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Culture de mort : Avortement

“L’avortement originel et la vaccination finale sont liés par une « chaîne du mal » à laquelle on ne doit absolument pas participer”

Le site internet « Le Glaive de la Colombe » réunit des chroniqueurs catholiques, laïcs, clercs et consacrés, souhaitant partager librement leurs réflexions, humeurs et intuitions, en vérité et simplicité. Son administrateur, qui signe sous le pseudonyme de « L’Abbé », est un prêtre catholique diocésain. Il a été interrogé par Le Media en 4-4-2. Extrait :

[…] Je vous propose d’évoquer les fameux « vaccins ». Dans une note publiée le 21 décembre, le Vatican explique qu’il est « moralement acceptable d’utiliser des vaccins contre le Covid-19 pour lesquels des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés ont été utilisées dans le processus de recherche et de production ». Est-ce votre avis ?

N’étant ni théologien, ni moraliste et encore moins médecin, je me garderai ici d’une position définitive, mais, en l’occurrence, il semble s’agir moins de « vaccins » que d’expérimentations précipitées par des intérêts mercantiles et menaçant gravement notre capital génétique. Si nous étions face une maladie mortelle, dépourvus de traitement alternatif, la thérapie génique, pourvu qu’il s’agisse vraiment de thérapie, s’envisagerait peut-être mais ce n’est justement pas le cas. On peut donc légitimement considérer comme déraisonnable de recourir à des moyens si aléatoires pour un risque si minime. Quant au recours à des cellules de fœtus avortés, la récente contribution de Don Pietro Leone à ce sujet, publiée par Rorate Caeli et traduite par Jeanne Smits me semble pertinente : l’avortement originel et la vaccination finale sont liés par une « chaîne du mal » à laquelle on ne doit absolument pas participer et que l’on doit même combattre comme une des ces « structures de péché » dénoncées par Jean-Paul II. Malheureusement, ce combat s’étend bien au-delà des « vaccins »puisque l’industrie cosmétique et la chirurgie plastique notamment n’ont pas hésité à recourir aux mêmes « produits ».

Le virus qui circule le plus actuellement n’est sans doute pas le Covid mais celui de la peur. Il suffit d’allumer une chaîne d’info en continue pour être effrayé soit par cette « crise sanitaire », soit par l’impact des médias sur la santé mentale des Français. Quel rôle joue la foi et la croyance dans le fait de se persuader qu’on va tomber malade, ou au contraire que ce virus n’est pas si grave et qu’il n’y a aucune raison qu’il nous affecte ?

A l’image du choléra dans Le Hussard sur le Toit, la peur du Covid tue probablement davantage que le Covid lui-même. Dès le début de l’épidémie, le Pr Raoult déclarait redouter moins le virus que les mesures sanitaires inadéquates que l’administration ne manquerait pas de prendre. Nous n’avons pas été déçus du résultat d’autant plus pitoyable que le climat anxiogène savamment entretenu contribue à diminuer les défenses immunitaires comme la faculté de raisonnement des esclaves du système médiatique. « Tout homme bien portant est un malade qui s’ignore » ; mais comme on n’enseigne plus Jules Romains, on se laisse mener par le premier Knock venu. Voilà pour la croyance. Quant à la foi, fondée sur la résurrection du Christ, promesse de la nôtre (« Si le Christ n’est pas ressuscité…vaine est votre foi », 1Corinthiens, XV, 14), elle devrait inciter les catholiques à ne pas craindre la maladie et même la mort, qui, vue surnaturellement, marque le moment béni du face à face avec Dieu. Qu’avons-nous finalement à faire de mourir plus tôt ou plus tard, puisque cette séparation du corps et l’âme, aussi douloureuse soit-elle, n’est que temporaire ? Ceci ne signifie pas s’exposer à la mort inconsidérément mais vivre chaque jour comme une grâce, dans l’abandon et la confiance en un Père tout-puissant et provident. Malheureusement, la prédication traditionnelle des fins dernières n’est plus guère entendue : il ne faut donc pas s’étonner que bien des catholiques en oublient le Ciel et l’excellence de leur filiation divine pour se conformer aux illusions mondaines d’aujourd’hui.

Quel(s) conseil(s) pouvez-vous donner à ceux qui nous liront et qui vivent mal moralement cette épreuve ?

