Partager cet article

France : Laïcité à la française

La religion du socialisme enseignée à l’école : la morale laïciste

De l'abbé de Tanoüarn dans l'Action française 2000 :

I"Notre nouveau ministre de
l'Éducation nationale n'arrive
pas sans biscuits rue
de Grenelle. Il est docteur en philosophie
et spécialiste des auteurs
de gauche, de la pensée de
gauche, bref de la laïcité à la
française
. Il a consacré un premier
livre à Jean Jaurès en 2000.
Sous-titre éloquent : « la religion
du socialisme
». Il a consacré un
deuxième livre à Ferdinand Buisson,
prix Nobel de la paix 1927,
pour bons et loyaux services
rendus à la cause républicaine
mondiale.

Dans un entretien au Monde des
religions daté du 3 mars dernier,
il explique avec la plus grande
clarté que le socialisme a une histoire,
que cette histoire remonte
à la Révolution française, que la
Révolution française, n'ayant duré
que dix ans, est un échec, que
l'avènement de la Seconde République
sera éphémère. Encore un
échec. Les socialistes exilés réfléchissent
aux raisons de l'échec.
C'est l'Église, la grande raison de
l'échec socialiste, le pouvoir spirituel
de l'Église
. « Il faut que
nous inventions, pour établir la
République – c'est Peillon qui
parle – une spiritualité, une religion
spécifique.
» Cette religion
a un nom, qui, à la fin du XIXe
siècle, est encore un néologisme :
laïcité
. Qu'est-ce que la laïcité ?
« Une religion qui va contre toutes
le orthodoxies, contre tous les
dogmes
. » Peut-on définir ainsi
cet humanisme, de manière purement
négative ? La réponse de
Peillon donne à penser : « Religion,
irréligion, Buisson dit que
c'est la même chose.
». Que conclure
d'une telle équivalence ?

L'humanisme issu de cette tradition
laïque est absolument vide
.
En lui religion et irréligion s'équivalent
: quoi de moins déterminé
qu'un tel message où les contraires
s'identifient ? Il faut simplement
caractériser cet humanisme républicain
par ce qu'il rejette, par
ce qu'il refuse
: les dogmes, l'autorité
qui les promulgue, les limites
qu'ils dessinent devant les
prétentions de la Raison humaine
ou de la foi divine. Tout lui est
bon, à cet humanisme, du moment
que l'on ne vient pas lui faire
concurrence, au nom d'une vérité
à chercher au-delà de lui. Il s'accorde
à tout du moment qu'il demeure
en situation de monopole.
Et c'est le vieux « Pas de liberté
pour les ennemis de la liberté
»
qui se profile. Pas de tolérance
pour les adversaires du consensus.
Le consensus porte sur quoi ?
Sur le refus de toute vérité déterminée
.
L'humanisme s'affirme
à partir de quel constat ? Cet unanimité
citoyenne, qui littéralement,
depuis que Jean-Jacques a
découvert cette possibilité, fait
la loi. Ce n'est pas la majorité qui
fait la loi, non ! C'est toujours
l'unanimité. Voilà pourquoi
d'ailleurs, du point de vue de la
machine politique, le clivage
droite-gauche est un faux clivage.
Le système, la religion civile est
de gauche : c'est l'idolâtrie du
consensus.
Maurras avait eu l'intuition fulgurante
de cette « démocratie
religieuse », ce Pays légal qui se
soucie de la France comme d'une
guigne parce que lui n'a pas la religion
de la terre, ni la religion
de l'héritage. Il a seulement la
religion de l'unanimité citoyenne.
Voilà ce que veut inculquer aux
élèves de l'Éducation nationale le
ministre Vincent Peillon
, qui a
évidemment médité les réflexions
du philosophe Vincent Peillon. Il
faut nous donner à tous, en
France et dans le monde, le sens
de cette unanimité citoyenne, en
dehors de laquelle il ne doit subsister
que des opinions facultatives,
réversibles, évolutives
. Surtout
pas de vérité ! […]"

Partager cet article

5 commentaires

  1. Il faut aller plus loin.
    La religion imposée par Peillon (et par beaucoup d’autres) ce n’est pas la laïcité, c’est le NOACHISME.

  2. Cela rejoint cet article sur la religion de la laïcité mise en avant par Peillon :
    http://effondrements.wordpress.com/2012/09/06/la-religion-de-la-laicite-du-nouvel-ordre-mondial/#comment-6114

  3. Pourriez-vous préciser ce qu’est le NOACHISME ? Merci.

  4. Oui.
    Et le Saint Père a répondu précisément à tout cela dans “Jésus de Nazareth” où il explique les Béatitudes en partant des évangiles, bien sûr, mais aussi du livre du rabbin américain Jacob Neusner : “A Rabbi Talks with Jesus”.
    Voici (http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php?page=1106078_magister) une page web où trouver l’essentiel de ce débat assez touchant, qui illustre la parole des anges à Noël “Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur terre aux hommes de bonne volonté”.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services