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Bioéthique / Homosexualité : revendication du lobby gay

La Thaïlande interdit les mères porteuses

Comme le soulignait le Salon Beige au début du mois, c'est le monde à l'envers !

Une dictature (la Thaïlande) interdit les mères porteuses.

Alors que le Conseil d’État d'une "démocratie" s'apprête à valider la circulaire Taubira, qui encourage la GPA.

Mais sommes-nous vraiment en démocratie ?

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10 commentaires

  1. Cher monsieur Janva, vous partez du principe (comme beaucoup de gens) que la démocratie est une bonne chose et vous vous demandez si nous sommes en démocratie. Personnellement, je dirais plutôt que nous y sommes, et que c’est bien là le problème. Si vous lisez par exemple la République de Platon (livre VIII), vous verrez que le portrait féroce que ce philosophe fait du régime démocratique correspond exactement à la situation actuelle. Et je pense qu’on trouverait des jugements similaires dans les encycliques antérieures au XXe siècle. Ce n’est que récemment que la démocratie et les droits de l’homme ont été érigés en choses bonnes en soi dans le discours ecclésiastique.

  2. Où va-t-on? À quoi servent les lois si un seul juriste issu de la gauche caviar est capable de décréter qu’elles ne sont pas légales et faire ainsi une jurisprudence qui sera appliquée par tous et partout sans se soucier de cette loi?

  3. La France est devenue une dictature ce n’est pas nouveau.
    Qu’elle soit pire que celle de Thaïlande n’est pas impossible, loin de là…
    En ce qui concerne le Conseil d’État, c’est une institution nuisible composée de nuisibles malfaisants dont il n’y a rien à attendre, sauf sa fin.
    La validation de la GPA au nom de la dignité de la femme ?
    Au nom de l’égalité de la femme ?
    Au nom du droit des enfants ?

  4. Platon était autrement plus “philosophe ” que la plupart de nos gouvernants qui gouvernent avec l’air du temps et avec l’aval de la franc maçonnerie.
    A la limite , oui,je préférerais une monarchie constitutionnelle.

  5. Je ne vois pas le rapport entre la forme du régime et la moralité…
    La Thailande est une monarchie, pas une dictature.

  6. La France n’est pas un pays démocratique. C’est éclatant tous les jours, le régime français interdit toute liberté de penser, de dire et de vivre comme les français le souhaitent.
    En fait, c’est une oligarchie où nos désespérantes soi disant zélites se reproduisent entre elles et écrasent le peuple de leurs turpitudes, de leur incommensurable bêtise et de leur propension à multiplier les impôts pour un résultat misérable.
    La France d’aujourd’hui est un pays de m..de contrairement à ce qu’elle fut avant 1789.

  7. **La Thaïlande est un Royaume. Elle a pour roi un certain Bhumibol, qui a entériné (comme il l’a déjà fait à plusieurs reprises pour d’autres putsch) la candidature de Prayuth Chan-ocha, qui dirige le pays en sa (nouvelle) qualité de Premier Ministre.
    Si le nouveau dirigeant a décrété la loi martiale, c’est à dire un état judiciaire d’exception, il l’a fait sous le contrôle d’un Parlement et avec l’assentiment du roi qui est (et demeure) la source de toute autorité dans le pays.
    Notre Constitution (article 16) permet aussi un tel état judiciaire d’exception et un délai pour son arrêt ou sa reconduite. Il en va de même en Thaïlande où, d’ors et déjà des élections sont annoncées par ex.
    **Il n’y a rien de surprenant dans la décision de Prayuth Chan-ocha de mettre un terme à “l’industrie des bébés” puisque le Royaume a connu plusieurs scandales, qui ont fait beaucoup couler d’encres en Thaïlande.
    Pour autant, il est faux de dire que la GPA sera interdite. La nouvelle loi autorise, en effet, le recours à la GPA pour les proches (famille, amis) ne soumettant cette possibilité qu’à la mise en place d’un entretien devant un panel de représentants de l’État.
    **Le Conseil d’État peut difficilement passer outre la décision de la CEDH et ce que lui ordonne la loi française, Code Civil en tête.
    Un enfant qui est Français par le sang, est Français. Ce n’est pas la loi Taubira qui le dit, mais la législation française depuis plusieurs siècles. Le mode de conception n’entrant pas en jeu, on peut difficilement déroger au “droit du sang” de l’enfant, en faisant valoir la fraude des “parents d’intention”.
    Un enfant est également toujours pourvu d’une double filiation. Sexuée en premier lieu (une mère, un père) et asexuée si celle-ci n’existe pas. (deux pères, deux mères)
    Concrètement, un enfant de GPA est pourvu d’une double filiation :
    -automatique (maternelle) : il a pour mère l’accouchée
    -présomptive (paternelle) : il a pour père l’homme que l’accouchée désigne comme tel (1) ou que le mariage désigne comme tel (2). Cette présomption ne s’annule que dans le cas d’une reconnaissance biologique…Dès lors que celle-ci se fait dans les temps. (Sinon, l’enfant devient adoptable, simplement (si célibataires ou pacsés) ou de façon plénière (si mariés)
    **La démocratie est le régime le moins pire. Pas le meilleur !