Ce n’est pas au Média en 4-4-2 que j’apprendrai que la colère, ce surcroît d’énergie propre à la défense contre un mal présent, s’enracine dans l’amour : « Mme Marcel » défendant sa progéniture contre l’oppression sanitaire en est une excellente illustration. En fait, l’adversité nous donne l’occasion d’apprendre ou de réapprendre à aimer, à aimer ce qui mérite d’être défendu. « Il y a du bon en ce monde et il faut se battre pour cela », nous enseigne Sam Gamegie le Brave, qui tire sa force de l’amour de sa terre et de ses proches. Le Seigneur des Anneaux nous offre d’ailleurs une analogie assez juste de ce que l’on nous fait subir : s’étant laissé empoisonner le corps et l’esprit, le roi du Rohan est reclus, manipulé et rendu insensible aux malheurs de sa famille comme de son peuple. Théoden ne sortira de cette apathie morbide qu’au rappel providentiel de ce qu’il est, de sa gloire et de sa force. A son exemple, chassons de chez nous les intrigants à la solde de puissances apatrides, chérissons nos femmes et nos enfants, renouons des alliances véridiques car « voici venue l’heure de tirer l’épée ensemble ». Le Média en 4-4-2 y contribue comme chacun peut le faire, avec les moyens et les talents dont il dispose. Pour le reste, ce qui ne dépend pas de nous ou est hors de notre portée, abandonnons-nous à la Providence qui, dans l’histoire de l’humanité et particulièrement de la France, a si souvent pris le visage de la Sainte Vierge. « Belle comme la lune, resplendissante comme le Soleil, terrible comme une armée en bataille » (Cantique des Cantiques, VI, 9), Son amour maternel nourrit une détermination absolue contre tout ce qui porterait atteinte au bonheur de Ses enfants. […]

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9 commentaires

  1. Un autre avis intéressant…avec les limites de la traduction automatique, à moins de parler italien.
    https://www.corrispondenzaromana.it/intervento-del-filosofo-josef-seifert-sulla-liceita-della-vaccinazione/

  2. “Le paiement originel des cotisations sociales et l’avortement final sont liés par une « chaîne du mal » à laquelle on ne doit absolument pas participer”
    Si vous êtes d’accord, ce que je peux concevoir en poursuivant la conclusion antivaccinale, la vie va devenir compliquée !

    • Puisqu’on nous prélève d’office (sans notre avis) ces cotisations sociales, finançant l’avortement légalisé, et quelques autres s… immorales, acceptons donc tout le mal qu’on nous impose.
      Telle semble être la conclusion de vos arguties, cherchant à décourager les résistants à la culture de mort.

      Ce qu’il nous reste de libertés pour refuser de participer au mal, doit être utilisé.

      • Je ne cherche absolument pas à décourager les résistants à la culture de mort. Je cherche simplement à respecter la logique. Si toute participation même lointaine et involontaire à l’avortement est immorale le caractère obligatoire de la participation n’y change rien. Vous n’avez pas le droit d’apostasier avec un pistolet sur la tempe. Soit on accepte ou du moins on tolère le vaccin (dans le principe, personne ne vous oblige à vous faire vacciner pour le moment) et le paiement des cotisations sociales, soit on refuse les deux.

    • Oui la vie est compliquée évidemment, c’est bien pour cela qu’il faut dénoncer les faits, dénoncer le mal et le combattre.

      Et ne pas faire l’autruche

      • Je suis bien d’accord avec vous ; il faut dénoncer le mal mais cela n’empêche pas de se faire vacciner… tout en continuant à dénoncer le mal. Cela étant dit sur le plan moral. Sur le plan médical c’est plus compliqué. Il faudrait connaître la mortalité exacte de la vaccination par tranche d’âge et la mortalité exacte de la maladie par tranche d’âge et en fonction des comorbidités.

  3. Le vaccin Curevac n’utilise pas de lignées cellulaires issues d’un avortement. Il ne fait pas partie de cette chaine du mal (le vaccin de l’Institut Pasteur, s’il avait pu sortir, n’aurait pas posé ce problème non plus)

  4. Humblement, je me dis que le Bon Dieu a bien fait les choses comme tout ce qu’IL fait et nous avons un système immunitaire un cerveau des cellules grises etc etc à quoi peuvent-ils servir ? Il y a eu choléra, peste, grippe espagnole etc etc sans parler d’autres miasmes, comme la Malaria et tant et tant et puisque nous sommes capables encore à ce jour d’écrire sur un blog c’est que nous sommes vivants, que nous avons eu une lignée d’ancêtres qui sont passés avant nous et qui ont eu la grâce de nous donner naissance. C’est Dieu qui décide de tout. Remettons tout entre Ses Mains et nous serons bien.
    Les péchés des hommes amènent les châtiments des nations.

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