationalistes déterminés, voire fanatiques. Ils sont sur la gauche de Bolsonaro, car celui-ci a tout à droite: coeur, tête, portefeuille.
    Pour en savoir plus, lire mon livre “Economie ou socialisme: il faut choisir” publié chez Godefroy de Bouillon.

    • L’une des préoccupations de Hitler, arrivé à la chancellerie à la tête d’un mouvement politique se réclamant d’une forme de socialisme, est de se présenter, et de se faire représenter comme issu de la classe des travailleurs : comme il le martèle lui-même en 1933 lors d’un discours à l’usine Siemens, comme le rappelle un opuscule de propagande publié en 1935…

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