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France : Société

La pornographie est une aliénation

A lire dans Valeurs actuelles.

“Jouir sans entraves” fut la prison mentale de toute la génération issue de Mai 68. Nous avons cru que la révolution sexuelle était une liberté. Nous nous apercevons que c’est un carcan. Nous sommes entrés dans un totalitarisme consumériste plus présentable, mais plus implacable, que les totalitarismes rouges ou bruns. « On asservit les peuples plus facilement avec la pornographie qu’avec des miradors », disait Soljenitsyne…

Que faire ?

D’abord, comprendre que la pornographie ne relève pas de la liberté d’expression mais qu’elle empêche au contraire de penser et de s’exprimer. Ensuite, faire le ménage sur le Net : tout le monde sait qu’il faut fermer l’accès à ces sites. Techniquement c’est possible, mais cela suppose que la volonté politique s’impose à des intérêts économiques colossaux… Enfin, il est essentiel de prévenir les adolescents contre la pornographie, dans les collèges et les lycées. Je propose au ministre, Vincent Peillon, de réfléchir à la manière de dispenser cette information, avant de créer des “brigades d’intervention” dans les établissements scolaires pour dire “très franchement, la pornographie, c’est le mal”."

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15 commentaires

  1. A ce sujet on (re)lira utilement les propos de Monseigneur Tony Anatrella, qui expose pourquoi, en quoi et comment cela agit sur le psychisme.

  2. La pornographie et une aliénation. Que l’on pense simplement à ce qu’est devenu DSK. Un individu asservi !!

  3. Il est aussi important de dire que la pornographie N’EST PAS DU SEXE à proprement parler en ceci quelle ne participe pas d’une relation d’échange.
    Elle est bien, comme le situe l’article, une partie du dogme consumériste.
    Aussi, elle participe de la douleur dans les relations sociales et plus particulièrement dans le couple puisqu’elle n’est pas reconnue pour ce qu’elle est.
    En effet, elle n’est pas, pour l’homme qui en consomme, un exutoire de ses fantasmes comme elle est trop souvent présentée, ni pour sa femme, une douleur venant du fait qu’elle ne satisferait plus son homme. Elle est une DEPENDANCE qu’il faut reconnaître de chaque côté et engager comme tel (de la même manière que l’alcoolisme ou la drogue) afin d’engager un chemin de guérison et de pardon.
    Le plus dur pour l’homme est de reconnaître qu’il est vraiment malade, et pour sa femme d’accepter qu’il est seulement malade.
    Un homme qui boit trop et ne peut plus honorer sa femme par ce fait ne se fera, au premier abord, pas reprocher par cette dernière de boire parce qu’il ne veut plus d’elle.
    C’est la même logique pour la pornographie, il faut déconnecter la pornographie du soit disant sexe qu’elle met en scène pour ne garder que la dépendance qu’elle fait naître, et finalement, la DROGUE qu’elle est.
    J’ai fait ce chemin, avec ma femme, je guéris, elle me pardonne, je commence à me pardonner.

