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Communisme

La Grande famine d’Ukraine

Ukraine L’Ukraine a lancé les commémorations de la Grande famine provoquée de 1932-33, qui causa la mort de quelque 10 millions d’Ukrainiens. Au plus fort de cette famine (holodomor), jusqu’à 33000 personnes mourraient de faim chaque jour en Ukraine, on faisait état de cas de cannibalisme et le pays était plongé dans le désespoir et le chaos. Staline avait déclenché la grande famine pour forcer la collectivisation de l’agriculture, et l’Ukraine, grenier à blé de l’URSS, en a payé le plus lourd tribut. Les paysans opposant une farouche résistance à la collectivisation forcée, via des réquisitions de graines, récoltes et bétail, étaient envoyés en Sibérie.

Que l’on n’oublie pas ce crime, fruit de l’idéologie marxiste.

Michel Janva

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8 commentaires

  1. Hergé Tintin au pays des Soviets) avait raison avant tout le monde. J’ai aussi retrouvé de vieux papiers datant des années 1930 (avec photos) montrant des cadavres victimes de la famine. On ne peut pas dire qu’on ne savait pas…..

  2. Ne pas oublier que cette réalité est encore niée aujourd’hui par Annie Lacroix-Riz , professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris VII – Denis Diderot.
    Selon René Rémond, cette femme “continue à évoluer dans une perspective manichéenne, où un camp représente le bien, la liberté, la paix, c’est celui de Moscou ; et l’autre, qui est le contraire, l’empire du Mal (…)”.

  3. Dans LE MONDE de ce jour :
    “La gravité de la famine est cependant contestée par quelques historiens revendiquant leur fidélité communiste. La Française Annie Lacroix-Riz, qui enseigne à Paris-VII, dénonce ainsi une “opération de propagande”, “un bobard” et préfère évoquer “une sérieuse disette conduisant à un strict renforcement du rationnement” (Sur la “famine” en Ukraine en 1933 : une campagne allemande, polonaise et vaticane). Contactée par Le Monde, l’historienne n’a pas donné suite à notre appel…….
    Selon l’historien Stéphane Courtois, coauteur du Livre noir du communisme, “cette famine préméditée, organisée, systématisée était destinée à éliminer la partie la plus dynamique de la paysannerie. Il faut appeler cela un génocide de classe”. “C’est un génocide par famine”, estime le docteur Yves Ternon, auteur de Guerres et génocides au XXe siècle, ouvrage à paraître en janvier chez Odile Jacob. “Les historiens ont la volonté de contenir la définition de génocide, mais, même selon des critères restrictifs, la mort par famine délibérée de 5 millions de personnes est sans aucun doute un génocide”, poursuit le spécialiste……..
    Longtemps, Nicolas Werth s’est montré circonspect sur la qualification de l’Holodomor. Mais les derniers textes exhumés des archives, notamment des lettres de Staline, ont infléchi sa position. “Est-ce un génocide ? Plutôt oui. Par rapport aux autres famines qui ont touché l’Union soviétique, celle-ci se distingue par la volonté d’éradiquer le nationalisme et de punir des paysans. Elle est aggravée volontairement. Il y a une spécificité”, estime-t-il. ”

  4. Massacre organisé par des … athés, rappelons à tous les socialos qui mentent sur la période médéviale, soit disante “obscurantiste”.
    Le vrai obscurantisme est celui qui est athé et socialiste, nous sommes dans les tenebres depuis 1789.

