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Bioéthique

La pratique du “bébé-médicament” nécessite d’être évaluée

Lu sur Gènéthique :

M "Jean-René Binet, professeur de droit privé à l'université de Franche-Comté et membre de l'Institut universitaire de France, rappelle que la pratique du "bébé-médicament", autorisée à titre expérimental depuis 2004, nécessite d'être évaluée avant d'être pérennisée ainsi que le propose le projet de loi adopté par l’Assemblée nationale […]

Le premier enfant conçu par double DPI en France n’étant venu au monde que quelques jours avant le débat parlementaire sur le projet de loi relatif à la bioéthique, Jean-René Binet interroge : comment le législateur "peut-il être certain de son choix sans disposer des données que seule une évaluation aurait pu fournir ?" Alors que tout indique qu'il faudrait prendre le temps de la réflexion, ce choix n'est guère raisonnable. Enfin, si la collecte du sang de cordon n'est pas assez développée actuellement, la France se donne pour objectif un fort accroissement du nombre de greffons stockés. Avec une plus grande diversité de greffons disponibles, ne peut-on espérer qu'une "réponse positive pourra être donnée à tout patient et finira par réduire à néant l'intérêt du recours à la pratique du double DPI ?"

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4 commentaires

  1. En attendant, des biologistes assoiffés de sang font tout pour vous vendre ceci : le double espoir “vous avez un bébé et, hop, bonus, un remède pour les maladies des aînés”
    Ils réinventent un “Jésus”, mais à quel prix !
    Preuve encore une fois que la nature a horreur du vide et que les chrétiens (de France) n’ont pas assez témoigné de Noël et de son vrai Sauveur, venu verser son propre Sang pour sauver les hommes et mettre fin à tout sacrifice (et non l’inverse). Du coup le Français moyen gobe béatement ce “conte de fée”.

  2. “La pratique du “bébé-médicament” nécessite d’être évaluée” elle nécessite surtout d’être condamnée et abandonnée.

  3. “La pratique du “bébé-médicament” nécessite d’être évaluée”
    En attendant cette évaluation, le principe de précaution, qu’on nous sort généreusement dans d’autres contextes, imposerait certainement un “moratoire” (l’évaluation des conséquences sur le bébé-médicament -qui est quand-même un bébé avant d’être un médicament- nécessitera une génération au moins).

  4. Aristote et Platon n’y avaient pas pensé : : la vie mérite d’être “évaluée”, quels obscurantistes !comme dirait un député aux multiples projets léonins !
    Rien que le mot fait froid dans le dos.
    Car une évaluation ne signifie-telle-pas elle même l’expérimentation ? donc la fabrication et la destruction d’embryons ?

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