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France : Société

La résistance des mots

Julien Aubert, élu UMP du Vaucluse, va se voir privé du quart de son indemnité parlementaire pendant un mois, soit 1378 euros, pour avoir interpellé le président féminin de la séance, Sandrine Mazetier, par les mots "Madame le président". Rappelé sèchement à l'ordre par l'intéressée, le parlementaire a alors répondu "Oui Madame", ce qui ne convenait pas non plus. Féminisme, quand tu nous tiens …

"J'applique les règles de l'Académie française" a rétorqué Julien Aubert.

Désormais, nous serons donc encore plus attentifs à dire "Madame LE ministre", "Madame LE garde des sceaux", et nous bannirons définitivement les horribles "l'auteurE" ou "la professeurE", ou encore "la rapporteurE" qui nous font si mal aux yeux et à l'orthographe. Résistance !

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35 commentaires

  1. Incroyable. I
    En revanche on peut dans ce pays traiter J Aubert de sale mâle blanc intolérant et le caricaturer sans aucune conséquence et même être encouragé.

  2. Je pense que maintenant, quand on s’adressera à une académicienne, il faudra l’appeler maîtresse.

  3. Sans de “la proviseure”, qui est hélas devenu monnaie courante.
    Pour être un bon républicain il faut renoncer à parler correctement français.

  4. Ces gens sont fous, pour rester modéré. Il faudra les expédier loin du pouvoir pour longtemps, très longtemps.

  5. Pour le remercier:
    36 boulevard Albin Durand
    BP 70045
    84202 Carpentras Cedex
    tél: 04 90 67 94 12
    Mail: [email protected]
    Assemblée nationale
    126 rue de l’Université
    75355 Paris 07 SP
    tél: 01 40 63 02 14
    Mail: [email protected]

  6. Leur volonté de destruction va jusqu’à notre langue; on peut aussi se demander quelle est la légalité de cette brimade qui s’oppose frontalement à l’Académie Française? Dans cette belle démocratie quelque soit le temps, le lieu, le sujet, la gauche là encore, fait tout, décide de tout, impose tout et rien ne changerai jamais ? Cela nous ne pouvons l’accepter! La disparition de notre société programmée par les lobbys n’est pas une fatalité.

  7. C’est absolument inouï qu’un député soit ainsi privé d’une partie de son indemnité, pour une question grammaticale !
    JAMAIS aucun régime tyrannique ne l’avait fait.
    C’est effrayant.

  8. C’est tout ce dont est capable l’UMP ? Quelques bons mots…Abroger la loi sur le mariage gay et interdire la GPA ça ils ne savent pas ???
    Pauvres gens…

  9. Personnellement, je respecte toujours notre langue ! Mme LE président, LE ministre, etc. Je suis une femme, mais ne m’abaisse pas à “féminiser” n’importe quoi !
    Mazetier, quésako d’ailleurs ?

  10. Mais ras le … de cette novlangue.
    Ca aussi il faut que la droite détricote si elle veut à nouveau être prise au sérieux.La gauche depuis 68 impose un monopole de son idéologie du bien,du beau, du correct…. cette soumission de l’opposition et ce même quand elle est au pouvoir est inacceptable.

  11. On nage dans le délire le plus total.
    Cette femme ne doit pas valoir grand chose pour se cacher derrière ses combats d’arrière garde. Le français est une langue subtile, mais avec des gens pareils elle va perdre toute sa particularité.

  12. Il est pour le moins curieux de voir ce parlementaire pénalisé alors qu’il use en toute correction de la langue Française !

  13. N’oubliez pas l’entraineuse ou la sapeure pompière ou la mairesse.
    Quand la crétinerie arrive à ce niveau, il ne reste plus qu’à prier comme le disait si bien Audiard.

  14. Dans la langue française le féminin de rapporteur n’est il pas rapporteuse ? Cela irait si bien à cette S. Mazetier

  15. Le totalitarisme passe aussi par la langue Cf. Orwel. C’est la guerre totale et c’est une guerre, déjà perdue, car contre Dieu.

  16. D’abord, si vous écoutez ces petits génies que sont nos enfants, on ne dit pas rapporteurE, mais rapporteuse… ce qui prend tout son sens pour ces pimbêches. Non mais !!!

  17. Ce député est “UN” victime de cette dictature idéologique et terminologique.

  18. Un recours est possible car la mesure est sans doute dépourvue de base légale.
    Il faut résister par tous les moyens. La langue française est notre plus beau patrimoine.
    ONLR. Jamais!

  19. Mazetier, est-ce un homme public ou une femme publique ???

  20. En revanche, n’hésitez pas à écrire “la gardienne des sots”. Quant à moi, je ne demande pas à être un sentinelle.

  21. Ils confondent genre et sexe. C’est n’importe quoi. On dit bien Sa Sainteté pour parler du Pape, et il ne viendrait à aucun Pape l’idée de de masculiniser le titre !

