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Institutions internationales / Pro-vie

L’arrêt de la CEDH marque l’échec du Planning familial a imposer un “droit” à l’avortement

Jeanne Smits a analysé l'arrêt de la CEDH sur l'affaire irlandaise. Comme précisé plus haut, la CEDH n'a pas condamné l'interdiction de l'avortement par l'Irlande, comme ont tenté de le faire croire certaines dépêches.

I "malgré quelques bémols, il faut saluer ce refus de se laisser intimider par les arguments de l'avocate du Planning familial qui défendait le point de vue de  trois femmes qui se plaignaient d'avoir été «contraintes» d'aller avorter en Angleterre et qui demandaient réparation pour le dommage moral – peur de la stigmatisation, frais excessifs, inconfort du voyage, etc – dont elles s'estimaient victimes.

L'avocate en question étant celle du Planning familial – paradoxe, elle était visiblement enceinte lorsqu'elle plaidait, comme je l'avais raconté dans mon compte-rendu d'audience, ici – il faut bien comprendre que cette affaire peut être comprise comme une manœuvre pour imposer le droit à l'avortement au nom des instruments internationaux et à en faire, pas à pas, un droit de l'homme universel. Et que cette manœuvre n'a pas fonctionné. […] Je vous laisse donc pour l'heure avec cette affirmation importante pour la protection et la défense de la vie (même si une certaine forme de possibilité d'accès à l'avortement en Irlande ou à l'étranger est invoquée pour la justifier) :

227.  Aussi la Cour conclut-elle que les restrictions litigieuses poursuivaient le but légitime de protéger la morale, dont la défense du droit à la vie de l’enfant à naître constitue un aspect en Irlande.

La reconnaissance d'un droit de l'enfant à naître, dût-il être mis en balance avec celui, supposé, de la mère, constitue une bonne surprise et même une première devant la CEDH qui au fil des décisions parcellaires avait institué une tendance inverse."

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4 commentaires

  1. Difficile de comprendre où est le paradoxe à voir une avocate enceinte plaider pour le planning familial. Cette organisation promeut la maîtrise des naissances, pas leur disparition…

  2. La Fédération internationale du Planning familial est le premier pourvoyeur mondial d’avortements.
    En l’occurrence, son avocate plaidait pour le droit de trois femmes d’avorter dans leur pays de résidence, au motif que l’avortement en Angleterre leur avait causé trop de tracas.
    Bilan : 3 morts directement liées à l’affaire, plus un manœuvre pour faire légaliser l’assassinat des tout-petits en Irlande.
    Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ?

  3. rien de plus que l’honnêteté de base: reconnaître que le planning familial ne promeut pas l’arrêt de la reproduction, mais sa maîtrise.
    être malhonnête est contre-productif pour notre propre cause.
    [Avant de parler de malhonnêteté : où avez-vous lu que le PF promouvait l’arrêt de la reproduction ? MJ]

  4. comment interpréter autrement le terme de “paradoxe” appliqué au fait que l’avocate du PF soit enceinte? il n’y a aucune contradiction entre la grossesse de cette avocate et la cause qu’elle défend, contrairement à ce que l’article semble insinuer.
    [Le “paradoxe” relève le cynisme de la situation : une femme enceinte plaidant pour condamner un Etat qui a refusé le meurtre de 3 enfants à naître. MJ]

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