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Culture de mort : Idéologie du genre / Homosexualité : revendication du lobby gay

Le Baiser de la lune, un message pédo-porno, contre la normalité

Lu sur Causeur :

B "ceux qui disent qu’il ne s’agit que d’un “simple conte”, et qui s’indignent qu’on s’en prenne à quelque chose d’aussi “innocent”, sont des fieffés hypocrites […]. Sinon pourquoi Voltaire, bretteur infatigable du Verbe, aurait-il fait du conte philosophique son arme de prédilection contre l’obscurantisme ? C’est sa douceur, qui rend le conte terriblement efficace […] A lire le synopsis, à regarder et à écouter attentivement la bande annonce disponible en ligne, Le baiser de la Lune fait atrocement peur par sa douceur, et on ne peut que se réjouir que quelques uns se soient défendus avant qu’elle ne s’élance à la conquête des esprits des enfants prépubères. C’est ce qui fait passer les opposants à ce film pour d’atroces dinosaures violents : ils ont montré leurs crocs au miel et au sirop ! […]

Ce dessin animé voulait participer à la prévention de l’homophobie. On s’attendrait à ce que le héros soit le poisson-chat Félix, qui, après maintes épreuves, trouverait le bonheur dans les bras du poisson-lune Léon. Cependant, d’après le synopsis, le héros du film, c’est une héroïne : “Ce film raconte l’évolution du regard archaïque d’une grand-mère, sur les relations amoureuses”, affiche le site officiel du court métrage. C’est la vieille peau qui est rééduquée […] Pour le poisson-chat Félix le bonheur homosexuel est posé d’emblée comme un acquis, tandis que sa grand-mère, “la vieille chatte, Agathe”, ne s’élance pas dans des aventures extraordinaires pour rencontrer enfin son prince charmant, mais abandonne son rêve et fait le deuil de son désir, qualifié de “château de l’illusion”. Ainsi cette histoire met-elle en scène une concurrence entre un désir homosexuel immédiatement comblé et un désir hétérosexuel qui se languit indéfiniment, pour affirmer la stérilité de l’attente du “prince charmant” face à la gaîté vécue spontanément dans la rencontre du même. […]

Plus encore, dans ce film le désir homosexuel joue un rôle de médiateur par rapport au désir hétérosexuel, car c’est en voyant ces poissons s’aimer que la vieille chatte “se donne enfin la possibilité d’une rencontre…” (Je me demande comment finit vraiment le film, que je n’ai pas vu, et ce que cachent ces trois points de suspensions : est-ce qu’Agathe, la vieille chatte, en rencontre une autre et elles commencent à se lécher ?) Ce qui est affirmé ici, c’est que les hétéros doivent prendre exemple sur les homos s’ils veulent être heureux. C’est un jugement implicitement négatif de la séparation des sexes et de la démarche hétérosexuelle, d’autant que celui-ci est porté par “une vieille chatte” insatisfaite, ce qui est explicitement une vulgarité, soulignée par la rime avec “Agathe”. De plus, la sexualité des chats est une sexualité douloureuse, aussi le choix de cet animal pour incarner l’hétérosexualité trahit une condamnation, si ce n’est une peur tenace de l’union hétérosexuelle, vue implicitement comme une source de désagréments.

Le choix des poissons pour représenter les homosexuels est aussi hautement significatif, puisqu’ils sont fondamentalement asexués, et que leur différenciation ne se fait qu’en fonction de la température de l’eau et de son acidité, bref de leur environnement. Quoi de plus adéquat à la vision des gender studies, dont sont pétris tous les progressistes dénonçant le “phallogocentrisme et l’hétérosexualité obligatoire”, que ces poissons dont le sexe change en fonction de leurs conditions de vie ?

Par ailleurs, si “la vieille chatte Agathe” est la malheureuse “grand-mère” du flamboyant poisson-chat Félix, cela veut dire que les chats ne font pas des chiens, mais des poissons. Le sens de l’évolution des espèces est inversé : les mammifères sont données pour les archaïques ancêtres de ovipares. Le réalisateur du Baiser de la Lune nous signifie ainsi que la différenciation sexuelle, propre aux mammifères, n’est qu’un atavisme voué à disparaître chez les nouvelles générations frétillantes et muettes de poissons. Faire croire cela à des enfants en passe d’entrer dans la puberté, où la question cruciale de leur identité sexuelle les tourmentera cruellement, n’est certainement pas la meilleure aide que l’Education nationale puisse leur fournir.

