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Culture de mort : Avortement

L’avortement sera-t-il à l’avenir un devoir ?

Extrait de la réflexion du Père Brice de Malherbe, théologien, et du Père Matthieu Villemot, philosophe au Collège des Bernardins, sur l'évolution de l'avortement en France, pour Liberté politique :

"Finalement, d’une tolérance, puis d’un droit, l’avortement tend à devenir la seule réponse supportable aux questionnements des femmes enceintes, presque un devoir. Banaliser l’avortement dans le droit et vouloir réduire au silence tout questionnement sur cette pratique revient à combiner pour le pire les excès du libéralisme et du socialisme : d’une part l’individu impose ses désirs à la collectivité quelles qu’en soient les conséquences, de l’autre on use de la puissance étatique pour forcer les consciences à se lier à l’idéologie dominante. (…)
 
Plutôt que d’accentuer la fuite en avant caractérisant sur cette question les gouvernements de droite comme de gauche depuis de trop nombreuses années, il conviendrait de mobiliser les efforts de tous pour réfléchir aux moyens de sortir d’un phénomène minant sourdement la paix sociale. Certes, ce dialogue sera difficile tant les positions sur le sujet peuvent être éloignées. Mais la mission d’un gouvernement n’est-elle pas d’aider à surmonter les conflits par le dialogue et non d’accentuer les divisions en discréditant une partie de la population ?"

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9 commentaires

  1. Triste jour que celui-ci qui marque d’une pierre noire notre droit qui autorise à présent la mise à mort annuelle de centaines de milliers d’enfants innocents au seul motif qu’ils ne sont pas désirés ou qu’ils sont “non conformes” au désir de leur mère, alors même que celle-ci n’est pas forcément dans une situation de détresse, et que toutes les autres solutions visant à préserver la vie n’auront pas été tentées..
    Honte à ceux de nos députés, tant de gauche que de droite, qui ont ainsi mis notre pays sur la pente vertigineuse du totalitarisme eugénique, le pire qui soit, et qui acceptent de voir bientôt condamnés ceux qui voudront s’y opposer, et parmi ceux-ci, les médecins en premier qui ont pourtant pour vocation de sauver la vie et non de donner la mort !.
    Honte aussi à la ministre qui a trahi les propos et les intentions de Simone Veil sans que celle-ci ait jamais été invitée à se prononcer.
    J’ai honte pour mon pays; honte à en pleurer.
    Et j’ai peur; oui j’ai peur car je ne sais plus où s’arrêtera le feu dévorant de cette culture de mort au sein de notre société qui tue les enfants, les malades et les vieux lorsqu’ils nous dérangent..
    Dies irae…

  2. Peut-être mais la tactique est grossière et rappelle des méthodes d’il y a cinquante et quelques années.A Alger lorsque le gouvernement français local décidait d’interdire une manifestation pro-FLN pour éviter un clash avec les pied-noirs , la manifestation interdite avait lieu avec femmes et enfants en tête brandissant les drapeaux FLN. Bien sûr ,l’interdiction tombait d’elle-même.Ajoutant au discrédit de l’Autorité.
    Que font Hollande et Ayrault avec leurs programmes de “mariage pour tous” et d'”avortement- droit inaliénable” ?Ils les confient à Mesdames Taubira et N.Belkacem, ainsi les opposants sont d’emblée rejetés, en plus d’être rétrogrades, dans le racisme ordinaire. Ce qui paralyse plus d’un député.

  3. Directeur National Handicap au sein d’une grosse association Nationale, je m’interroge également sur les conséquences pratiques de cette loi. En effet, aujourd’hui la plupart des établissements accueillant des personnes handicapées sont financés par l’État.
    Le raisonnement cynique qui risque d’advenir est le suivant: à partir du moment où l’avortement devient un droit et par conséquent une “liberté”, il revient à la femme d’assumer la responsabilité de laisser vivre un enfant handicapé alors que la société lui avait donné la possibilité de l’éliminer. Etant donné qu’elle a usé de cette liberté, elle doit en assumer les conséquences et assumer ses choix, il n’y a donc pas de raison que la solidarité nationale intervienne vis à vis de cette personne.
    On m’objectera que ce raisonnement aurait pu être déjà tenu du fait de la possibilité d’avorter jusqu’au dernier jour dans les cas médicaux. Mais cela relevait de situations d’exception alors que cette loi promulgue un droit et donc une généralisation. Or ce droit introduit une “contreculture abortive” qui permettra à très moyen terme de pointer du doigt ceux qui la refuse.
    Le questionnement sera identique avec l’euthanasie. Lorsque celle-ci sera légalisée le risque est particulièrement grand de voir les subsides des maisons de retraites (EHPAD) conditionnées à l’acceptation de l’euthanasie au sein de l’établissement.
    Cordialement,

  4. L’opinion s’indigne seulement quand l’avortement est selectif selon le sexe de l’enfant souvent une fille. Mais quand l’avortement est au nom du sacro-saint droit des femmes à diposer de leur corps l’enfant ne l’est plus…

  5. Libéralisme et socialisme poursuivent le même but: faire de l’homme un objet soumis grâce à la pression psychologique.
    Pour le libéralisme l’homme devient un consommateur docile grâce à la publicité.
    Pour le socialisme l’homme devient un électeur docile grâce à une information politique savamment dosée.
    Dans l’un et l’autre cas, les médias sont le moyen d’action.
    Est-ce étonnant si les grands médias et les journaux appartiennent à des milliardaires ou à l’état?

  6. Le Comité de salut public voulait un système de dépopulation en France, ramener la population de 25 millions à 14 millions avec l’appui de Robespierre, aujourd’hui ça continue : guerres, avortements, euthanasie, les mêmes fous produisent les mêmes crimes.

  7. Ces pères auraient dû dire cela à nos évêques au moment de la discussion de la loi Veil, pour les convaincre de s’y opposer avec vigueur. La mollesse épiscopale nuit gravement à la santé des catholiques!

  8. @T.C.
    Je crains énormément que votre analyse sonne juste et ne soit que trop prémonitoire et peut-être pour dans pas très longtemps en regard de la vitesse de destruction du pays mise en œuvre par ce gouvernement ignoble.

  9. La liberté de la femme passe par la mort de ses enfants

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