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Pays : International

L’Algérie n’est jamais parvenue à atteindre l’autosuffisance alimentaire depuis l’indépendance

Oumma.com est un site web à vocations culturelle et informative destiné à la communauté musulmane francophone. En décembre 2017, il publiait un article critiquant la gestion de l'Algérie post-1962 :

"L’Algérie n’est jamais parvenue à atteindre l’autosuffisance alimentaire en raison de choix économiques catastrophiques au lendemain de l’indépendance, qui ont sacrifié son agriculture, au profit d’une politique du développement des hydrocarbures. Ces mauvais choix ont contraint ce pays à tout importer, y compris des fruits et légumes,  pour une facture alimentaire totale, évaluée à plus de 10 milliards de dollars.

L’Algérie avait pourtant à la fin des années 40 une agriculture florissante, comme le démontre le reportage ci-dessous de la télévision française. La voix-off de ce reportage rappelle avec enthousiasme que

“L’Algérie récolte à profusion pommes de terre, carottes, artichauts, pois, haricots verts, tomates lorsqu’en France les vergers fleurissent à peine. Les courriers d’Algérie transportent des cerises, des abricots que le soleil a fait mûrir en avance et qui sont en Europe les annonciateurs du printemps. Et quand le verglas et la neige recouvrent les campagnes européennes, les clémentines, les citrons, les oranges, dates au goût de miel mettent sur les tables par leur couleur un rayon de soleil. Citons quelques chiffre: au cours de l’automne et de l’hiver 47 et 48, l’Algérie a exporté 900 000 quintaux d’agrumes, 200 000 quintaux de dattes, 350 000 quintaux de figues sèches. Au cours de l’année tout entière plus de deux millions de quintaux de fruits et de légumes frais, pendant le seul printemps de 1948, 700 000 quintaux de pommes de terre nouvelles ont été importées d’Algérie”.

Algerie-eco se désole de l'incapacité actuelle de l'Algérie à développer son agriculture :

"L’Algérie est, en effet, un des plus gros importateurs de céréales au monde. Des céréales destinées, aussi bien, à l’alimentation de la population (blés, farine etc.) qu’à celle des animaux (maïs, orge etc.). La demande nationale estimée à 8 millions de tonnes par an n’est couverte qu’à environ 30% par la production domestique. Les dépenses d’importations sont de ce fait ruineuses (800 millions d’euros uniquement pour les céréales importées de France) et l’intérêt de développer une industrie agroalimentaire à base de céréales (pâtes, biscuits, farines lactées etc.), n’a pas de sens en raisons des coûts trop élevés des matières premières importées.

La facture d’importation de lait est également très lourde. Elle était de 1,3 milliards de dollars en 2008. Une certaine tendance à la baisse a certes été au cours de ces cinq dernières années en raison d’un accroissement substantiel de lait cru, mais la croissance naturelle de la population est si forte que ce surcroît de production sera vite réduit à néant par la très forte poussée démographique qui donne à l’Algérie chaque année plus d’un million d’enfants de plus à nourrir."

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11 commentaires

  1. Si l’Algérie ne développe pas son agriculture, c’est tout simplement parce que ceux qui sont au pouvoir et ceux qui détiennent les médias sont sous l’emprise des multinationales et des banquiers qui ne voient que leurs intérêts et pas ceux du peuple.
    Mais il en est de même maintenant de tous les pays européens. C’est un choix politique qui est curieusement avalisé lors des élections par les habitants de ces pays.

  2. On affame ce continent pour que ses habitants viennent chez nous pour nous supplanter . Politique de longue haleine qui porte ses fruits aujourd’hui, hélas, trois fois hélas.

  3. eh oui quand on prétend que la colonisation était mauvaise. Mais mon bon monsieur il faut travailler pour récolter et semer aussi mais ce n’est pas avec les guignols qu’ils ont au pouvoir qu’ils vont s’en sortir ils croient que tout tombe du ciel.

  4. Combien encore d’années de repentance les dits “colonisateurs français” (pieds-noirs, harkis, kabyles) auront à supporter ?

