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Communisme

La Roumanie contre le communisme

Marius Oprea, directrice de l’Institut pour l’investigation des crimes du communisme en Roumanie créé le 21 décembre 2005 par une décision du gouvernement, précise que :

"Si l’Union européenne ne veut pas avoir à faire à des responsables roumains corrompus et issus de la Securitate, elle a tout intérêt à nous soutenir [dans l’investigation des crimes du communisme…]. En effet, si cette oligarchie communiste et de la Securitate continue à agir en Roumanie, la corruption de haut niveau sera bientôt le principal produit d’exportation de la Roumanie. Nos bureaucrates, issus des structures communistes peuvent très bien enseigner à ceux de Bruxelles comment on vole."

Michel Janva

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3 commentaires

  1. Ayant vécu pendant plusieurs années en Roumanie, je suis en mesure d’affirmer que cette menace n’est pas exagérée.
    Dans ce beau pays, rescapé du communisme mais encore très fortement handicapé par lui, la corruption touche tous les secteurs d’activité, y compris la médecine et l’enseignement. Un grand nombre de hauts fonctionnaires sont à vendre au plus offrant. Tout ce qui est défendu par la loi peut venir à être autorisé pour peu que le demandeur y mette le prix. La plupart des gens fortunés doivent leur état à l’appartenance avouée ou secrète à l’ancienne classe dirigeante qui avait fait de la mise en coupe réglée du pays son activité principale sinon unique, classe encore très organisée et dont les membres entretiennent entre eux une solidarité mafieuse.
    L’action de Marius Oprea est salutaire et courageuse, mais j’ai le pressentiment qu’elle mourra encore jeune. Seul le soutien d’hommes de l’Ouest peut la protéger efficacement, car il n’y a aucun courage à attendre d’un gouvernement roumain quel qu’il soit, sinon de pure facade. Ces choses changeront, certes, mais très lentement.

  2. Merci à la Roumanie de bousculer nos technocrates de Bruxelles, mais ceux-ci sont-ils en mesure de comprendre le message? J’ai bien peur que non. Je crains même qu’ils se sentent visés devant cette tentative de vouloir remuer une fange qui n’est pas, hélas, propre à la Roumanie.

  3. Que les Roumains ne comptent malheureusement pas trop sur l’Union Européenne, ce “machin” technocratique qui nie l’existence des Peuples et des Nations pour imposer à 450 millions d’Européens un standard unique, des procédures uniques, des opinions uniques, une pensée unique…
    En Serbie, le parti ultra-nationaliste SRS est à 38% des intentions de votes pour les prochaines élections, ce qui engage l’UE à repousser l’ouverture de négociations d’adhésions avec la Serbie (prétexte: Mladic n’a pas été retrouvé ni “livré” par les Serbes au TPI).
    Je souhaite de même qu’en Roumanie la révolte populaire et nationale soit aussi forte prochainement avec Romania Mare (Grande Roumanie).

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