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Valeurs chrétiennes : Education

L’école catholique sous-contrat en banlieue

Les prestigieuses École alsacienne, Saint-Louis-de-Gonzague et Stanislas travaillent sur la création d’annexes de leurs établissements parisiens dans des quartiers difficiles. Celle de l’École alsacienne (VIe arrondissement parisien) pourrait accueillir à terme 1 600 élèves dans l’académie de Versailles ou celle de Créteil, avec une filière générale du primaire au baccalauréat et une filière technologique. Cet établissement pourrait même comprendre un internat. Dans un premier temps, à Stanislas, le directeur a proposé aux familles de financer des bourses pour recevoir dans l’internat des élèves de classes préparatoires boursiers. Pour le moment, seuls 2 jeunes sont accueillis, mais le directeur compte élargir cet accès. Autre projet de taille, le diocèse de Versailles vient de racheter une usine désaffectée de Thales à Sartrouville, dans lequel il va ouvrir un établissement privé.

Au total, une petite dizaine d’établissements de centre-ville à travers la France devraient ouvrir des annexes dans des quartiers sensibles, en région parisienne, à Lyon ou Marseille. Pour ces établissements, il s’agit de faire bénéficier les jeunes des quartiers de valeurs comme «l’entraide et le travail en groupe mais aussi la discipline et le respect des enseignements». Pour le moment, le Secrétariat général de l’enseignement catholique a centralisé quelque 150 propositions issues des établissements, qui devraient être présentées prochainement au ministère.

Michel Janva

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5 commentaires

  1. Déjà fait à Lyon avec l’annexe de l’externat Ste Marie (appelé “les maristes”)en banlieue est lyonnaise à la Verpillière…

  2. derrière l’apparente générosité de cette initiative, se cachent :
    1/ une opération de communication (surtout ne pas avoir l’air du école pour gosses de riches, privilégiés, blancs)
    2/ une publicité pour l’établissement, qui affiche ainsi son nom partout…
    3/ la possibilté de faire partir vers “la périphérie” des élèves qui sont indésirables dans l’établissement parisien (présentation et/ou tenue pas assez raffinées, résultats pas assez brillants, origines sociales pas assez prestigieuses)
    4/ on évite alors vraiment de “mélanger” les élèves : les Parisiens à Paris et la Banlieue en Banlieue

  3. le lycée Henri IV pratique déjà cette politique depuis un an
    on les appelle les classes “épices”
    mais l’initative est louable, même si en effet elle a un côté pub de la part de certains établissements où règne une certaine idéologie
    quant à Stanislas, ça n’est pas nouveau: cet établissement a toujours accueilli des élèves de toutes origines et même …de toutes confessions!

  4. Si ces “essaimages” sont le fait d’écoles à l’identité catholique fortement affirmée, comment se plaindre de ce qu’elles puissent aller toucher des jeunes… et des “jeunes” ?
    En revanche, il faut voir le contexte de “discrimination positive” qui rend l’opération possible : alors que le nombre de places en écoles (pour la plupart catholiques, et dont certaines le sont vraiment !) sous contrat est sévèrement limité à 20 % du total des élèves scolarisés, le fait de pouvoir s’installer dans les banlieues correspond à une dérogation en faveur de minorités : ethniques, sociales, que sais-je.
    Tous les ans, les écoles privées sous contrat sont conduites à refuser du monde pour cette raison.
    Je ne leur reproche pas de prendre ce qui leur est donné (encore qu’il puisse être intéressant de voir à quelles conditions). Mais pourquoi n’ont-elles pas cette même possibilité pour répondre aux demandes venues d’ailleurs, et où l’on compte aussi des blancs, catholiques, pas forcément aisés et prêts à faire de gros sacrifices pour l’éducation de leurs enfants ?

  5. Si c’est pour diffuser les valeurs catholiques, je suis bien sûr pour car c’est surtout l’Islam qui a le vent en poupe dans les banlieues, et il faudra bien un jour le contrecarrer. Si c’est pour faire comme certaines écoles catholiques qui n’ont de catholique que le nom, je suis contre.

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