  4. Non seulement la pornographie, mais la sexualité dite “libérée” est un enfermement, comme en témoignent ces 5 pages de citations réunies par un Pr. de l’université de Paris. Comme c’est trop long, vous pouvez toujours les demander à Michel janva.
    LA SEXUALITÉ PRÉTENDUMENT “LIBÉRÉE”
    Citations rassemblées en 2007, par un Professeur honoraire de l’Université de Paris
    – 1) La sexualité peut aussi être un moyen d’asservir, d’avilir, de détruire.
    Claude HELVETIUS ( 1715-1771. Philosophe des “Lumières”, athée, matérialiste radical et sensualiste. Encyclopédiste.)
    – « Le législateur habile joindra un gouvernement utile avec l’amour des plaisirs. Oui, la règle la plus sûre pour rendre un peuple soumis, c’est qu’en suivant sa nature, à ses sens tout soit permis. » (à comparer aux dires de Soljenitsyne)
    “Marquis” de SADE (1740-1814) : psychopathe – « La Nature n’a créé les hommes que pour qu’ils s’amusent de tout sur la Terre, tant pis s’il y a des victimes, il en faut. » – « Que pèse la vie d’un million de créatures auprès d’un seul de nos désirs?»
    – « Il n’y à pas de passion plus égoïste que celle de la luxure. » – « On reconnaît la véritable faute au plaisir qu’elle donne.»
    Charles BAUDELAIRE (1821-1867, Chantre malheureux des Fleurs du mal.) : – « La volupté unique et suprême de l’amour, gît dans la certitude de faire le mal, et l’homme et la femme savent de naissance, que dans le mal se trouve toute volupté. »
    Marcel PROUST (1871-1922) [repensant à ses premières lectures érotiques]: – « Oh fleuve d’enfer qui mina mon adolescence. »
    Léopold SACHER-MASOCH (1836-1895. Historien, romancier, psychopathe promoteur du sado-masochisme.)
    – « Le moment exaltant de l’amour ce fut toujours, pour moi, le passage du social au naturel, le retour à la bête. »
    Gilles DELEUZE (Philosophe marxiste, suicidé en 1995): – « Dans le masochisme, il est bon que la fonction de prostituée soit assurée par la femme en tant qu’honnête femme, par la mère en tant que bonne mère. » – « Jamais un vrai sadique ne supportera une vraie masochiste. Une des victimes [de sadiques sexuels] précise dans “Justine” [de Sade] : “Ils veulent être certains que leurs crimes coûtent des pleurs, ils renverraient une fille qui se rendrait à eux, volontairement”. »
    Georges BATAILLE ( 1897-1962. Ecrivain et Sociologue marxiste, partisan et artisan de l’érotisme de transgression.)
    – « L’exubérance sexuelle nous éloigne de la conscience, elle altère en nous la faculté de discernement. »
    – « Ce qui le plus violemment nous révolte est en nous. » (à propos du plaisir “animal”).
    Louis PAUWELS (Editorialiste, Ecrivain, † 1996.) : – « Je te désire, donc je suis, tu m’excites, donc tu m’empêches d’être.»
    Alain ROBBE-GRILLET (1922-2008. Ecrivain et cinéaste) : – « La pornographie, c’est l’érotisme des autres ! »
    Thomas SZASZ (1920-. Pr. de Psychiatrie, Université. de N.Y., fondateur du mouvement de “l’antipsychiatrie”.)
    – « Le film porno type montre […] la dépersonnalisation absolue de l’acte le plus intime, la transformation de l’activité sexuelle humaine en une procédure bestiale où le bon orgasme correspond à une bonne défécation. »
    Jacques WAYNBERG (Médecin / Hôpital. St Louis., l’un des pionniers de la sexologie Auteur d’ouvrages sur la sexualité.)
    – « En dehors de tout jugement moral, le modèle incarné par le porno offre une représentation standardisée. Ce style porno se substitue à d’autres – romantique, érotique, etc. – au détriment de la qualité des relations. » (1999)
    Dominique FOLSCHEID (1944-. Pr. Philo. Univ. Paris.) : – « le dispositif [actuel de la sexualité] est entièrement inversé. Tout ce qui s’offrait en montée, on aspire à le vivre en descente. […], c’est toujours en dessous que se cache la jouissance ». (2002)
    Gilles LAPOUGE (1923-. Ecrivain, Prix Pierre 1er de Monaco.)) :- « Nous dérivons dans la direction de ce “zéro absolu” que Nietzsche annonçait. Nous voyons se pratiquer une sexualité qu’il faut bien appeler nihiliste […qui] annonce la fin du “moi”, l’avènement d’un homme, d’une femme “sans qualités”, l’évanouissement de ces catégories que nous tenions pour consubstantielles à nous mêmes : le beau et le laid, le répugnant et le désirable, le désir et le dégoût, le choix et le refus, la liberté et la contrainte […] et à la fin le masculin et le féminin. » (article “pornographie” / Encyclop. Universalis, 1998)
