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Culture de mort : Avortement

L’avortement est ignoble

C’est ce qu’ont découvert, contre leur gré, les Canadiens de Fredericton. Un groupe opposé à l’avortement et dénommé Show the Truth (Montrer la vérité) a en effet exposé en pleine rue de grandes photos en couleur de foetus démembrés à différents stades de leur croissance. Dégoûtés (comme on les comprend : voir ici – attention photos explicites), les passants ont envoyé des centaines de plaintes à la police.

Rosemary Connell, membre du groupe, a déclaré :

"Nous sommes en mission dans les Maritimes pour montrer aux gens que la réalité de l’avortement, ce sont des bébés qu’on tue. Fredericton était notre première étape".

Le maire et la police de Fredericton ont demandé aux protestataires de retirer le matériel offensant de la vue du public. Mais tant que le groupe manifestait pacifiquement et ne perturbait pas la circulation, il a été autorisé à continuer à protester.

Michel Janva (via le Bafweb)

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19 commentaires

  1. C’est horriblement odieux !
    On aurait dû avorter les avorteurs! Qu’ils comprennent le mal que c’est, le mal qu’ils font ! Et au moins, on n’en serait pas là !!

  2. C’est le genre de tract qu’il faudrait “laisser traîner” un peu partout…

  3. C’est monstrueux.Mais je pense que l’horreur qu’inspirent ces photos peut faire prendre conscience à des gens qui ne se représentaient pas une telle abomination, et les empêcher d’aller jusqu’à l’avortement.
    Espérons le.

  4. On interdit l’avortement… OK
    Mais qui s’occupera des bébés puisque les mères n’en veulent pas ?
    Vous peut-être ?
    Les bébes ont aussi le droit de grandir dans la dignité, dans une famille qui les aime et pas dans des orphelinats….

  5. Je ne suis pas du tout d’accord pour laisser trainer de tels tracts partout, ni pour afficher en grand dans la rue ces photos.
    En premier lieu parce que des enfants n’ont pas à voir ce genre d’image: il est absolument anormal de banaliser ainsi des images d’une telle violence.Personnellement je n’aimerai pas voir cela.
    De plus à faire de ces photos des arguments anti-avortement ne rime à rien. En effet le reproche qui est fait aux pro-avortements est de marcher à l’émotion et au sentiment sans raisonner. Or choquer les passants revient à utiliser les même méthodes : on argumente par sentimentalisme et on oublie les véritables raisons du refus de l’avortement.

  6. Quelle meilleure raison peut-on avoir que de ne pas tuer des êtres aussi totalement innocents? Ce sont ces dépouilles qu’il faut oublier pour accepter l’avortement. Ou c’est avec leur souvenir coupable qu’il faut vivre, après.

  7. @ Quimboiseur :
    Quand on ne veut pas de bébé, on n’en fait pas ! Ceci posé, quand vous dîtes “Les bébes ont aussi le droit de grandir dans la dignité”, vous dîtes bien qu’ils ont le droit de vivre.
    @ Benoît :
    Ne croyez-vous pas que le sentimentalisme c’est justement de cacher la vérité qui choque ? Ne croyez-vous pas qu’il est plus juste de supprimer l’avortement plutôt que des photos d’avortement ? Ne croyez-vous pas que c’est le fait de cacher ces images qui banalise l’avortement et non l’inverse ?

  8. On connaît la parole “Malheur à celui qui sacndalise”… Le problème en matière de propagande anti avortement, c’est que nous nous opposons à un scandale silencieux et sournois, par des moyens eux-mêmes objets de scandale plus retentissant (commandos, opérations “coup de poing” etc…).
    Maintenant, il y a des causes qui sans le légitimer, ou l’excuser, expliquent le déploiement de tels moyens, surtout lorsqu’il s’agit d’un génocide organisé dans le silence général le plus coupable.
    Nos actions en la matière ne sont dictées que par l’urgence de faire prendre conscience aux gens de ce qu’est l’avortement. Mais servons-nous plutôt de moyens de vie, que par les tristes dépouilles des innocents que nous pleurons.
    Si nous sommes chrétiens, c’est la vie que nous défendons, c’est le pardon que nous prônons, et c’est par la Charité que nous agissons.

  9. …et cette Charité passe par la Vérité !

  10. Il faut parfois montrer…
    En 1945 les films des camps nazis ont choqué ceux qui ne croyaient pas les récits d’avant-guerre;les Japonais ont diffusé des reportages d’accidents de la route;des magazines divulguent des images de famines, de massacres ethniques.La liste est longue!Il faut parfois montrer le cri silencieux des innocents!

  11. Dans ce cas toutes les femmes qui font des bébés alors qu’elles n’en veulent pas ou ne peuvent pas assumer devraient payer une amende ou faire de la prison… Ceci afin de ne plus banaliser l’acte de conception d’un enfant.
    Sachant en plus que les preservatifs et la pillule existe, il est inconcevable de faire un enfant si on n’en veut pas !
    Ensuite pour les malheureuses qui serait quand meme enceinte, il faut les obliger a elever leur enfant. Pour cela il faudra leur fournir un logement, des allocations afin qu’elles aient les moyens materiels pour eduquer leur enfant !
    Il faut responsabiliser les gens, mais il faut soi-meme être responsable. Une fois que le bébé est venu au monde, il ne faut pas oublier qu’il faut des moyens materiels et financiers pour son education…

  12. Je suis d’accord avec Landeau. Il faut aussi savoir montrer la réalité de l’avortement pour que les gens prennent de conscience de cet acte.
    Si l’antisémitisme bourgeois a été déshonoré, comme l’a dit Bernanos, c’est en grande partie à cause de la diffusion des images de la Shoah. Les gens ont réellement pris conscience des conséquences de ce que cette “haine ordinaire” a pu engendrer.
    C’est la même chose pour l’avortement. Aujourd’hui les médias boycottent ces images horribles et dissimulent la réalité sous l’acronyme froid “IVG”. C’est un mensonge atroce que n’est pas sans rappeler le “nuit et brouillard” des nazis.

