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Valeurs chrétiennes : Education

La remise en cause de la mixité combattue par les idéologistes du gender

Lionel Devic, président de la Fondation pour l’école, publie une tribune dans Valeurs actuelles sur le problème de la mixité scolaire :

D "Il est des sujets intouchables que les faits finissent par désacraliser. Comme l’autonomie des établissements scolaires, le collège unique ou les pédagogies “nouvelles”, la mixité a longtemps été un sujet tabou dont il était suspect de vouloir simplement débattre. […] Car il y a de nombreuses façons d’aborder la question. Certes, celle du traitement réservé aux filles par les garçons dans certaines classes de banlieue en est une; elle est toutefois de nature culturelle et, souhaitons-le, conjoncturelle.

L’échec scolaire est une autre porte d’entrée, plus révélatrice encore […]. À 14 ans, les filles sont pour plus des deux tiers en troisième, contre la moitié des garçons ; ceux-ci sont environ un tiers à être encore en quatrième, contre un quart des filles. Or à cet âge où se joue une grande partie de la réussite du parcours scolaire des jeunes, où l’institution leur demande de construire un projet personnel, tous les spécialistes de la psychologie de l’adolescence le disent : c’est le moment du plus grand écart de maturité entre garçons et filles. Résultat ? Les filles lisent plus vite et mieux durant leur scolarité, redoublent beaucoup moins que les garçons, échouent moins dans l’obtention de qualifications, ont plus de mentions à tous les examens et diplômes, du second degré comme du supérieur. […]

Cette remise en question bienvenue de la mixité obligatoire est certes combattue par les apôtres de l’idéologie du genre qui, comme Isabelle Cabat-Houssais, regrettent (dans un français à faire perdre la tête aux meilleurs élèves) que les enseignants «ignorent tout de la sociologie de l’éducation sur le genre […], qu’ils-elles reproduisent inconsciemment une distribution différenciée des rôles sexués» et que, «quand les enseignants(es) observent des différences, ils-elles les attribuent à une nature “masculine” ou “féminine”»."

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6 commentaires

  1. Je ne suis quand même pas sûr que des écarts de notes en 5° suffisent à justifier un abandon de la mixité scolaire.
    Ne pas pouvoir rencontrer de jeunes filles durant son adolescence est une frustration dont on voit mal en quoi un simple écart de résultat est une justification suffisante.

  2. Il faut lire tout entier l’interview de Mme Cabat-Houssais. Il n’y a pas que le français qui fasse perdre la tête. Quand on pense que nos enfants sont confiés à des personnes de ce type, cela fait frémir…
    http://pourinfo.fsu.fr/spip.php?article1001

  3. @Ralph
    Qui parle d’empêcher la rencontre entre jeunes durant l’adolescence. Si la rencontre se fait dans une situation ou les filles et les garçons ne sont pas en compétition, elle n’en sera que plus réelle et franche.

  4. La question qui mérite d’être posée est: “qu’est-ce qu’un établissement d’enseignement?”
    -est-ce un lieu un peu sanctuarisé, consacré à l’instruction des jeunes générations
    -est-ce un forum où l’on vient s’informer des idées en vogue et en débattre
    -est-ce un lieu de vie où l’on vient pour se faire des copains-copines
    Des choix effectués sur ce qu’est un établissement d’enseignement découlent les options face à la mixité, quelle que soit la signification qu’on veuille donner à ce terme.

  5. pourquoi supprimer la mixité ? Qui est vraiment derrière ce projet ?

  6. @ Vincent Tino et C.B. :
    le collège et le lycée restent l’endroit où l’on peut rencontrer des amis, et sympathiser, fut-ce avec des personnes de l’autre sexe.
    Même chose avec que pour l’université, le monde du travail, ou… un pélerinage. On n’y va pas pour ça, mais il est normal d’y rencontrer des gens et pourquoi pas d’y nouer des sentiments.
    Supprimer la mixité obligerait les jeunes à rivaliser de soirées et de mondanités (des soirées rallye pour tous les jeunes ?), pour pouvoir rencontrer des jeunes garçons ou filles qu’ils ne pourraient pas rencontrer durant la semaine.
    Les sentiments font partie de la vie, et il n’est quand même pas scandaleux de flirter lorsque l’on est jeune.
    [Bien sûr que le flirt est scandaleux. Voyez ici :
    http://www.anuncioblog.com/2007/05/01/131-du-flirt-au-mariage/
    MJ]

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