    Michela MARZANO (1970-. Pr. Philo. Univ. Paris, spécialiste du corps et de la sexualité.) : – [La pornographie annihile toutes les catégories humaines ayant toujours servi de repères éthiques et social] : « Le moi et l’autre, le masculin et le féminin, la liberté et la contrainte… [ceci conduit à] mourir à la vie, mourir au désir, mourir à la pensée. » (2003)
    – [A propos de] « la pédophilie ou la récidive en matière de crimes sexuels, […] personne n’a songé à faire un lien entre ces crimes intolérables et une société qui tolère, et parfois exalte, au nom de la libération des mœurs, la consommation sexuelle »
    Alexandre SOLJENITSYNE (1918- . Nobel de Littérature. Huit ans de goulag. Ecrivain, Historien, Philosophe.)
    – « On asservit plus facilement un peuple par la pornographie, qu’avec des miradors. »
    Sigmund FREUD (1856-1939. Inventeur de la “théorie sexuelle”.) : – « L’amour physique sans tendresse est une névrose. »
    – « les impulsions de cruauté ont des sources distinctes de celles de la sexualité, mais elles peuvent s’unir très tôt à celle-ci. »
    – « Nous avons toujours affirmé que l’instinct sexuel contenait un élément sadique, et nous savons que cet élément peut se rendre indépendant et sous la forme d’une perversion, s’emparer de toute la vie sexuelle d’une personne. »
    Albert CAMUS (1913-1960. Ecrivain et humaniste athée.) : – « Deux siècles à l’avance […] SADE a seulement cru qu’une société basée sur la liberté du crime devait aller avec la liberté des mœurs […] Notre temps s’est borné à fondre curieusement son rêve de république universelle et sa technique d’avilissement. » [Étonnamment prophétique !]
    Félix ABRAHAM (1929-. Chirurgien, sexologue) – « L’impulsion sexuelle joue, dans la décision et l’exécution des crimes,
    un rôle infiniment plus important que l’instinct de conservation pour les crimes ordinaires. » (1973)
    Gilbert TORDJMAN (1927- Sexologue très médiatique dans les années 70-80, avant ses démêlés avec la justice…) :
    – « Nous sommes tous, en quelque sorte, des pervers en puissance. »
    – « L’agressivité et la sexualité sont commandées au même niveau de notre cerveau archaïque, par les même circuits de neurones, les même neuromédiateurs, la même testostérone. »
    – « Des sujets auxquels on projette des films érotiques déchargent avec plus de force leur agressivité, quand leur est offerte l’opportunité expérimentale de punir.» et réciproquement : – « La violence se révèle excitante sur le plan érotique.»
    Michel HOUELLEBECQ (1956-. Prix Goncourt..) : – (Après avoir) « épuisé les jouissances sexuelles, il était normal que
    les individus, libérés des contraintes morales ordinaires, se tournent vers les jouissances plus larges de la cruauté. »
    Pitirim SOROKIN (1889-1968, Sociologue, criminologue, expulsé d’URSS ; Dir. du département de Sociologie à Harvard.)
    – « Il n’y a pas d’exemple d’une communauté qui ait gardé sa haute position dans la hiérarchie des cultures après avoir remplacé des coutumes strictes envers la sexualité par des coutumes relâchées. »
    – 2) Cette pseudo-libération peut être : acceptée, voulue, voire programmée.
    VOLTAIRE (1694-1778) : – « C’est l’attrait du plaisir qui doit nous conduire en tout.» – « il faut jouir et tout le reste est folie. »
    baron d’HOLBACH ( Philosophe athée, Encyclopédiste, mort en 1789.) : – « La liberté est une chimère absurde. »
    – « Jouis, voilà ce que la nature ordonne, consens que d’autres jouissent, voilà ce que prescrit l’équité, mets-les à portée de jouir, voila le conseil que te donne l’humanité sacrée. » – « L’homme n’est pas plus libre de penser que d’agir. »
    Benjamin FRANKLIN (1706-90. Rédacteur Constitution Fédérale USA.) : – « La masturbation est mère de l’invention […] »
    “marquis” de SADE (1740-1814) – « Éteins ton âme, […] tâche de te faire des plaisirs de tout ce qui alarme ton cœur. »
    – «Prenons l’habitude et le remord s’évanouira, le crime répété rend impassible.» – « [se veut] en état d’immoralité constante.»
    – « Il n’est rien de sacré. Tout dans cet univers, doit plier sous le joug de nos fougueux travers. »
    – « On ne sort pas indemne de ma lecture.» ; sa devise reste : « Respectons éternellement le vice et ne frappons que la vertu. »
    Sergueï NETCHAÏEV (1847-1882. Nihiliste théoricien de l’anarchisme.) : – « A toute vitesse à travers la boue ! »
