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Culture de mort : Avortement

L’avortement, que de douleurs…

Deta_2 Oh oui, et même si on a déjà évoqué ici ou des témoignages de grande détresse de futures mamans, la souffrance de la mère est à chaque fois nouvelle, terrible, recommencée quand meurt un enfant innocent…

Cette fois c’est sur leur blog que ces jeunes femmes nous font partager la douleur éprouvée après l’avortement de leur enfant. Il y a d’abord ce blog qui cherche à présenter l’avortement dans ce qu’il a de terrible, de tragique. Puis il y a ceux de ces jeunes femmes :

  • "Où es tu ti ange?" s’interroge celle-ci, qui finit par écrire :

"Petit ange pour toi on se bat, pour toi on vit, pour toi on sourit, on
réussit, on s’effondre plus car rien n’est plus dur que ce qu’on a vécu
avec toi…" ;

"Pourquoi on nous a pas expliquer les aides? PourquOi? PourquOi?
J’aurais telement voulus me poser toute ces questions avant?! Ma p’tite
princesse aurais 6 mOis, et tout les jours je réfléchis a ce que je
serais en train de faire avec elle, et son papa, ma famille et au lieu
de ça je pleure sans cesse".

  • "Pardonne moi,mon bébé" sont les derniers mots de cette maman, plus de 18 mois après son avortement ;
  • "Maman m’a fait mourir" en dit suffisamment long sur la détresse de la maman qui écrit à la place de son enfant ;
  • Il y a quelques jours, cette autre maman écrivait : "mon pti ange que j aurai aimer que tu sois prés de moi, tu aurait deja 3 mois … je t aime si fort, maman t oubli pas bébé….".

Pour le 40ème anniversaire de l’encyclique Humanae Vitae, Benoît XVI disait aujourd’hui dans un discours d’anthologie :

"On assiste hélas toujours plus souvent à de tristes événements qui
impliquent des adolescents, dont les réactions manifestent une
connaissance incorrecte du mystère de la vi
e et des implications
risquées de leurs gestes. L’urgence de la formation, à laquelle je fais
souvent référence, voit dans le thème de la vie l’un de ses thèmes
privilégiés.

Je souhaite vraiment que l’on réserve notamment aux jeunes une
attention toute particulière
, afin qu’ils puissent apprendre le
véritable sens de l’amour et se préparent pour cela avec une éducation
adaptée à la sexualité, sans se laisser distraire par des messages
éphémères qui empêchent d’atteindre l’essence de la vérité qui est en
jeu".

Écoutons  sa voix pour agir dans la Cité : que de vies d’enfants interrompues et de mères effondrées !
Sachons aussi aller vers ces jeunes femmes et les réconforter dans la Charité comme le font si bien certaines associations (Agapa, Mère de miséricorde, etc.).
En ce mois de Marie, tournons-nous pour ces jeunes femmes, gémissant et pleurant dans cette vallée de larmes, vers notre Reine, notre vie, notre douceur et notre espérance.

Guillemette Morena

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4 commentaires

  1. Dernièrement j’ai assisté à une soirée, animée par Mère de Miséricorde.
    Soirée remplie d’amour, sans aucun jugement, avec de l’aide donnée avec abondance et beaucoup d’écoute.
    Je félicite ces bénévoles, qui aiment énormement.
    Lala

  2. C’est courageux de faire un blog pour éviter à d’autres de tomber dans le même piège. A noter à la lecture des sites, visiblement la plupart de ces filles n’ont pas un profil BBR. Est on plus proche de la vie quand on est issu de milieux populaires ou autres…? Des exemples à suivre ? Ou ce n’est pas un avis politiquement correct….à Droite !

  3. Je n’ai pas tout lu, mais enfin ce qui est stupéfiant c’est que la plupart de ces femmes sont étonnées d’être enceintes et se demandent pourquoi. Pourquoi elles ?
    A quoi sert toute cette éducation sexuelle bientôt obligatoire dès la maternelle si elles ne savent pas ce que savaient les plus sottes des oies blanches de jadis ?
    Ou alors ces confessions sont inconsciemment trafiquées. J’écris inconsciemment parce que la douleur est réelle.

  4. A la lecture émouvante de ces blogs, on ne peut être que bouleversé par tant de si longues souffrances et par tout ce gâchis de l’amour que ces jeunes femmes ont instinctivement dans les tripes.
    Plus que jamais, le problème ne semble pas celui à la sauce féministe, du droit de disposer de son corps et de savoir si le foetus est ou non un être vivant. Non, il est celui de l’abandon affectif de la famille, du choix entre l’amour pour son bébé et celui pour le “chéri”, la peur de l’avenir… Les solutions sont socio-économiques dans tant de cas! Ouvrons des centres d’accueil, comme la maison Magnificat, pour combattre l’avortement.
    Le deuxième drame qui nourrit l’avortement est celui de l’immaturité, de l’irresponsabilité de tous ces garçons. Des décennies de pilules et de préservatif… où la fécondité est l’affaire exclusive des filles qui n’ont qu’à gérer. Non, à nous de présenter la paternité comme virile, de parler de la grandeur du rôle du père, à tous ces garçons qui n’en ont pas connu, à cause du divorce ou, enfant unique, n’ont jamais vu leur père se pencher avec une mâle fierté sur un berceau. Quel énorme chantier!
    Oui, normalement c’est aux femmes de rendre père les hommes, mais là, c’est trop lourd pour elles: c’est à toute la saine jeunesse masculine de France de se montrer dans la rue, le métro, partout, père et fier de l’être.

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