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Valeurs chrétiennes : Education

L’école au quotidien

Deux témoignages symptomatiques sur Veille-éducation :

"Au 1er abord, nous pourrions nous dire que nous allons proposer le redoublement à cet élève. Mais c’est tout le contraire. Car cet élève a déjà redoublé, et comme l’éducation nationale le dit si bien : "Il a le bénéfice de l’âge." […] Et puis, à quoi bon faire redoubler un élève absentéiste […] Conclusion, l’élève passera quoi qu’il se passe au trimestre suivant dans la classe supérieure."

  • celui d’un autre professeur en formation en IUFM : l’un des professeurs s’acharne à démontrer que le rôle de l’école n’est plus d’instruire :
    • Avoir les loubards en cours, c’est intéressant
    • Les élèves subissent la violence de l’institution, les pauvres, faut se mettre à leur place
    • l’école est là pour garder les élèves; pas pour transmettre des connaissances
    • il faut absolument trouver le moyen de garder les élèves (c’est fou ce qu’ils peuvent se barrer les élèves depuis que l’école est devenue un lieu de vie)
    • l’évaluation, c’est pas beau
      Après, je ne sais pas; j’ai sorti mon journal…"

Michel Janva

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5 commentaires

  1. “l’école est là pour garder les élèves; pas pour transmettre des connaissances”
    Mais elle conserve son objectif actuel : celui d’insuffler aux élèves une façon de pensée (politiquement correcte bien sûr, rappel à ce sujet, l’entre-deux tour de 2002.

  2. Les écoles cathos hors contrats ne sont pas forcément mieux gérées: les gosses peuvent être d’autant plus insupportables que les profs sont des amis de leurs parents.
    Et la qualité des profs n’est pas forcément au rendez-vous: un deug de maths enseignera le français, par exemple!
    Un pion sans autorité sera embauché juste parce que c’est le fils d’un ami des directeurs, etc.

  3. Pol,
    Ce que vous dites peut être vrai un temps, mais n’oubliez pas que dans les écoles indépendantes, le chef d’établissement, directement responsable devant les parents a la possibilité de se séparer d’un pion sans autorité ou d’un prof incompétent. Sachez aussi que les parents qui choisissent ce type d’établissement, et j’en fais partie, sont généralement très sooucieux de la qualité de l’enseignement et veillent au grain … Quand au sérieux de la gestion, dites vous que si l’école à plus de 5 ans, c’est qu’elle n’est pas si mal gérée étant donné le niveau de suspicion de l’administration à son égard.
    Enfin, je vous conseille de regarder les résultats de ce type d’établissement qui le plus souvent accueillent non pas les meilleurs élèves mais le plus souvent les élèves en difficulté du système public ou privé sous contrat.

  4. @ Henri,
    Voyez-vous je m’interroge sur les critères de notations des profs dans ce type de structures?
    Dans les écoles cathos hors contrat, souvent les idées des profs priment sur leur qualité professionnelle.
    Dans l’Education Nationale, les profs sont inspectés suivant des critères stables tels que l’application des programmes, etc. Et l’appartenance ou non à un syndicat, contrairement à ce que beaucoup de cathos croient, n’y change rien.
    Par qui sont évalués les profs des écoles privées hors contrats?
    [Par les parents. Et croyez-moi, quand on est parent, on ne regarde pas seulement les idées, même si on estime qu’une école catholique doit proposer des enseignements conformes, on regarde également les méthodes pédagogiques, le programme scolaire, le suivi de l’enfant, la discipline, etc. Et il y a autant d’inspecteurs que de parents.
    Dans l’EN, les critères stables ne sont pas seulement “l’application des programmes”, ils sont surtout le “respect des méthodes pédagogiques”. Et là croyez-moi, cela fait mal quand on ne suit pas l’idéologie des IUFM (voir le post ci-dessus). A moins que l’inspecteur fasse mal son boulot, mais c’est un autre sujet…
    MJ]

  5. Pour le cas de l’élève qui a 2 sur 20 et qui a déjà redoublé, il manque malheureusement ds le témoignage cité,la classe ds laquelle est cet élève. Cela peut éventuellement changer la donne pour une orientation en MFR après la 5ème .
    Malheureusment, il n’existe aucune structure pour ce genre d’individus avant la 4ème. Un redoublement ne lui servirait pas à gd chose puisqu’il y a fort à parier qu’il refera une année tt autant chaotique. La meilleure solution à ce jour semble donc de le faire aller jusqu’en fin de 5ème le plus vite possible.
    On est bien d’accord qu’il ne se sentira pas plus motivé ds la classe supérieure mais au moins il se rapprochera des seules solutions existantes…
    Voilà le dilemme actuel.
    Sans parler de la totale démission des parents ds ce genre d’affaire qui est généralement au centre du problème.
    Si qqun a une autre solution, je suis preneur…
    Un jeune prof.

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