    Mikhaïl BAKOUNINE (1814 -1876. Principal fondateur de l’anarchisme, membre un temps de la Ière Internationale.)
    – « Il nous faudra réveiller le diable chez le peuple et exciter en lui les passions les plus viles. »
    Joseph STALINE (1879-1953. Dirigeant soviétique, fut adulé par bien des occidentaux. ) : – « Il faut rendre ridicule toute maîtrise sexuelle. Par le gaspillage des forces de production nous devons affaiblir et épuiser l’homme de l’occident. »
    Jean JAURÈS (1859-1914. Philosophe panthéiste, socialiste.) : – « Lorsque nous aurons obtenu que les femmes puissent aller chez leur amant et en sortir comme si elles venaient de prendre une tasse de thé, nous aurons gagné la partie. »
    Léon BLUM (1872-1950. Pdt. Front populaire.) – « Je ne vois point d’embarras dans le mariage dont l’adultère n’eût la solution.» – « Les jeunes filles, je veux qu’elles cèdent franchement à l’instinct, qu’elles aillent au bout de leurs désirs. »
    Louis ARAGON (1897-1982. Surréaliste, poète communiste ardent stalinien. Prix Renaudot et prix Lénine. Signa en 1977 une pétition pour la libération d’hommes ayant filmés leurs ébats sexuels avec des victimes masculines de 13 et 14 ans.)
    – « La pédérastie me plait comme toutes les autre activités sexuelles. » [“Pédérastie” : du grec “paidos” = enfant]
    André MALRAUX (1901-1976. Ecrivain, et homme politique.) (in : Préface de “L’amant de Lady Chatterley”) :
    – « L’individu s’atteint,[…] par la conscience la plus forte de ce qu’il a de commun avec autrui et qui n’est ni son âme ni son Dieu, mais son sexe. » [voir , infra, l’évolution de la pensée de Malraux 20 ans plus tard !]
    Wilhelm REICH (1897-1957. Psychanalyste, marxiste, promoteur de la “révolution sexuelle”, concept repris en “mai 1968”.)
    – « Le mouvement révolutionnaire construit tout d’abord une idéologie favorable au sexe, en donnant à celle-ci la forme pratique d’une nouvelle législation, et d’un nouveau mode de vie sexuel. » [d’où l’importance des nouvelles législations]
    – « Les sens de l’animal homme, s’éveillent d’un sommeil millénaire. » – « Ce mouvement ne peut plus être arrêté. »
    Carl Gustav JUNG (1875-1961. Psychiatre, Psychanalyste disciple, puis rival, de Freud. “Spiritualiste” gnostico-ésotérique.)
    – « Surmontons notre puritanisme, tout en nous attendant à tomber de l’autre côté dans la turpitude. »
    André BRETON (1896-1966. Un des chefs de file du mouvement Surréaliste, chantre de l’érotisme et du sadisme..)
    – Il voulait “libérer” la femme pour “miner les assises de la civilisation” en utilisant “l’arme à longue portée du cynisme sexuel”.
    Raoul VANEIGEM (1934-. Idéologue Marxiste libertaire ; un des principaux artisans de Mai 68.) (voir son évolution plus loin!)
    – « Le déchaînement du plaisir sans restriction est la voie la plus sûre vers la révolution de la vie quotidienne … »
    – « Cette société marchande […] je soutiens qu’elle ne résistera pas aux guerriers du plaisir à outrance. » (← ↑ écrit en 1967)
    Edmond ABOUT (1828-1885. Écrivain, journaliste, peintre des mœurs confrontées à la modernité. Anticlérical.)
    – « Lorsqu’une révolution est accomplie dans les mœurs, elle ne tarde guère à se traduire dans les lois. »
    Pierre SIMON (1925-2008. Grd Maître de la GLF, Rapporteur ministériel d’une enquête sur la sexualité des français en 1972.)
    – « Dans le camp des progressistes [celui de l’auteur] la modification politique et sociale doit se faire autour de nos pulsions et pour leur satisfaction. » entre autre, pour : – «… congédier la transcendance et saluer la matière. »
    André BÉJIN (1947-. Sociologue et Historien, Dir. de Recherche CNRS, spécialiste de l’évolution des mœurs sexuelles.)
    – « La femme peut beaucoup plus facilement aujourd’hui, se laisser entraîner par ses passions. [hors de son couple]
    Elle sait que le troisième membre de ce trio qu’elle forme avec son mari : l’Etat, est là pour prendre en charge les conséquences matérielles et psychologiques de ses actes. » (Indemnités, garde des enfants, etc. ≈ quels que soient ses torts)
    Lars ULLERSTAM (Sexologue suédois, d’audience mondiale. Ses thèses furent déterminantes dans la licence post-1968. )
    – « Les pervers dépendent d’une aide sexuelle de leur prochain pour satisfaire leur instinct… .» (1964.)
    – « Améliorez le service pornographique de la société ! » – « Perversité est un mot qui devrait être supprimé. »