  5. Extrait d’une conférence d’Alain Besançon prononcée à un congrès tenu à La Roche sur Yon en 199… (présidé par P.Chaunu – sur le génocide vendéen):
    LE GENOCIDE UKRAINIEN (1932 -1933)
    La domination sur l’Ukraine avait été depuis 1917 une des premières priorités du pouvoir bolchevik. Il avait su s’entendre avec l’Allemagne pour la préserver, et ensuite utiliser l’impérialisme des généraux blancs qui, avec l’accord de la France, étaient ouvertement aussi intransigeants que les Bolcheviks l’étaient secrètement, sur le point de la « Russie une et indivisible ».
    Cependant, même après la reconquête de l’Ukraine et la dissolution de son jeune et fragile Etat, même une fois écrasée la guerre des paysans, encore plus féroce qu’ailleurs, la Nep de Lénine prenait le sens d’une concession à l’esprit national. De fait, jusqu’en 1928-1929, l’Ukraine jouit d’une certaine personnalité nationale et culturelle, sous la férule d’un parti communiste, dont la tendance à s’ukrainiser était regardée avec inquiétude par Moscou.
    On pouvait épurer périodiquement ce parti, lui donner des chefs nouveaux (comme l’atroce Kaganovitch), réprimer et exterminer les élites, l’esprit national, comme il en avait toujours été en Ukraine, se réfugiait dans les profondeurs de la masse paysanne. « Le problème de la nationalité, notait Staline avec sa lucidité habituelle, est dans son essence un problème paysan ». Mais comment le résoudre? Staline conçut probablement la bonne solution en regardant ce qui s’était passé en 1930-1931 en Asie centrale et surtout au Kazakhstan.
    Dans toute l’URSS, le résultat de la collectivisation avait été désastreux. Mais au Kazakhstan, pour plusieurs raisons, ce fut la catastrophe. Un tiers environ de la population kazakh était morte de faim. L’idée était trouvée: la famine !
    La collectivisation et la dékoulakisation avaient été menées en Ukraine avec une brutalité particulière, et en 1932 elle était achevée. Bien sûr, la production agricole avait baissé d’un tiers. Or en juillet 1932, Staline décida que le prélèvement de céréales sur l’Ukraine serait de sept millions de tonnes, soit le chiffre de 1930. Cela équivalait à une condamnation à mort.
    C’est l’organisation minutieuse de l’exécution qui donne à la famine, à la terreur ukrainienne, le caractère d’un génocide, le second en date de notre siècle, après celui de l’Arménie et avant celui des Juifs. Pendant l’automne 1932, la campagne ukrainienne prit l’allure d’un camp de la mort.
    Le règlement du camp prévoyait la mort ou la prison pour le vol de la propriété socialiste, c’est-à-dire de quelques pommes de terre. Dans le village de Mala Lepetykha des paysans furent fusillés, en groupe, pour avoir déterré et mangé un cheval mort. Des miradors de surveillance furent dressés dans la campagne. Un tiers des petits responsables de kolkhozes fut arrêté. Ils furent remplacés par des brigades d’activistes à demi brigands, dépêchés depuis les villes, qui ramassaient les grains et dépouillaient à fond le paysan.
    Les villes furent entourées d’un cordon de troupes, pour que les paysans affamés ne pussent s’y réfugier. Le chemin de fer leur était interdit. A la fin de l’hiver, on commença à mourir en masse. Au printemps, les foules titubantes sortirent des villages et essayèrent d’entrer dans les villes.
    On les dispersa à la mitrailleuse. Elles revinrent dans les isbas, mangèrent les harnais, les chaussures, parfois les enfants, se couchèrent et moururent. L’été 1933, sur des étendues immenses, régnait un étrange silence. Pas un oiseau, pas un rat, pas un mulot. Le blé en herbe avait été dévoré. Dans les maisons, les cadavres, par familles entières, se desséchaient. Personne pour enterrer les morts.
    Une partie du blé raflé pourrissait à l’air libre, en grands tas gardés par des soldats qui tiraient comme des lapins les enfants qui, furtivement, essayaient de passer sous les barbelés. À la fin de l’été des équipes de Russes vinrent nettoyer à la pelle toute cette ordure et s’installèrent dans les villages ukrainiens déserts. La même année 1933, I’URSS exporta deux millions de tonnes de blé, de quoi nourrir toute l’Ukraine. On compte que cinq millions d’Ukrainiens, 20 % de la population paysanne, avaient péri, à quoi il faut encore ajouter deux millions de morts, en général ukrainiens, sur le Don et dans le Kouban.
    (…) Le génocide ukrainien garde (…) le caractère d’une opération secrète et inavouée, et en cela, il annonce le génocide hitlérien.
    De la documentation filtrait pourtant. Les principaux journaux d’Europe et d’Amérique publièrent des reportages. Les mouvements ukrainiens en exil faisaient vainement le siège des chancelleries et des parlements. La méthode soviétique fut de fournir des contre-témoignages prestigieux, afin d’annuler les premiers ou au moins de les réduire au rang d’opinions discutables ou d’hypothèses controuvables. Ainsi fut mis à contribution ce fameux désinformateur qu’était le journaliste américain Walter Duranty. Ou encore fut organisé un voyage à la Potemkine pour Edouard Herriot, qui ne vit ou ne voulut voir que des villages opulents, et déclara au retour: « lorsque l’on soutient que l’Ukraine est dévastée par la famine, permettez-moi de hausser les épaules ».
    Le silence perdure. Quand, en 1972, je m’efforçai de faire connaître et traduire le bouleversant récit de Grossman Tout Passe, je rencontrai des « mesures actives » qui s’étendaient, à travers la CGT, jusque dans les imprimeries, et le livre disparut presqu’aussitôt paru. Si je rassemble la bibliographie existante sur les faits que j’ai relatés, je ne trouve qu’une dizaine de livres importants, dont un seul est synthétique et « scholarly », superbe il est vrai, mais n’est pas traduit en français: Harvest of sorrow, de Robert Conquest, paru en 1986.
    Qu’un événement gigantesque en « quantité », effrayant en « qualité» n’ait eu de reflet historiographique complet que dans un unique ouvrage ajoute une note mystérieuse, qui étend au monde entier le « mystère d’iniquité » que je vous laisse méditer.

