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Culture de mort : Avortement / Institutions internationales

L’Association Médicale Mondiale menace l’objection de conscience et le respect de la vie

Capture d’écran 2018-04-25 à 19.38.13Fondée en 1947 en réaction aux expérimentations médicales nazies, l’Association médicale mondiale (AMM) est aujourd'hui sur le point d'adopter un texte remettant en cause ses propres principes. Un projet de « Déclaration sur l'avortement médicalement prescrit (IMG) » pourrait en effet affaiblir le positionnement éthique de cette association internationale au détriment de l'indépendance des médecins et de la protection des enfants à naître.

L'ECLJ a écrit à toutes les organisations nationales de médecins, membres de l'AMM, pour les inciter à amender ce texte à l'occasion de la session du Conseil de l'organisation qui a lieu cette semaine à Riga (Lettonie), puis de l'Assemblée générale prévue en octobre 2018 à Reykjavik (Islande). Les discussions ne sont malheureusement pas publiques. L'ECLJ a néanmoins pu consulter un projet de « Déclaration sur l'avortement médicalement prescrit (IMG)». Dans son état actuel, il est la source de deux inquiétudes :  

  • Il limite le droit à l'objection de conscience, en déclarant que les médecins pourraient être contraints d'effectuer eux-mêmes des avortements dans certaines circonstances. Ceci contredit la raison d'être de l'AMM, qui est «d'assister et d’agir pour le compte des médecins que l’on empêche d’exercer dans un contexte éthique»*.
  • Il supprime la phrase «l’AMM demande au médecin de préserver le respect de la vie humaine» ainsi que la référence à «l'enfant à naître». Pourtant, le texte fondateur de l'AMM – la Déclaration de Genève adoptée en 1948 – affirmait le devoir de tout médecin de «maintenir le plus grand respect pour la vie humaine dès la conception».
Dans son courrier, l'ECLJ a demandé à chaque organisation nationale de médecins de maintenir les principes éthiques fondateurs de l'AMM, conformément au droit international des droits de l'homme. L'ECLJ tient à cet égard à rappeler que le droit à l'objection de conscience est une composante essentielle du droit fondamental à la liberté de conscience. Par ailleurs, il n'existe aucun « droit à l'avortement » en droit international mais seulement un droit au respect de la vie.

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4 commentaires

  1. Curieux devenir de certains mouvements, nés en réaction au nazisme, et qui finissent par adopter des positions qui ne sont pas sans rappeler “les heures les plus sombres de notre histoire” !

  2. Lorsque l’ont sait que par exemple l’hôpital ” mon d’or ” de “quré teil” est un repaire maçonnique du grand orient de la rue cadet, ou même la GLNF est rejetée et persécutée ………… plus rien d’étonnant !!!!

  3. Le mot “médical” est visiblement de trop…

  4. Bonjour, je rappelle aussi, aspect peu connu, que les pharmaciens n’ont pas le droit à l’objection de conscience! Ils ont dans l’obligation d’acheter médicaments et dispositifs médicaux pour les avortements.

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