En décembre 2015, Gilles Clavreul alors délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme dénonçait sur son compte twitter « un certain nombre de collectifs anti-démocratiques, racistes et antisémites » dont le CCIF (vous savez, le collectif contre l’islamophobie en France, celui qui cherche à faire que l’islamophobie soit pénalisée pour pouvoir faire taire ceux qui pensent qu’on a toutes les bonnes raisons d’avoir peur de l’islam….). Gilles Clavreul indiquait aussi que l’offensive de ces collectifs visait
« uniquement à légitimer l’islamisme, à défendre des prédicateurs fondamentalistes et à piéger la jeunesse des quartiers dans une radicalité sans issue. »
Le CCIF avait attaqué en justice. Le procès pour diffamation s’est tenu le 12 octobre 2018 et le 20 décembre, le tribunal a rendu sa décision en considérant qu’il n’y avait pas eu de diffamation de la part de Gilles Clavreul car il n’imputerait pas de fait précis au CCIF.
C’est plutôt savoureux de voir s’étriper des gens qui utilisent continuellement à tort et à travers les mots de « raciste » et de « racisme ».
Et même si les décisions de justice apparaissent souvent à géométrie très variable, on peut apprécier la vérité judiciaire au moins du moment concernant le CCIF (qui annonce qu’il va faire appel).
Ajoutons, extraite de l’article du CCIF qui rapporte l’affaire (site : islamophobie.net), la phrase suivante à propos de l’audition de Pascal Brukner (sic !) en soutien à Gilles Clavreul :
« Il est longuement revenu pendant son audition sur le terme islamophobie en expliquant que le terme était “une arme d’intimidation massive pour empêcher toute critique de l’islam”. Or (re-sic !) le CCIF à travers sa lutte contre l’islamophobie combat justement les discriminations faites aux personnes musulmanes ou perçues comme telles » !
Ludo72
Franchement, il n’y a pas de quoi se réjouir, a fortiori si une pareille décision avait été donnée -au hasard- contre l’AGRIF par exemple… Il ne faut pas se tromper de combat, et le message est clair : jamais la communauté des Elus – qui tient la France entre ses mains – ne tolèrera que s’organise un quelconque islam politique (ce qui peut certes nous rassurer d’un certain côté, mais…) de même, les mêmes ne tolèreront jamais que ne renaisse un catholicisme politique et de combat ! En réalité nous sommes dans le même bateau… Comme nous l’a déjà expliqué Alain Escada, le front de la Foi n’a rien d’un syncrétisme religieux, mais une défense d’intérêts convergeants, qui plus est contre un ennemi commun… Même si je conçois parfaitement qu’on puisse être en désaccord avec une telle position – l’essentiel étant que si les choses dégénèrent, il ne faudra pas se tromper de camp…
DUPORT
Il ne s’agit même pas d’être en désaccord ! Il est sidérant de voir qu’il existe sur le salon beige des gens qui puissent parler “d’islam politique” comme si ces deux termes pouvaient être distincts comme c’est le cas pour le catholicisme.
Du verbiage comme cela je peux en faire autant et disserter des heures pour ne rien dire de la lumière ténébreuse, de la noirceur du blanc, des propriétés métalliques du bois, de l’immobilité du mouvement etc.
Il ne suffit pas d’aligner des mots pour que cela ait un sens.
Ludo72
Sectarisme, quand tu nous tiens… Et le pouvoir de la Synagogue, c’est quoi ? Une lubie complotiste ? Une invention des Pierre Hillard, Ploncard d’Assac, Soral et autres ? Vous proposez quoi alors ?
F. JACQUEL
Avec les dispositions de l’objectif 17 du Pacte de Marrakech (non contraignantes, mais qui engagent les signataires – ce que je n’arrive pas à comprendre), ce 1er jugement a de fortes chances d’être cassé à un moment ou à un autre. En effet, l’objectif 17 précise bien que toute critique des migrations (généralement musulmanes) doit être poursuivie devant les tribunaux, en fournissant aux “victimes” tout les moyens nécessaires pour aboutir à des condamnations de ceux qui auraient l’impudence et l’audace d’émettre ces critiques…