  5. Je rappelle que ce sont les Pieds Noirs industrieux qui ont fait la prospérité de l’Algérie d’autrefois. Sans eux l’Algérie d’aujourd’hui ne produit plus rien excepté, bien sur, des gosses, des émigrants, de la corruption et quelques barils de pétrole dévalués. Je crois aussi, du gaz surévalué qu’on lui achète par charité. Le Zimbabwe, c’est le même cirque, les fermiers blancs furent virés et dépossédés ignominieusement, résultat cet ancien grenier de l’Afrique meurt de faim. Partout c’est le même cirque et en France aussi d’ailleurs : dès que ceux qui savent faire sont par trop opprimés, patatra l’économie s’écroule et la misère s’installe.

  6. Je m’abstiendrai de dire réellement ce que je pense de l’Algérie et des algériens…
    Pour dire les choses modérément, pour cette terre d’Afrique que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Algérie, les choses se sont gâtées au 7e siècle, ont empiré par la suite, pour aboutir à un quasi-néant aux 18e et 19e siècles.
    Bon, il y avait bien un “Dey” (ou un “Bey”, j’ignore si il y a une différence) mandaté par l’Empire Ottoman, mais à par ça ? Rien ou pas grand chose… Ah, si… Les barbaresques !
    Pendant des siècles, les ancêtres des algériens actuels se sont livrés à un terrifiant trafic d’esclaves dans tout le pourtour méditerranéen occidental, sans que cela n’émeuve particulièrement les associations anti-racistes pourtant si chatouilleuses sur la question !
    Et puis l’année 1830 est arrivée, avec une bête histoire d’éventail agité devant la tronche d’un ambassadeur qui, Dieu sait pourquoi, s’est cru insulté ! S’ensuivit 132 ans de présence française (je vous passe les détails) où nos ancêtres, eux, ont tout bâti là-bas, ou presque ! Ce qui fait qu’en 1962, l’Algérie était un état disposant d’un taux d’équipement moderne et des ressources naturelles pouvant être exploitées… bref, tout ce qu’il faut pour réussir !
    Ah ben non… depuis 1962 (1954 plus exactement) une organisation d’incapables malfaisants, j’ai nommé le FLN, maltraite les algériens, met à sac le pays, et reste infoutu de gérer correctement les énormes ressources naturelles dont ils disposent… Pendant des années, quand il y avait un tremblement de terre là-bas, les seuls bâtiments qui restaient debout étaient ceux construits par les français !
    Le malfaisant en chef s’appelle Abdelaziz Bouteflika. Il a 80 balais, mais pépère veut continuer à jouer les artistes…
    C’est la faute aux algériens d’abord, et puis un peu de la nôtre aussi, vu que l’Algérie, on en rien à foutre, en 1962 comme en 2018 !
    J’espère que j’ai su rester modéré ?

  7. L’article n’évoque pas le plus gros problème de l’Algérie qui est sa démographie suicidaire.
    Je rappelle que ce pays comptait environ 8 millions d’habitants en 1962 et qu’aujourd’hui nous en sommes à plus de 40 millions.

  8. La majorité de ces pays qui ont voulu leur indépendance sont dans le chaos;
    Exemple :l’Afrique du Sud, pays “arc-en-ciel ” bla ,bla,bla
    Deux femmes noires papotent : On étaient quand même plus heureux au temps des blancs !!!
    autre discussion entre deux hommes noirs :
    “du temps des blancs il y avait au moins des médicaments au dispensaire” !!!
    Je continue ??
    Et maintenant que le chaos est durablement installé “dans leurs pays libérés” ils viennent en Europe semer le doute et la chaos;
    Je n’oserai pas aller jusque là ,mais est-ce tout ce qu’ils savent faire ???
    https://www.egaliteetreconciliation.fr/72-assassinats-de-fermiers-blancs-en-Afrique-du-Sud-en-2017-48278.html

  9. C’est incurable! Je me rappelle cette conversation avec une ayah (nounou) à Djibouti il y a 25 ans: Mais si les français s’en vont, qu’allez-vous devenir? Je sais, les somaliens viendront, et on mangera des cailloux….mais il faut que vous partiez!

  10. Les algériens, et autres pays sud méditerranée, ne se débrouillent pas si mal que cela, ce sont des parasites…ils seront toujours là ou ils pourront profiter dans se fatiguer!

  11. ils ont chassé les agriculteurs chrétiens, tout comme mugabé au zimbabwé a chassé les blancs, pour y mettre leurs copains/coquins.
    ils ont voulu le beurre mais ne savaient pas le baratter! qu’ils assument la stupidité de leurs dirigeants (qu’ils élisent)

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