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Bioéthique

La recherche sur l’embryon humain moins chère que la recherche sur les animaux

Lors des débats parlementaires sur la bioéthique, le député Marc Le Fur a évoqué une directive européenne limitant la recherche sur les embryons… de primates. En janvier, Pierre-Olivier Arduin écrivait :

"La juriste Aude Mirkovic, maître de conférences en droit public à l’Université d’Evry, se dit surprise que le gouvernement persiste et signe quant à la possibilité d’utiliser des embryons humains pour la recherche, tandis de l’Union européenne vient de manifester la ferme volonté de tout faire pour protéger les embryons animaux. En effet, la directive européenne du 22 septembre 2010 relative à la protection des animaux pour la recherche fixe aux États européens comme objectif «le remplacement total des procédures appliquées à des animaux vivants à des fins scientifiques et éducatives [en promouvant] la mise au point d’approches alternatives», le texte visant aussi bien les animaux nés que ceux sous «les formes embryonnaires et fœtales» ! Dramatique inversion de nos repères moraux…"

En commentaires, un lecteur expliquait :

"qu'on n'étudiait plus les embryons de primates car l'élevage de ceux-ci coûtait beaucoup trop cher, et que des laboratoires ne disposaient même plus de souris. Comparez le prix d'une animalerie (vétérinaires compris) de gorilles dans une faculté de médecine, avec celui d'une Fécondation In Vitro humaine dans un hôpital qui nécessite très peu de matériel et dont la "donneuse" est "bénévole" et n'a pas à être "élevée", et vous aurez tout compris… Seul le "matériel" humain est gratuit !"

La création d'embryon humains se fait dans les hôpitaux dans le cadre des PMA (procréation médicalement assistée), elle est donc entièrement financée par la Sécurité Sociale.

A cet aspect économique s'ajoutent deux considérations

  • il existe des normes internationales de protection des "grands singes" qui interdisent de les utiliser ;
  • les niveaux de formation requis pour expérimenter sur l'animal sont plus exigeants que ceux requis pour travailler sur l'embryon humain.

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7 commentaires

  1. Nous sommes vraiment arrivés au fond, bienvenu en enfer, le tout offert par la SÉCURITÉ sociale, “le travail vous libèrera”, le soft-nazi. Et la cerise sur le gâteau “le mariage des sinistres gays”.

  2. Ce doit être une façon, pour les euro-unionesques, d’appliquer “tu honoreras ton père et ta mère”, puisqu’ils croient descendre du singe…

  3. Il y a un autre facteur, sous-estimé, qui fera préférer l’instrumentalisation des embryons humains à celle des animaux. C’est la pression croissante du lobby écolo-zoolâtrique. Il prétend vouloir légitimement protéger les animaux, en fait il veut (par anti judéo-christianisme) réduire l’homme à n’être qu’un animal parmi d’autres. Il sera donc plus écouté par les décideurs “post-chrétiens” que ceux qui défendent la vie à naître.
    Même sur Radio Courtoisie, je suis scandalisé par les apparitions périodiques du zoolâtre Yves Christen (Co-fondateur du GRECE, éthologue auto-proclamé, Darwinien radical qui fit en 2000, au Cercle Renan – lequel fut fondé par Prosper Alfaric ! – une conférence intitulée : “Comment la sélection naturelle à créé l’idée de Dieu”!)
    Yves Christen affirme qu’il n’y a aucun fossé entre l’homme et l’animal, que les animaux sont des “personnes” et que même une huitre à “une conception du monde”! Sectaire et débile…
    Henri, vigilance!

  4. Cette directive doit pouvoir être bien exploitée. Par exemple, son article 2 proclame : “Le bien-être animal est une valeur de l’Union (!) qui est consacrée à l’article 13 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne.” Question : que fait l’ue contre l’égorgement d’animaux non étourdis?

  5. Correctif : ce n’est pas l’article 2 mais le considérant 2…

  6. Article premier “3. La présente directive s’applique aux animaux suivants: a) animaux vertébrés non humains vivants,” : y a-t-il donc des animaux vertébrés humains?

  7. @Bernard S
    Hélas oui. Dans l’esprit de certains zoolâtres, les chimpanzés et les bonobos, voire, les orangs et les gorilles sont “humains”, et ils demandent que leur soient appliqués autant que possible les Droits de l’Homme !!

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