Partager cet article

Culture de mort : Avortement / L'Eglise : L'Eglise en France

Le diocèse de Saint-Dié aurait-il sanctionné les papes ?

Le diocèse de Saint-Dié aurait-il sanctionné les papes ?

Alors que le père Matthieu peut tranquillement proférer des hérésies sans être sanctionné, le diocèse de Saint-Dié vient de sanctionner un prêtre pour ses propos sur l’avortement tenus le 11 novembre (« L’avortement a fait plus de morts dans le monde que la Grande Guerre »). Il est donc interdit d’évoquer l’avortement le 11 novembre ? Serait-ce inopportun ? Si le nombre de morts de la Grande Guerre mérite une cérémonie, combien plus le nombre de morts par avortement mérite-t-il une cérémonie au moins annuelle (c’est un peu le sens des veillées pour la vie).

Le 4 juin 1991, le pape Jean-Paul II se trouvait à Radom en Pologne. Devant une foule immense, il a comparé l’avortement au “génocide nazi” :

“S’appuyant sur le 5e commandement “tu ne tueras point”, le Pape a affirmé que le parlement polonais n’est pas habilité à légaliser l’interruption volontaire de grossesse… en condamnant le génocide des Juifs et des Gitans en Pologne, Jean-Paul II a parlé d’un nouveau cimetière des victimes de la cruauté humaine de ce siècle, le cimetière des enfants non nés”.

Le pape François a repris cette comparaison :

“Au siècle dernier, tout le monde était scandalisé par ce que faisaient les nazis pour veiller à la pureté de la race. Aujourd’hui nous faisons la même chose”

Quant au Concile Vatican II, il rappelait que “l’avortement, comme l’infanticide, sont des crimes abominables” (Gaudium et Spes).

Et sainte Mère Térésa :

Le plus grand destructeur de la paix dans le monde aujourd’hui est l’avortement. Si une mère peut tuer son propre enfant, qu’est-ce qui pourra nous empêcher vous et moi de nous entre-tuer ? Toutes les guerres commencent quand l’enfant devient un ennemi.

Partager cet article

23 commentaires

  1. Une vérité qui semble faire peur à certains prélats…

    L’Eglise catholique, du moins une partie de ses brebis, la branche moderne et majoritaire, ne cesse de tomber dans l’hérésie…

    Nul doute que le diocèse de St Dié aurait, en sont temps, sanctionner le Christ pour nombres de ses paroles et positions !

  2. Il faut rester calme, mais parfois c’est très très dur!
    Prions +++ pour soutenir ce saint prêtre!

  3. j’ai compté ; depuis 1975 et d”après les staistiques de l’INED, on en est à plus de 10 millions d’avortements en France.

  4. Jean Madiran disait aux évêques de Vatican II:
    “vous êtes méprisables.”
    Vatican II a produit beaucoup de Cauchons modernistes , qui rêvent de brûler Jeanne d’ Arc.

  5. Apparemment, l’évêque du diocèse est Mgr Didier Berthet.
    Visiblement, cela ne lui suffisait pas qu’il y a ait des évêques collabos de la pédophilie.
    Il veut être l’évêque collabo de l’avortement !
    En France, des enfants sont coupés en morceaux, disséqués, puis broyés pour être arrachés au nid maternel.
    Mais au lieu de dénoncer le crime, Mgr Didier Berthet sanctionne ceux qui sonnent l’alarme !
    Des millions d’enfants ont été égorgés.
    Mais Mgr Didier Berthet est du côté des égorgeurs.
    On organise, dans notre pays un véritable génocide.
    Mais Mgr Didier Berthet tient à s’afficher complice des génocideurs !
    Y a-t-il un concours de l’ignoble, parmi les évêques français ?
    Et Mgr Didier Berthet avait-il peur de rater le premier prix, au vu des exploits de certains de ses confrères ?

    • Je lis, plus bas, que Mgr Didier Berthet est actuellement “en recul, pour raison de santé”, et que c’est Mgr Denis Jachiet, évêque de Belfort, qui aurait pris cette très courageuse décision.
      Je tiens donc à rectifier mon propos, en présentant mes excuses à Mgr Berthet.
      En revanche, honte à Mgr Denis Jachiet !
      Et honte, bien sûr, aux laïcs qui l’entourent (et, peut-être, le chapeautent) dans cette démission face au crime.
      Honte en particulier à Baptiste Vinciarelli, qui a publiquement assumé cette décision, en tant que “responsable de la communication” du diocèse.
      Oui: honte à vous, collabos de l’avortement !
      En France, des enfants sont coupés en morceaux, disséqués, puis broyés pour être arrachés au nid maternel.
      Honte à vous qui, au lieu de dénoncer le crime, sanctionnez ceux qui sonnent l’alarme !
      Des millions d’enfants sont égorgés.
      Honte à vous, qui tremblez de peur à l’idée de vous faire mal voir des égorgeurs !
      On organise, dans notre pays un véritable génocide.
      Honte à vous, qui refusez de vous désolidariser des génocideurs !
      Et qui craignez de les “choquer” (sic) !
      Honte à vous qui, par mépris des plus faibles (les enfants massacrés) et servilité envers les puissants (les politicards massacreurs), tenez même à vous afficher complices des génocideurs !
      Au passage : honte aux pourris de “La Croix” et de Bayard Presse qui se rangent de plus en plus clairement au côté des génocideurs (cf. l’éditorial en faveur de l’avortement publié dans “Okapi” du 1er novembre 2022 et rédigé sans honte par un journaliste de “La Croix” : Jean-Yves Dana ! https://www.okapi.fr/wp-content/uploads/sites/32/2022/10/OKAN1165P005_CROP_LR_page-0001_11zon-e1666007932285.jpg).

