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France : Politique en France

La résistance, oui ; le chaos, non !

Charles-Henri Jamin, président du Parti chrétien démocrate (PCD), apporte son soutien aux bonnets rouges :

"Alors qu’une grande manifestation semble s’annoncer samedi à
Quimper, j’adresse mon soutien aux bonnets rouges. Notre pays vit un
étouffement fiscal historique. Le point de rupture est franchi.

Aujourd’hui, les ménages ne peuvent plus ni épargner ni investir : ils travaillent pour payer leurs impôts.

Les entrepreneurs, qui devraient faire la richesse de la France, se
retrouvent acculés devant des charges et une fiscalité qui freinent leur
déploiement, leur développement.

De plus en plus de chefs d’entreprise restreignent leur activité afin
de ne pas tomber sous ce joug fiscal. Nos paysans, commerçants et
artisans croulent sous le poids de l’administration qui voit en eux des
suspects à la fraude, alors qu’ils devraient être la clé de voûte de
notre économie.

Au Parti Chrétien-Démocrate, nous proposons une diminution des
charges sociales, une libéralisation des initiatives et le passage d’une
société de la méfiance à une société de la confiance.

Notre pays a besoin d’un big-bang fiscal afin de se redresser. La
résistance fiscale n’aura de sens que si elle est orientée vers
l’après-Hollande.

Résister, c’est aussi construire."

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13 commentaires

  1. Le zéro ministériel commence à pétocher à propos de la manifestation de samedi en appelant au calme mais il va avoir une mauvaise surprise.
    Le vent se lève à l’Ouest et le moment est peut être venu de virer à coup de pied où je pense toute cette bande d’incapables.
    Soutien aux bonnets rouges et à tous les mécontents !
    Conclusion : Les manifs contre l’union des paires devront être plus viriles si on veut obtenir quelque chose !

  2. On peut baisser autant qu’on veut les charges, mais si nos travailleurs sont mis en concurrence déloyale avec d’autres pays, y compris intra-communautaires, notre agriculture et notre industrie sont mortes. Cela, la droite ultra-libérale ne veut pas l’entendre.

  3. Ecotaxe : nous sommes tous concernés.
    L’écotaxe est suspendue, mais pas encore abandonnée. Si elle n’est pas abandonnée, les transporteurs devront intégrer cette taxe dans leurs devis. Les entreprises répercuteront cette augmentation sur les prix HT de leurs produits et c’est le consommateur final qui paiera. Il paiera même la TVA sur le montant de l’écotaxe, ce qui est un comble puisque cela suppose implicitement que l’écotaxe confère une valeur ajoutée au produit.
    Si cette taxe n’est pas abandonnée, on peut d’ores et déjà prévoir que le montant de la taxation kilométrique augmentera petit à petit. L’impact au début marginal prendra progressivement de l’ampleur et les ressources générées par cette taxe seront intégrées dans le budget au point qu’il ne sera plus possible de la supprimer. Les transporteurs deviendront des collecteurs d’impôt au même titre que les buralistes et les stations de carburant. Cette recette sera potentiellement facile à augmenter en changeant le tarif kilométrique. Puis viendra le moment où les véhicules moins lourds seront eux aussi taxés, puis tous les véhicules d’entreprises et enfin les véhicules des particuliers. Il suffira d’intégrer des boitiers de contrôle en série dans les véhicules, de la même manière que les autoradios et les GPS, et peu importe que cela permettent au passage de surveiller tous les déplacements. Cette évolution se fera forcément, ne serait-ce que pour compenser le manque à gagner lié à la baisse de consommation des véhicules et l’avènement des véhicules qui rouleront sans pétrole. Dès que l’outil de taxation existe, il est utilisé de manière à rapporter le plus possible. Regardez ce qui se passe avec les différentes taxes : au début elles sont peu élevées et destinées à financer un objectif louable, quelques années plus tard les taux de prélèvement augmentent et elles servent à tenter de boucler un budget toujours plus déséquilibré et à payer les intérêts d’une dette toujours plus grande.
    Un moyen de mettre fin à cette dérive est de contraindre le gouvernement à faire des économies en l’empêchant de collecter davantage de recettes. L’écotaxe est une erreur qui a déjà coûté 800 000 €. Il faut faire en sorte que persister dans cette erreur coûte plus cher que de la reconnaître. Pour le moment il y a moins de 200 portiques de contrôle, mais c’est comme les radars, ils ne demanderont qu’à se multiplier.
    Ces portiques ont plusieurs faiblesses
    1/ Ils sont repérables, même si aucune carte n’a été publiée, localement, chaque Résistant repère « le sien ».
    2/ Ils sont connectés au réseau électrique, victimes potentielles de coupure de courant.
    3/ Leur armature est en aluminium, fusion à 660,4 °C, moitié moins que pour l’acier ! La combustion d’un mélange de chlorate de sodium et de sucre atteint facilement 1000°C. Il y a même une trappe sur le flan des poteaux pour verser le mélange à l’intérieur ! Quelques feux de Bengale rouges allumés au bon moment permettent de stopper la circulation le temps de faire basculer le portique.
    4/ Ils ne sont pas très haut, une échelle ou une nacelle permet d’accéder à la passerelle, éventuellement d’y déployer une banderole. Elle y restera peut-être une peu plus longtemps qu’au-dessus d’une autoroute.
    5/ Chaque poteau est fixé avec 20 tiges filetées, potentielles victimes de disqueuses (bruyantes) ou d’acide (lent). Sur chaque tige fileté on trouve 3 écrous de 40, un en-dessous de la plaque support du poteau et deux au-dessus, écrous et contre-écrous, enduis de graisse silicone et protégés par un embout amovible en caoutchouc. Pour dévisser les écrous il faut prévoir un très grand bras de levier, ils sont serrés très fort, c’est long, mais cela peut se faire en plusieurs fois, furtivement. Avantage, juridiquement, ce n’est qu’un démontage, pas une dégradation.
    6/ Ils sont chers, long et difficiles à installer, leur protection serait très coûteuse alors que leur mise hors service ne coûte presque rien et peut se produire à tout instant. Un portique simplement endommagé étant potentiellement dangereux pour les usagers de la route qu’il surplombe sera forcément démonté, conformément au principe de précaution, surtout si sa dégradation est signalée.
    7/ Comme les portiques fonctionnent en réseau pour contrôler l’itinéraires des camions, il n’est pas nécessaire de les mettre tous hors d’usage pour rendre le système inopérant.
    Sous réserve que l’opération prenne un peu d’envergure, il y a là une possibilité rare et peu onéreuse de contraindre le gouvernement à renoncer. Ecomouv’ regrettera d’avoir décrocher le marché, le gouvernement pourra faire valoir que les portiques sont mal conçus et lui faire supporter l’échec de l’opération. ( A moins qu’une clause du contrat avec Ecomouv’ attribue à l’Etat la responsabilité de la sécurité des portiques …)