  13. D’où l’importance d’avoir une politique familiale digne de ce nom.
    La famille est l’un des thèmes “non négociables” que nous demande de défendre Benoît XVI.
    Car la famille est la cellule de base de la société.

  14. Je voudrais juste donner un témoignage : mon père était chirurgien gynéchologue. Il n’était pas croyant mais vivait en vérité le serment d’hypocrate qui à l’époque n’avait pas été emputé.
    Lorsqu’une patiente venait lui demandait de l’avorter, au lieu de grands discours, il lui montrait le fameux “petit livre rouge de l’avortement” dont les photos ne cèdent en rien à celles-ci.
    La plus part de ses clientes ressortaient en pleurs de son cabinet en disant “je ne savais pas, je ne savais pas, jamais je ne ferais une telle chose…”
    Trop de femmes encore pensent qu’elles vont se faire enlever une excroissance et je crois à la vertue (la force) de telles photos pour dissuader…
    quelle femme en puissance d’être maman peut resister aux “p’tits pieds…”

  15. @jp
    «
    On interdit l’avortement… OK
    Mais qui s’occupera des bébés puisque les mères n’en veulent pas ?
    Vous peut-être ?
    »
    Pourquoi pas ? Il y a tant de couples qui veulent adopter des nouveaux nés et qui sont obligés d’aller les chercher à des milliers de kilomètres de là parce qu’il n’y a pas d’enfants adoptables en France.
    «
    Les bébes ont aussi le droit de grandir dans la dignité, dans une famille qui les aime et pas dans des orphelinats….
    »
    Ils ne grandissent dans un orphelinat que s’ils ne sont pas adoptables (notamment lorsque la mère refuse de les abandonner. On peut penser que si elle était prête à le tuer, elle devrait être prête à le laisser être adopté.

  16. Ces clichés proviennent en partie du site de la Trève de Dieu, mouvement pro-vie américain qui ne fait pas dans la dentelle.
    Certaines vues sont ainsi objectivement de macabres mises en scène (débris de foetus posés sur une pièce de monnaie américaine ornée du mot “liberty”).
    Mais ces photos, pour choquantes qu’elles soient, ont au moins le mérite de nous mettre face à nos responsabilités.

  17. On ne peut pas fonder une société sur l’extermination des plus faibles; ces 250.000 sacrifices humains par an resteront le plus grand scandale du 20éme et du 21éme siécle.
    Nous vivons une époque où les linéaires de pâtés pour chiens occupent 2 fois plus de place dans les grandes surfaces que ceux consacrés aux soins des bebes; où il existe des cimetiéres pour chiens et chats quand les bébés broyés vivants dans le ventre de leurs méres sont incinérés ensuite au milieu des déchets dans des fours crématoires.
    La bête immonde a toujours besoin de plus de victimes. A qui le tour, bientôt ?

  18. Je suis plutôt favorable au point de vue de Benoît :
    1- Ces images sont des horreurs et nous ne voulons, nous ne voulons plus, de ces horeurs pavanées sur les murs et jetées à nos yeux, et au yeux de nos enfants.
    2- la ‘foldingue avec ses poupées ensanglantées’, fut et reste une grande victoire psychologique de l’adversaire. Il y a un an (ou 2) aux mâtinés de Fransseculture il nous l’ont encore sorti. Je suis persuadé que c’était une comédienne. Ca ne ressemblait en rien à Radio Courtoisie, Le Salon Beige, ou autre sîtes/blogs catholiques, de droite ou pro-vie. Une comédienne en casting, j’en suis sûr. L’adversaire en redemande.
    Par contre il reste vrai que l’image intolérable de l’avorton résume bien ‘la problématique’ qui se pose, et impressionne; elle est le premier rempart à surgir dans l’esprit en proie à ‘la question’, et peut-être le plus puissant. Au delà de l’information pure, indispensable, notre société écolibretée-fleur magique-bien pensance agnostique, de gouvernement, serait très efficacement influencée si on parvenait à lui apprendre que l’ADN du petit avorté reste présent dans le sang et le corps de la femme pendant +ieurs années (2ou3 il me semble), qu’elle n’en est pas ‘libérée’, qu’on ne se ‘débarasse’ pas de l’enfantement quand il a été initié.
    (puis expliquer la différence entre l’abstinence et le préservatif, dire que l’acte d’amour n’est jamais gratuit ni inconséquent. Parler mariage=assumer)
    (n.b. je n’ai même pas regardé ces images…)

  19. Les gens sont saturés d’images sanglantes…
    Elles ne peuvent (et doivent)servir que dans l'”urgence” (la jolie histoire de Maguelonne)
    Je ne crois pas au réveil des consciences par le choc des photos.Nous avons dépassé ce stade, dans trop de causes les photos ont été manipulées.
    Eduquons nos filles, nos garçons.Montrons à l’école de jolies images d’échographie, certains des merveilleux films sur le développement du foetus.Que personne ne puisse dire qu’un foetus n’est pas une personne.

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