Enfin, ce film comporte une composante obscène majeure, enrobée dans un langage mielleux. Il ne s’agit pas, comme le prétend Sébastien Watel, son réalisateur, de “donner une vision moins stéréotypée des relations amoureuses”, mais de parler de la relation proprement sexuelle entre deux individus, sous couvert de parler d’amour. Que signifie la phrase “Léon, le poisson-lune, m’a fait briller comme un soleil” associée à “sûr que mademoiselle la lune, pour briller autant, elle doit en connaître des trucs, que les petits poissons chats comme moi ne savent pas” ? Quels sont ces “trucs”, ce “baiser” que la lune connaît pour “briller”, et qu’un gosse de dix ans ne doit absolument pas connaître à son âge ? A quoi peuvent-ils renvoyer, sinon à des expériences sexuelles ? Par conséquent, la rencontre avec Léon, qui fait aussi “briller” le poisson-chat “comme un soleil”, ne peut être logiquement qu’une rencontre sexuelle. Il ne s’agit pas d’une simple histoire d’amour, comme l’affirment les auteurs du film, car même à dix ans on sait ce qu’est l’amour. La composante sexuelle est centrale, directement indiquée par la métaphore filée de la lumière. Ce film est donc porteur d’un message pornographique, si ce n’est pédophilique : si les métaphores y gardent une valeur constante, on nous raconte qu’un poisson-lune dont on ne connaît pas l’âge a fait jouir un petit poisson-chat grâce à des trucs que ce petit poisson-chat ne savait pas.

Après analyse, la phrase “Léon, lui, ne voulait plus qu’on se cache, il aimait trop la lumière” est une obscénité proférée d’une voix angélique, qui n’en est que d’autant plus odieuse. L’ambiguïté du mot “lumière”, utilisé ici pour signifier aussi bien la jouissance sexuelle que le fait de la faire connaître aux autres, redouble l’obscénité du message pornographique initial d’un complément exhibitionniste, et fait dépendre, par la concaténation des deux sens du mot “lumière”, la jouissance sexuelle de son exposition publique. Autrement dit, Sébastien Watel affirme qu’il n’y a qu’en montrant qu’ils jouissent que les gays jouissent complètement. […]

Ce que cette polémique révèle, tout comme le film dont la diffusion est l’enjeu apparent, c’est que lorsqu’on s’attaque à des fondamentaux symboliques et qu’on dépasse le simple cadre légal de la non pénalisation de telles ou telles pratiques sexuelles, il devient impossible de distinguer la lutte contre l’homophobie de la lutte contre l’hétérosexualité. […] Sortir de l’enfance, disent les contes véritables, c’est accepter la douleur du principe de réalité, contre le principe de plaisir."

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4 commentaires

  1. “Sinon pourquoi Voltaire, bretteur infatigable du Verbe, aurait-il fait du conte philosophique son arme de prédilection (…) ?”
    Chercher dans google “storytelling”.

  2. En plus, présenter l’élément féminin comme une “vieille chatte”, c’est d’un goût…

  3. Un des péchés de Sodome et Gomorrhe, c’est la mêmeté, ou si vous voulez, la réplication. Et là, dans ce conte perfide, on y est en plein.
    L’homosexualité masculine, c’est d’abord un violent rejet de la femme, une rebellion contre Dieu et contre la nature.
    Peu lisent ou relisent la Genèse, et peu d’exégètes l’étudient, par peur de passer pour des demeurés aux yeux des scientifiques et pourtant tout y est dit admirablement.

  4. “Léon, lui, ne voulait plus qu’on se cache, il aimait trop la lumière”
    De quelle lumière parle-t-on ici? Sans doute point de celle d’En-Haut (cf. Ep 5, 8-9) mais plutôt de la pâle lueur luciférienne (2 Co 11, 4). On est tout à fait dans la séduction démoniaque qui fait prendre vessies pour lanternes sous les apparence fallacieuse d’une justice totalement dévoyée (2 Co 11, 5).
    On est loin de la douce chaleur d’un foyer chrétien dont la flamme éclaire encore, sur plusieurs génération et par delà l’ombre de la mort, une nombreuse descendance.

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