  6. “Conjuration du silence dans la presse.
    18. Un troisième facteur contribue largement à la diffusion du communisme, c’est la conjuration du silence dans une grande partie de la presse mondiale non catholique. Nous disons conjuration, car on ne saurait expliquer autrement le fait qu’une presse aussi avide de commenter les menus incidents de la vie quotidienne ait pu si longtemps garder le silence au sujet des horreurs commises en Russie, au Mexique et dans une grande partie de l’Espagne, qu’elle parle relativement peu d’une organisation mondiale aussi vaste que le communisme dirigé par Moscou. Cette conjuration est due en partie à des raisons inspirées par une politique à courte vue; elle est favorisée par diverses organisations secrètes, qui depuis longtemps cherchent à détruire l’ordre social chrétien.”
    Le pape dans Divini Redemptoris consultable ici :
    http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_19031937_divini-redemptoris_fr.html
    a dénoncé le silence concerté de la presse.
    Madame Lacroix-Riz, elle, choisit de taxer de mensonge et de diffamation le “Vatican”, sans doute prend-elle le Petit Père des Peuple pour un modèle de sincérité.
    Cette encyclique du 19 mars 1937 ne mentionne rien concernant l’Ukraine, sans doute parce qu’elle la considère comme faisant partie de la Russie.
    Ce crime immense est toujours impuni, n’a pas été jugé et ses complices, paradent tous les jours devant les caméras de télévisions, condamnant à tour de bras ceux qui ne leurs plaisent pas.
    Au fait, si c’est faux, pourquoi ne pas en parler, pourquoi ne pas organiser un procès du Vatican et de la Pologne en diffamation du mouvement communiste ? Chiche ?

  7. Le but reel derriere l’elimination de la paysannerie, non seulement en Ukraine sous une forme genocidaire mais maintenant a une echelle mondiale sous la forme d’un exode rural artificiellement provoque, c’est a n’en pas douter l’elimination des cultures nationales. Le peuple russe comme le peuple ukrainien, apres les vendeens ont fait figure de cobbayes, avant que le procede ne soit systematise d’abord dans les pays developpes puis dans les pays en voie de developpement exposes aux coups de la concurrence internationale des productions agricoles. Une fois la paysannerie eliminee, il ne restera plus que des groupes nationaux indifferencies de population urbaine dont la culture sera forgee par la propagande mediatique des nouveaux maitres du monde que sont les lobbies corporate et autres maitres a penser maconniques qui determinent les comportements collectifs et lancent les mots d’ordre dans les orgnisations internationales. Nous sommes presque arrives au stade du communisme global, dont la protection de l’environnement est devenu un des principaux moyen d’action pour collectiviser les entreprises et les expoitations agricoles sous couvert de “bonnes gouvernance’ ou de “meilleures pratiques”. Ainsi s’accomplit le processus de lobotomisation/alienation de l’humanite coupee de ses attaches terriennes et livres a l’arbitraire de nos technocrates mondialistes qui nous enferme tous dans un goulag mental qui se transforme rapidement en folie collective puis en destruction mutuelle. Le Kosovo et l’Irak servent a cet egard de laboratoires ou sont analyses les conflits a venir entre les communautes de nos societe multiculturelles ainsi que les moyens securitaires pour y faire face. La France est le premier des pays developpes a tester en grandeur nature les nouvelles methodes securitaires dans les banlieues ou la violence des sauvageons peut se donner libre cours. Et la boucle est bouclee en ce qui nous concerne.

  8. Le cynisme des russo-sovietiques est sans limite à l’égard du peuple ukrainien.
    Ils ont pratiqué à l’encontre des ukrainiens le plus important génocide du XXe siecle, et non seulement ils sont en parti parvenu à dissimuler ce crime mais ils ont reussi l’abominable tour de force de présenter les victimes en bourreaux.
    Ainsi à destination des naives oreilles occidentales, l ukrainien dont un quart des compatriotes sont morts du fait de leur identitié a été systematiquement decrit comme pogromiste fasciste ou gardien de camp.
    Une telle manupulation est le fruit d’une terrible pathologie qui a contaminé bien des cerveaux.
    La diabolisation des peuples en vue de leur prochaine annihilation est la marque la plus absolue de la deshumanisation. Dans ce domaine la Russie sovietique et malheureusement postsovietique sont au sommet de leur art.

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