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Culture de mort : Idéologie du genre / Homosexualité : revendication du lobby gay

Le CLER condamne le Baiser de la lune

Dans un communiqué publié le 9 février 2010, l'association le CLER amour et famille a donné un avis sur la diffusion du film Le Baiser de la Lune, :

"Le CLER souligne l'importance, pour les associations intervenant en éducation affective, relationnelle et sexuelle, d'insister auprès des jeunes sur le « nécessaire accueil inconditionnel des personnes et la différence à faire entre les personnes homosexuelles et l'homosexualité ». « Il s'agit là d'une vraie contribution à la lutte contre l'homophobie mais qui s'inscrit dans une action éducative bien plus large ». Le CLER souligne à cet égard que le film, en ne privilégiant qu'un des aspects de l'éducation affective, relationnelle et sexuelle prévue par les textes officiels, « ne s'inscrit pas dans ce registre et, ne prenant pas les problèmes dans leur globalité, est réducteur, ce qui pose problème. » Le deuxième problème souligné par le CLER réside dans le message lui-même et dans sa pédagogie. « A titre d'exemple, l'adjectif «archaïque » est utilisé de façon subtile et ambigüe pour qualifier la métaphore du prince et de la princesse, introduisant l'idée que l'hétérosexualité pourrait l'être, et en tous cas en donne une image pour le moins dévalorisante.».

Le CLER juge inopportun de proposer un film à des enfants de CM1, CM2, qui à leur âge « sont en pleine période de « latence », c'est-à-dire le moment de leur développement pendant lequel ils mettent à distance les émois sexualisés pour pouvoir investir davantage la sphère intellectuelle et culturelle. » Enfin, le CLER souligne la difficulté de parler des questions d'affectivité et de sexualité avec un enseignant non formé ou insuffisamment formé. « La formation d'un Educateur à la Vie, prévue par les textes, est longue (160 heures), et nécessite un apprentissage et un travail sur soi. Ce projet expose les enseignants en les mettant dans une situation qui pourrait les prendre au dépourvu, et générer trouble et maladresse. »"

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7 commentaires

  1. Encore une fois une critique en demi ton pour faire passer la chose. Alors qu’on sait très bien que le film n’a rien à faire dans une classe de primaire ou de secondaire.
    Et pour en rajouter bien sûr on emploie les arguments habituels de l’éducation nationale, IL FAUT UNE FORMATION (donc des sous et des enseignants pour apprendre aux autres comment présente le film)
    Ah, l’argument à deux balles.
    Pitoyable.
    Mais c’est vrai que les bonnes âmes vont dire: le cler aurait pu ne rien dire!

  2. Oui, j’ai déjà observé sur le site du CLER, des propos qui étaient très “moyennement” catholiques…

  3. A la place du Baiser de la Lune, je mettrais un dessin animé qui fit fureur à la fin du siècle dernier : Il était une fois la vie… au moins comme cela nos chères têtes blondes connaîtraient les secrets de la vie.
    Maestro, le Nabot, Le Teigneux et tous les autres personnages sont là pour enseigner ce qu’est la vie… et non la masturbation, la pédophilie, l’avilissement et la perversion.

  4. Merci au CLER d’avoir souligné que pour enseigner, il est indispensable
    -de disposer de recul sur le sujet à enseigner,
    et
    -de savoir dans quelles conditions (ici, la tranche d’âge n’est pas du tout pertinente) on peut aborder le sujet prévu (au fait, quel est précisément l’objectif que l’on prétend atteindre au moyen de ce dispositif d’apprentissage?).
    Enseigner ne s’improvise pas, chose qu’on semble avoir perdu de vue depuis le baby-boom, où l’Education nationale a visé “mettre un ‘gus’ devant chaque groupe d’élèves”, et ne s’est pas donné les moyens d’éviter que les élèves servent de cobaye.

  5. c’est ça le fameux cler de lune ?

  6. Quel dommage que le CLER n’ait pas souligné que ce n’est pas à l’école de prendre en charge l’éducation sexuelle, mais aux parents ! Inutile de former des enseignants à faire quelque chose qui n’est ni de leur compétence, ni dans leurs attributions.
    De même, au lieu de le déclarer “inopportun en classes de CM1 et CM2”, il aurait pu avoir la franchise de dire que ce film n’avait rien à faire dans un établissement scolaire.
    Il me semble avoir lu dans l’Evangile quelque chose du style “que votre oui soit oui, que votre non soit non” ; surtout en ce qui concerne l’éducation de nos enfants, soyons clairs et non pas CLER !

  7. Cela sent le compromis car à trop vouloir comprendre on permet et quand on le permet on le devient et quand on le devient on le promeut!

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