  4. Plus de deux siècles après la révolution, on revient au statut quo. La république devait être la solution au problème de la fiscalité qui a miné la France de l’Ancien Régime ! Après avoir spolié les biens de l’Eglise, les biens de la noblesse, envoyé à la mort des millions d’innocents, la ripoublique spolie maintenant tous les Français ! Il est temps de réagir.

  5. Charles-Henri Jamin n’a pas compris grand chose à la crise ! La seule solution pour en sortir est de sortir de l’euro !
    Sans cela point de salut ! jacques Sapir l’a très bien compris !
    http://www.youtube.com/watch?v=3WpoGNTvlnQ
    Et si cela n’est pas fait rapidement, c’est la misère qui attend la France ! En rétablissement la banque de France avec son prêt d’argent sans intérêt, nous pourrons éviter la catastrophe !

  6. Le point de rupture est totalement franchi en tous points. Ce qu’il faut c’est un “big bang” général dans notre pays… qu’on est en train d’assassiner.

  7. Que la FRANCE vire la Gueuse, et qu’elle revienne aux traditions de Saint Louis, ou elle périra dans la honte et dans la ruine.
    Un an de socialisme idéologique, avec un Président OUVERTEMENT fasciste dans son anti-christianisme et anti Dieu, il n’aura pas fallu grand temps pour que cet abruti s’effondre, entraînant le pays au fond du puits. VIRONS le !!!!!! […]

  8. Ca couterait moins cher aux contribuables de diminuer les impôts aux petites et moyennes entreprises qui ainsi embaucheraient des salariés, au lieu d’avoir trop de fonctionnaires et de parasites d’origine étrangère entretenus par toujours plus d’impôts !

  9. Mais enfin pm, vous devez savoir de quoi est née la fameuse république et savoir aussi que l’on ne construit rien de bon dans la terreur et la sang. Ce n’est pas l’homme le maitre du temps et du monde. L’homme n’a que le choix entre DIEU ou LUCIFER c’est sa seule et unique liberté.

  10. Tout ceci est la conséquence directe du démantèlement de la paysannerie commencé dans les abattoirs-tranchées de 1914 et qui se poursuit actuellement avec le remplacement des meilleures terres agricoles par des golfs et des centres commerciaux ou de loisirs.
    C’est beau d’aller à la “révolution” … mais que faire sans ravitaillement des populations … en 2 ou 3 jours, tout s’arrêterait car où sont les fermes, les élevages, les maraîchers, les arbres fruitiers ou autres potagers qui entouraient jadis les villes ? “Auchan et Carrefour” seraient pillés et vidés en quelques heures !
    Ce problème est gravissime.

  11. Le PCD appelait à voter Sarközy, cette même personne qui a crée l’écotaxe.
    Tout est dit.
    Ces gens sont d’une hypocrisie sans nom. Les Français ne veulent plus de l’UMPS et de ses partis satellites : UDI, MODEM, PCD, FDG, EELV, PC.

  12. Je ne fais pas confiance au Parti Chrétien Démocrate… je veux un roi. C’est la seule solution. Ras le bol des partis qui touchent des subventions et dont les membres et élus trahissent sans arrêt avec pour seul critère leur fric.

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