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France : Société

La banlieue aux sports d’hiver

Chatel10 8 adolescents de Seine-Saint-Denis, résidant dans un centre de vacances, ont provoqué de sérieux incidents dans la station de Châtel. Agés de 15 à 17 ans, ils s’en sont pris à un vacancier hollandais, accusé d’avoir fait tomber le snowboard d’un des jeunes, planté dans la ­neige. Un skieur de 20 ans tente de s’interposer. Il est passé à tabac : coups de poing, de bâtons et de chaussures de ski…, la victime doit battre en retraite et se réfugier dans le local des pisteurs.

Les jeunes retournent à leur centre avec leurs éducateurs. Devant les violences commises sur les pistes, le directeur de l’établissement leur annonce qu’il va les renvoyer chez eux. Colère des adolescents qui s’en prennent alors aux locaux : extincteurs vidés, bris de vitre, de mobilier. Un cuisinier est pris à partie, blessé au visage par un verre. Les gendarmes sont alertés et le lieutenant raconte :

"Mes hommes sont arrivés à huit dans deux véhicules. Ils ont été caillassés, insultés, ont essuyé des jets de bouteilles, de skis. Un gendarme a été blessé, les vitres d’un fourgon cassées"

Les gendarmes se replient ! Le directeur du centre parvient à raisonner les jeunes et organise leur départ vers la gare d’Évian. Sur la route, les adolescents sont interceptés par 38 gendarmes arrivés en renfort.

Dans Présent, Caroline Parmentier narre cet événement sous le titre "Les Bronzés font du ski".

Michel Janva

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10 commentaires

  1. les gendarmes se replient ?? et les armes electriques?

  2. Et pendant ce temps-là, le petit Français moyen de souche, lui, qui aimerait bien faire du ski, n’a pas les moyens de partir aux sports d’hiver, tant ses parents sont chaque jour un peu plus paupérisés par le système, et reste chez lui, car, évidemment l’argent public et les subventions l’ignorent superbement…

  3. Cela me rappelle des vacances à l’UCPA pas très loin de Gap en 2000. Des jeunes venus de banlieues “difficiles” passaient des vacances. Ils étaient pour la plupart tous musulmans. Mais je tiens à préciser que le chef du groupe qui faisait en sorte de créer cette violence était ni plus ni moins un français au doux prénom de Didier. C’était un provocateur de première !
    Lui aussi aurait dû partir, car il était fautif.
    On peut reprocher aux musulmans d’être parfois violents dans les cités, mais je pense qu’il ne faut pas oublier qu’il y a aussi des personnes comme ce “Didier” qui sont fautifs et qu’il faut punir.

  4. à Paul :
    Je suis entièrement d’accord avec vous, c’est d’ailleurs pourquoi la loi prévoit de sanctionner les comportements et non une appartenance quelconque. Le problème est que sous couvert “d’anti-racisme” la loi n’est plus appliquée justement, ni équitablement…

  5. Peu importe leur prénom ou leur religion.
    Le problème c’est l’impunité, l’absence de responsabilité personnelle, et le fait d’être persuadé que tout leur est du.
    Et ça c’est la conséquence de la politique sociale française, de son pseudo modèle social.
    Votez camarades !

  6. Simple question : un “jeune” honnête et sans histoire n’a pas les moyens de s’offrir quelques jours de vacances à la neige, ou (en été)à la mer. Que doit-il faire pour les obtenir ou les “gagner” ?

  7. Je n’ai lu que le titre, cela suffit à mon écoeurement, car nous travaillons mon épouse et moi et n’avons encore pas pu offrir des vacances au sport d’hiver à nos enfants…

  8. @ free
    Il doit voter! vite et bien !

  9. On a voulu parlementer pendant des années, avec ces jeunes, voilà le résultat.
    J’ai travaillé dans des quartiers difficiles, ils ne craignent que la force.
    Il n’y a pas d’autres solutions…….

  10. Le problème est que l’on veut faire du social pour tous les jeunes des banlieues difficiles qui ne peuvent pas partir à la montagne et à la mer, mais qu’à côté on ne leur apprend rien du respect, de l’éducation, de l’écoute…
    Alors c’est vrai que je trouve cela vraiment triste pour tous ces gens qui travaillent durs pour pouvoir faire vivre toute une famille.
    Et le drame dans tout cela, c’est que les français croient qu’il y a très peu de gens qui sont dans cette situation. Le sens du patriotisme disparaît à feu doux.

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