  22. Je ne comprends pas. Le règlement invoqué de l’Assemblée parle des pouvoirs du président de séance, jamais de ceux de la présidente. Que faisait donc cette usurpatrice assise sur le fauteuil du président ?

  23. C’est le 1ier avril tous les jours avec ce gouvernement!

  24. Dans quelques temps on sanctionnera ceux qui parlent la langue maternelle !

  25. Il y a dans tout çà une haine de la femme ! On n’aime pas le mot maman, école maternelle, langue maternelle etc… Ce sentiment “femmophobe” ne viendrait-il pas justement des homos ? Car contrairement aux animaux, qui peuvent avoir quelques fois des relations ambigus, l’être humain lui est exclusif !

  26. La dictature en marche.
    Si on laisse passer ces choses là ou s’arrêteront ils ?

  27. La règle de base est que la fonction est neutre. Réminiscence du neutre en latin qui existait tout comme le masculin et le féminin avec comme particularité que la déclinaison du mot ne variait pas pour le nominatif, le vocatif et l’accusatif contrairement aux mots masculins ou féminins…Il en a découlé que la fonction est restée neutre en Français mais comme le neutre n’existe plus on l’a remplacé par du masculin. Rien à voir avec le fait qu’avant, la fonction était plutôt tenue par les hommes. Rien à voir avec la conséquence de la lutte des sexes comme les descendants marxistes tentent d’essayer de nous faire croire.

  28. Les élus socialistes s’occupent vraiment de choses très importantes pour le bien de la France et des français.
    Totalement pitoyable.

  29. Comme le dictionnaire de l’Académie française est très instructif, il convient d’en citer quelques extraits :
    MINISTRE n. m. {XIIe siècle. Emprunté du latin minister, « serviteur ».}
    L’emploi du féminin dans La ministre, et dans Madame la Ministre, qui est apparu en 1997, constitue une faute d’accord résultant de la confusion de la personne et de la fonction.
    PRÉSIDENT n. {XIIIe siècle. Emprunté du latin praesidens, « celui qui a la préséance ; gouverneur de province », participe présent de praesidere, « être assis devant ; veiller sur, protéger ».}
    ☆1. Personne qui préside une compagnie, une assemblée, un tribunal, une cour, etc. pour diriger ses travaux et assurer l’ordre de ses délibérations. […] • Au féminin. Pour désigner la femme d’un président. Madame la présidente, la première présidente. Dans « Les Liaisons dangereuses », de Choderlos de Laclos, le vicomte de Valmont parvient à séduire la présidente de Tourvel.
    ☆2. Par ext. Celui ou celle qui est à la tête d’une institution, d’une collectivité, d’une société pour en assurer la direction, pour la gouverner. […] Le président, la présidente d’une association, d’un club, d’une fédération.

  30. Pour moi j’avais appris que Madame Le Colonel, c’est le colonel, et Madame la Colonel, l’épouse du colonel…
    Je ne savais pas que c’était le mari de Sandrine MAZETIER qui était président de l’assemblée…

  31. Lorsque j’étais plus jeune et que je travaillais dans un bureau où nous étions de nombreuses femmes et, afin de nous moquer de notre responsable, nous l’appelions “LA CHEFFE” !! Aujourd’hui ce serait, au contraire, très dans le sens de la nouvelle idéologie !
    quelle misère !

  32. Aubert devrait porter plainte comme cette imposture abusive !
    Légalement, qui décide de la légalité d’un mot, d’un terme, d’un titre ? Est-ce l’Académie Francaise ou un pion éjectable militant forcené qui s’imagine avoir le droit de menacer, exiger,ridiculiser un élu qui utilise un mot parfaitement légitime ?
    Cette pimbèche intolérante traite cet homme adulte comme s’il était un mineur à tancer selon ses lubies en public ,et ca c’est pas normal !

  33. Personnellement je ne suis pas si hostile à la féminisation des titres, néanmoins sanctionner ce député est absolument ridicule, surtout quand on voit que les députés passent leur temps à chahuter.
    Je ne suis pas convaincu par l’argumentation de l’Académie : pour les fonctions depuis longtemps mixte, il existe une variante féminine du terme. Nul n’appelle SM Elisabeth, roi d’Angleterre, Anne, duc de Bretagne. Le supérieur d une abbaye féminine est une abbesse, pas un abbé. Marie de Medicis était régentE. On dit : une infirmière, une institutrice, une paysanne … sans que ça choque qui que ce soit, y compris l’Académie.

  34. S’il avait un peu plus d’esprit et de lettres,
    il eut pu dire, oh Dieu! bien des choses en somme
    Madame, la présidence, en la personne du président la respecte-je.
    fut-il homme ou femme.
    Cyrano puisse-t-il me pardonner de le
    singer si platement. Ami lecteur bonsoir.

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