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France : Politique en France / Valeurs chrétiennes : Education

Le BAC au service du totalitarisme

Lue dans Renaissance Catholique, cette remise en cause du BACCALAUREAT :

B "Tout le monde s’est habitué à cette institution plus que bicentenaire (instituée le 17 mars 1808) qui confère à la puissance publique et à l’État les clés d’accès à l’enseignement supérieur car c’est lui qui fixe le contenu des programmes et la nature de l’épreuve. Cet état de fait, largement accepté, est une des manifestations les plus flagrantes du caractère totalitaire, depuis longtemps, de la société dans laquelle nous vivons. En effet, de droit naturel et surnaturel, il n’est nullement de la responsabilité de l’État de régenter l’instruction ni, a fortiori, l’éducation des enfants. Cette responsabilité incombe d’abord aux parents qui délèguent leur autorité à qui ils le souhaitent, faisant confiance à des institutions compétentes pour transmettre un savoir qu’ils ne possèdent pas eux-mêmes. La première mission de l’école est une mission d’instruction puis d’éducation, dans le prolongement des choix pédagogiques des parents.

Ces réflexions, pourtant banales, sont aujourd’hui bien peu partagées. L’État se veut éducateur et qui plus est éducateur selon les principes fondateurs de la République : Liberté (sauf pour les ennemis de la liberté), Égalité (même si certains sont plus égaux que d’autres comme le manifeste la différence de traitement médiatique et politique à la suite des actes de vandalisme perpétrés à Toul contre une église et son desservant puis une mosquée), Fraternité (de père inconnu et de mère trop connue : une Marianne à la poitrine opulente tenant plus de la tricoteuse exaltée que de la fée du logis) sans oublier la laïcité, état où l’homme se fait tout à la fois roi et Dieu.

La neutralité de l’État est, comme celle de l’enseignement, une impossibilité pratique. Il y a toujours des principes et des valeurs qui sous-tendent les choix politiques et pédagogiques, car la vie n’est pas neutre. Le ministère de l’Éducation nationale, co-géré depuis des lustres par le ministre et les organisations syndicales, est tout imprégné de sa mission de former de bons républicains et de formater les jeunes esprits selon les normes du politiquement correct."

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1 commentaire

  1. Il faut bien quand même un examen qui permette d’évaluer le niveau de connaissance d’un futur étudiant. Dans un pays idéal, l’examen serait idéologiquement neutre, mais c’est pratiquement impossible.
    Cet examen ne saurait évaluer l’éducation, de toutes façons, l’Etat et les enseignants sont proches du niveau 0 de l’exigence éducative (politesse… !).
    Comment pourrait-on (en théorie) admettre des étudiants pour des études longues et coûteuses, s’il est manifeste qu’il n’ont pas acquis le niveau nécessaire ?
    Il faudrait d’abord que les enseignants aient l’honnêteté intellectuelle pour accepter que d’autres pensent autrement (donc ne soient pas “de gauche”). Et donner aux établissement libres (= hors contrat) la possibilité de se développer sans pressions.
    [La réputation des écoles et les notes obtenues par l’élève suffisent aux grandes écoles. C’est d’ailleurs déjà le cas puisque tout le monde à le BAC. Un système qui tirerait les écoles vers les haut. MJ]

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