  8. @Roland Chastain
    Vous avez entièrement raison.
    Coluche je pense ne croyait pas tellement non plus en la démocratie (je cite de mémoire):
    “ce n’est pas parce qu’ils sont nombreux à avoir tort qu’ils ont raison pour autant”.
    Peu de gens osent dire que même si l’on a pu commettre des atrocités avant 1789 – l’être humain reste un être humain, pécheur et faible – il ne s’en est jamais tant produit que depuis qu’on a changé les devoirs de l’homme pour des droits, que l’homme a cru inventer la liberté (décidée par le Seigneur avant même la création des hommes), l’égalité (dont on est toujours en train de chercher la vraie définition) et la fraternité (inscrite depuis bien longtemps dans les 10 commandements) … bref depuis qu’entre Dieu et la démocratie on met bien plus souvent en avant la seconde que le premier – dans l’Église comme ailleurs – en décidant que pour Dieu aussi la démocratie est le régime le meilleur, ou le moins pire, ce qui revient au même …

  9. Tout dépend de l’influence qu’a le peuple sur ceux qui le gouvernent; en Suisse, cette influence est déterminante; en France, elle est nulle. Souvenons-nous de ce que Nicolas Sarkozy a fait du dernier référendum.

  10. J’ai écrit ce texte le 6 novembre 2012, il me semble toujours d’actualité :
    “Il semble admis par presque tout le monde, y compris en milieu catholique, que la démocratie moderne constitue le meilleur des régimes possible, le seul gouvernement vraiment légitime.
    Or qu’en est-il ?
    Dans tous les régimes, les lois doivent respecter et promouvoir la loi naturelle, conforme au bien des hommes. C’est la doctrine constante de l’Eglise.
    Or, par principe, la démocratie moderne refuse de trancher la question de la loi naturelle. Elle proclame la neutralité de l’Etat par rapport à cette question. A la question du respect de la morale, fondée sur la vérité, elle répond, comme Pilate au Christ : ” Qu’est-ce que la vérité ? ” C’est le principe même du libéralisme philosophique. On chercherait en vain dans les textes fondateurs de notre République une quelconque référence, même implicite, à la loi naturelle. Ayant volontairement nié toute morale transcendante, elle ne reconnaît plus comme norme suprême que la volonté du peuple. L’article 6 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, qui figure en préambule de notre Constitution, déclare que la loi est l’expression de la volonté générale. Cette volonté du peuple est donc placée au dessus de tout. Ce que le Peuple décide est le bien, parce que le peuple l’a ainsi voulu est que rien ne doit entraver sa liberté. Une loi devient bonne parce qu’elle a été adoptée par le peuple et non parce qu’elle correspondrait à une morale supérieure. Au nom de la liberté du peuple, notre démocratie refuse de reconnaître la loi naturelle. Elle se prive, très volontairement et pas du tout accidentellement, du secours de la raison, de la vérité, de la docilité au réel et évidemment de la fidélité au droit naturel, au nom de la liberté. Ce régime est, au sens strict, sans foi, ni loi.
    La loi ne repose finalement en démocratie que sur la volonté changeante, capricieuse et trop souvent suscitée ou encouragée par les médias dominants, du plus grand nombre. C’est ce qui explique le glissement effrayant et en apparence irréversible, que l’on observe depuis plus d’une quarantaine d’années sur les questions de morale. C’est pour cette raison que l’on a pu voter des lois ouvrant de plus en plus largement la possibilité d’avorter. C’est pour cette raison qu’il semble impossible, désormais, de revenir en arrière sur les lois concernant les mœurs. Privés de la morale, nous glissons en effet sans frein sur cette pente… On objecte d’ailleurs avec justesse aux opposants à l’avortement l’illégitimité de leur lutte, puisqu’elle est menée contre des lois votées démocratiquement. Ce reproche en a intimidé plus d’un : qui en effet accepte d’être traité de suppôt de la dictature ou de fasciste ?
    Pourtant, ce n’est pas le suffrage universel qui est ici en cause. Le recours à la volonté populaire est souvent souhaitable et peut d’ailleurs être nécessaire, mais il ne constitue pas la norme suprême du bien. Ce qui est en cause dans ce propos n’est pas la forme de notre démocratie, mais ses fondements ou plutôt son absence de fondements moraux.
    Faute de ces principes moraux, si la tendance actuelle continue, on tuera demain légalement et démocratiquement, les plus malades d’entre nous et, toujours dans le plus grand respect des libertés démocratiques, on ” mariera “, pour le meilleur mais surtout pour le pire, les personnes de même sexe, tandis que les embryons seront définitivement devenus du matériel de laboratoire, ou des marchandises. La démocratie n’est pas un rempart contre ces horreurs : elle leur donne au contraire leur légalité.
    Il se peut cependant que, d’aventure, un scrutin aille dans le bon sens, et qu’il soit tactiquement judicieux de demander un référendum. mais faire cette demande au nom de la démocratie ne peut être au mieux qu’un argument de circonstance. L’opinion publique, privée très volontairement par notre république du sûr guide de la morale, n’a jamais été la garante de la loi naturelle.
    Il serait grand temps que les chrétiens prennent conscience de cette situation et cessent d’en appeler à la démocratie comme à un idéal indépassable. La démocratie n’est pas une alliée dans nos combats. La République Française est d’ailleurs historiquement un régime apostat. Puissions nous, donc, ne pas prendre le mal pour son remède.”

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