  6. Si vous êtes prêtres et que vous comparez dans vos sermons la destruction de la nature (les pt’ites fleurs et tout le toutim), au pire des fléaux que le monde ait jamais connu: vous n’aurez jamais de problème.

  7. “Le diocèse de Saint-Dié aurait-il sanctionné les papes ?”
    Ben c’est fait maintenant!

  8. Une conclusion logique s’impose : le diocèse de Saint-Dié n’est plus catholique et donc n’enseigne plus la foi catholique. Les prêtres qui célèbrent ordinairement la messe selon l’usus antiquior ont-ils le devoir d’être en communion avec l’évêque du lieu en participant avec lui à la concélébration lors de la messe chrismale ? NON bien évidemment d’autant plus qu’aucun prêtre ne peut être contraint à participer à une concélébration.

  9. Devise épiscopale : “Pour qu’ils aient la vie” (Jn 10.10)…

  10. Encore un évêque à la solde de macronor destructor. C’est impressionnant comme ils sont, allez je ne veux pas écrire le mot, prions pour ce pauvre évêque lamentable. De quel côté il est

  11. J’ai écrit au “diocèse” qui signe ainsi le communiqué pour soutenir le Prêtre courageux. Le laic responsable du Service de communication (ils n’ont plus de Prêtres?) m’a répondu à “monsieur” (ils ne savent même plus comment on appelle un Prêtre) en soulignant que “Mgr Berthet est actuellement en recul pour soin médicaux en raison de son état de santé. Mgr Denis Jachiet, évêque de Belfort a été nommé administrateur apostolique du diocèse depuis le 5 septembre, le temps que Mgr Berthet se rétablisse. C’est Mgr Jachiet, et son conseil, qui ont pris cette décision”. Dont acte, nous savons QUI sont les “méprisables”. Mgr Berthet, je l’ai connu à Rome au séminaire, il était courageux; les autres profitent de son absence. Le même responsable ajoute: “Nous n’avons pas condamnés (sic) ses propos sur l’avortement ni remis en cause la position de l’Église sur l’avortement, qui est tout à fait clair”. Il semble que NON à lire leur communiqué, pas clair du tout. Je voulais leur répondre en citant deux des quatre textes que vous rappellez si opportuénment (merci!): ceux de saint Jean-Paul II et de sa sainte colère, celui de Mère Teresa: “Toutes les guerres commencent quand l’enfant devient un ennemi”: c’est ce que les auteurs masqués du communiqué n’ont pas compris, des “aveugles”, des “chiens muets” alignés sur le monde. Vous m’avez devancé, je vous en félicite et remercie. J’espère que les méprisables et Pilate actuels liront votre si belle page… Selon saint Jean-Paul II, les enfants avortés sont martyrs, et je pense qu’ils prieront pour vous. Bien à vous. Abbé G.

    • Merci @padregruber de votre message, qui rappelle opportunément qu’avant de condamner qui que ce soit, il est opportun de bien connaître les tenants et les aboutissants de l’histoire. Bon rétablissement à votre ancien condisciple.

  12. Merci Monsieur l’abbé !
    Lorsque certains se plaignent d’homélies trop fades, il conviendrai peut être de s’interroger aussi sur le fait que des prêtres ne souhaitent plus trop parler à contre temps. Pourquoi ? En complément des éléments invoqués plus haut, il faudrait aussi s’interroger sur des aspects de délations (empoisonnantes) de certains laïcs à leur évêque ou à leur supérieur. Combien ont été, le plus souvent, embêtés ? Si certains peuvent être en relation plus délicates, alors il est plus aisé de comprendre le timoré de quelques clercs (pas de vagues)… Le même scénario existe entre des évêques et Rome. Plusieurs affaires génantes ont ainsi été mis sous le boisseau il y a encore quelques années.

  13. ne serait il pas judicieux de lancer une pétition?

    • C’est toujours possible , mais , croyez-moi , ça ne sert strictement à rien !…………

    • Le plus efficace est peut être d’écrire sur le site du diocèse.

    • Une belle missive à l’ancienne, manuscrite, avec courroux mais courtoisie, signée de votre nom avec adresse et téléphone et mise sous enveloppe vaut mille pétitions qui ne servent qu’aux marchands à récupérer votre adresse courriel pour vous proposer biens et services inutiles.

      • Les belles missives écrites respectueusement à l’évêque (la majuscule est oubliée volontairement) ne valent rien non plus.
        Une sorte d’accusé de réception …. et le diacre continue à monter à l’autel pour participer à la prière eucharistique. Et en plus je crois que le curé et le diacre ont bien “rigolé” de moi.

  14. Dans les années 2000, c’est la teneur de l’homélie qu’on pouvait entendre lors de la messe du midi dans la Basilique Notre-Dame des Victoires, à Paris, et au-dehors en passant sur la place car la grande porte était largement ouverte.
    Le Père s’opposait vigoureusement à l ‘avortement.
    La messe est toujours très suivie dans ce quartier d’affaires et de commerces divers, intellectuel aussi, proche de la Bibliothèque nationale site Richelieu.
    Le premier mercredi du mois, journée de jeûne pour la préservation de la vie,avec réunion amicale après la messe du midij dans la petite salle paroissiale avec partage de pain et de café ou eau. On pouvait échanger, et il y avait un jeune journaliste du Nouvel Obs, relatant – avec discrétion- sa conversion grâce à sa rencontre avec un collègue catholique.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services