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L’article du New York Times décrypté

Lu sur Benoît-et-moi qui effectue un excellent travail de réinformation :

"Les faits sont un peu différents. Vers 1975, le Père Murphy a été accusé d'abus particulièrement graves et méprisables dans un pensionnat pour des mineurs sourds. Le cas a été signalé sans délai aux autorités civiles, qui n'ont pas trouvé de preuves suffisantes pour poursuivre Don Murphy. L'Eglise, en l'occurrence plus sévère que l'Etat, continua pourtant avec persistance à enquêter sur Don Murphy et puisqu'elle soupçonnait qu'il était coupable, à limiter de différentes façons l'exercice de son ministère, bien que les accusations portées contre lui avaient été abandonnées par la magistrature.

Vingt ans après les événements, en 1995 – dans un climat de fortes polémiques autour des affaires de "prêtres pédophiles" – l'archidiocèse de Milwaukee jugea bon de signaler le cas à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. L'information était liée à des violations de la discipline de la confession, du ressort de la Congrégation, et n'avait rien à voir avec l'enquête civile, qui avait eu lieu et s'était conclue il y a plus de vingt ans. Il convient également de noter que, dans les vingt années antérieures à 1995, il n'y avait pas eu de faits nouveaux ou de nouvelle accusation contre Don Murphy. Les faits débattus étaient encore ceux de 1975. L'archidiocèse signala même à Rome que Don Murphy était mourant. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi ne publia certes pas de documents, ni ne fit de déclarations publiques vingt ans après les faits, mais recommanda que l'on continuât à restreindre les activités pastorales de Don Murphy et qu'on lui demande de reconnaître publiquement sa responsabilité. Quatre mois après l'intervention de Rome, Don Murphy mourut.

Ce nouvel exemple de journalisme poubelle confirme comment fonctionnent les «paniques morales». Pour salir la personne du Saint-Père, on remue un épisode d'il y a trente ans, connu et discuté par la presse locale déjà au milieu des années 1970, dont la gestion – pour autant qu'elle relève de ses compétences, et un quart de siècle après les faits – par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a également été canoniquement et moralement irréprochable, et bien plus sévère que celle des autorités de l'Etat américain."

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2 commentaires

  1. J’écrivais ceci à une amie aujourd’hui : “Depuis plusieurs jours, on essaie de relier Benoît XVI à la cochonnerie, en vain, mais on essaie de présenter les faits comme s’ils étaient en sa défaveur, sans les recadrer et les expliquer… Jamais un Pape n’aura autant été attaqué ! Calomnions, ensuite plus personne n’acceptera qu’il s’élève contre la montée de l’immoralité, voilà le but des journaleux dont le bouseux pseudo-catholique Golias ! Et une fois que son “compte sera réglé”, si cela arrive, ce sera au tour de toute la morale chrétienne…
    Le Pape dit que les Amérindiens attendaient le message du Christ, on dit qu’il est impérialiste ; etc. Jamais vu un tel déferlement médiatique contre un homme, surtout pas contre les Cohn-Bendit et Polanski, ce dernier ayant même droit à la bienveillance de notre “président”…”

  2. Merci de rétablir les faits!
    Au milieu de cette foule haineuse, comme celle qui hurlait à Ponce Pilate: “À mort, crucifie-le!”, il y a de vrais défenseurs du Vicaire du Christ!

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