Le député LREM Aurélien Taché révèle le projet mondialiste d’Emmanuel Macron

Ce jeune (né en 1984) député LREM, Aurélien Taché, se répand dans les médias pour vendre l’idée d’une tutelle de l’Allemagne sur la France et d’un abandon de notre souveraineté. Francis Bergeron explique dans Présent :

Qu’a affirmé, en effet, dimanche, le député LREM du Val-d’Oise, interrogé par Thierry Ardisson sur C8 dans le cadre de l’émission « Les terriens du dimanche » ? Tout simplement que la France devait abandonner sa souveraineté nationale. Jamais dans l’histoire de notre pays de tels propos n’ont été tenus aussi crûment par un responsable politique de ce niveau.

[…] Voilà quelques-unes des préconisations de Taché, député français (sic !) : sur les taxations des GAFA (les entreprises mondiales d’Internet, désormais plus puissantes que des Etats), il ne faut s’opposer aux positions lénifiantes de l’Allemagne. Par ailleurs il faut donner à l’Allemagne notre siège au Conseil de sécurité des Nations unies. Enfin il faut transférer notre souveraineté à Bruxelles.

Porte-parole de la macronie tout entière

« Moi, je suis pour, je suis totalement pour, moi je suis pour qu’on transfère la souveraineté de la France au niveau européen. » Taché a enfoncé le clou, se faisant apparemment le porte-parole de la macronie tout entière : « Le fait de transférer une grande partie de la souveraineté nationale au niveau européen, c’est le cœur de ce qu’on proposera aux élections européennes, ça c’est très clair. »

Oui, en effet, c’est très clair. Cela n’a jamais été dit aussi clairement.

Le projet de LREM est donc, quoique ait pu laisser entendre Macron au début de son quinquennat, et malgré l’affaiblissement de Merkel, qui lui ouvrait des perspectives intéressantes, d’abandonner notre place de chef de file de l’Europe à plus puissant que nous. Bien que la puissance ne se mesure pas qu’en termes de PIB et de balance commerciale. Et ce renoncement à la grandeur de la France s’intègre dans un plan plus global de transfert de notre souveraineté à Bruxelles.

Jusqu’à présent la construction européenne, telle que mise en œuvre, reposait sur l’idée qu’il n’y avait évidemment pas abandon de l’indépendance nationale, mais uniquement renonciation à certains aspects de la souveraineté historique (battre monnaie, par exemple), au profit d’une souveraineté commune aux pays européens. A ceux qui s’inquiétaient d’une dérive possible vers une dilution des identités nationales, nos gouvernements successifs tenaient des propos rassurants : le principe de subsidiarité s’appliquerait toujours, et chaque pays resterait maître chez lui pour l’essentiel.

Taché n’est pas un « traîtrophile ». C’est beaucoup plus grave

Taché expose crûment un projet aux antipodes. Il n’est donc pas étonnant qu’on ait pu voir cet individu manifester, en Hongrie même, et dans le mépris du peuple de ce pays, contre le patriotisme de Viktor Orbán, contre sa volonté de maintenir la souveraineté nationale, dont l’URSS avait privé la Hongrie pendant un demi-siècle.

Aurélien Taché n’est pas un « traîtrophile », pour reprendre la formule du polémiste d’avant-guerre Henri Béraud. C’est beaucoup plus grave que cela. Ce militant socialiste, cet ancien cadre de l’UNEF, cet adepte du communautarisme, indéfectible soutien à l’immigration, cet homme de gauche qui trouvait déjà Valls trop chauvin, se fait apparemment le porte-parole d’une volonté gouvernementale d’extirper du cœur des Français les sentiments identitaires, la fierté nationale, la passion pour la puissance de leur pays, pour le respect qu’il suscite, en un mot l’amour de la France. Est-il en effet possible de manifester plus clairement une haine, un dégoût, un rejet en tout cas, de son pays, de ses racines, de son patrimoine, de sa place dans le monde ? C’est cela, le patriotisme que Macron, il y a à peine un mois, prétendait opposer au nationalisme ?