    Jack LANG (19396. Ex-ministre P.S..) : – « … il y a d’assez bons films porno. C’est un genre qu’on a tort de décrier et de mépriser. Moi, j’ai un petit regret. J’aurais dû supprimer la catégorie X, qui pénalise fiscalement ce genre de film. »
    Félix ABRAHAM (1929- . Sexologue) : – «Les perversions sexuelles n’existent pas, tabous d’hier, normalité de demain. »
    Luis BUÑUEL (1900-1983. Cinéaste marxiste, d'”avant-garde”.) : – « J’introduirai la prostitution jusque dans les familles.»
    Michel MEIGNANT (Sexologue analyste actuel) : – « Nous sommes tous des pervers sexuels persécutés.» [par l'”ordre moral”]
    – « “Apôtre de la masturbation”, j’en accepte le titre, la gloire et les mérites qui y sont attachés. » (1980)
    Guy HOCQUENGHEIM (1946-1988. Romancier gay.) – « L’inceste n’est pas dangereux pour une société dont les assises ne sont plus les formes de parenté [habituelles…]. Il pourrait même y avoir une politique de l’inceste obligatoire… »
    Françoise d’EAUBONNE (1920-2005. Ecrivain libertaro-féministe, co-fonda le Front homosexuel d’action révolutionnaire.)
    – « Vous dites que la société doit intégrer les homosexuels, moi je dis que les homosexuels doivent désintégrer la société. »
    Alison JAGGAR (Féministe actuelle, Pr. Philo Univ. Colorado.) Souhaite: « La suppression de la famille biologique […] pierre d’angle de l’oppression féminine [… ainsi] L’humanité pourra enfin revenir à sa sexualité naturelle perverse et polymorphe.»
    Catherine BREILLAT (1948-. Essayiste et cinéaste recherchant le scandale.)
    – « Le XXI e siècle sera le siècle du “porno” [elle emploie un terme de trois lettre, beaucoup plus vulgaire !]. Je ne pense qu’à ça, c’est pourquoi je me bats contre l’ordre moral ! » (rapporté en 1999 dans un grand journal féminin.)
    Jean-Jacques PAUVERT (1926-.Éditeur spécialisé dans le scandale, condamné par la Justice en 1965, 1er éditeur de Sade.)
    – « En narguant les bonnes mœurs, il s’agit de narguer Dieu – et aussi de le nier – au nom des hommes. »
    – 3) Le christianisme n’est pas seul à prôner le contrôle de la sexualité.
    BOUDDHA (Ve siècle avant J.C.): – « C’est à ce corps [féminin …] que les hommes stupides et mesquins s’attachent ! »
    PLUTARQUE (Prêtre Grec d’Apollon,m125): – « La pudeur d’une épouse ne doit point tomber avec la robe qui la dépouille.»
    Michel FOUCAULT (1926-84. Pr. Philo. Coll. de France, sociologue structuraliste, revendiquant sa “gayté”.)
    – « Quelques uns des grands thèmes de l’austérité sexuelle, se sont formés et développés au IVe siècle av. J.C. » (en Grèce)
    Ils se développeront dans nombre de religions : Égyptienne, Bouddhiste, Zoroastrienne, Taoïste, chez les Stoïciens, etc.
    On pourrait aussi invoquer de nombreuses données ethnologiques, que nous limiterons à la seule citation suivante :
    Jacqueline KHAYAT (Géographe contemporaine) – « L’archer [ Papou ] au pénis ficelé, [pour exhiber l’arrêt de toute activité sexuelle] tire sa puissance sociale de la répression qu’il subit, et son adresse et sa force, de son abstinence. »
    Denis DIDEROT (1713-1784. Encyclopédiste, antichrétien et libertin, mais enseignait cependant la pudeur à sa fille.)
    – « Tout ce qui prêche aux hommes la dépravation est fait pour être détruit, et d’autant plus sûrement détruit que l’ouvrage sera plus parfait. […même] un chef-d’œuvre [mais] capable d‘inspirer la débauche….» (censure + “autodafé” !)
    Jean-Paul MARAT (1743-1793 . Médecin, révolutionnaire radical, inspirateur des massacres de septembre 1792.)
    – « Paris est un cloaque de tous les vices […] et ses habitants prétendent être libres ! »
    John Stuart MILL (1806-1873. Philosophe de l’utilitarisme et du bonheur, influença le dynamisme de son siècle.)
    – « Peu d’êtres humains accepteraient d’être réduits au statut de vil animal contre la promesse d’une vie entière vouée au plaisir bestial. Nous préférons notre condition d’être humain insatisfait à celle de porc comblé. » [ de (-) en (-) évident !]
    Victor HUGO (1802-1885. Ecrivain, qui expérimenta très largement la “libre” sexualité, avec des centaines d’admiratrices.)
    – « Le ventre est pour l’esprit un poids redoutable. Il rompt à chaque instant l’équilibre entre l’âme et le corps. Il emplit l’histoire. Il est l’antre des vices. Il est responsable de presque tous les crimes. »
    Guy de MAUPASSANT (1850-1893. Ecrivain, libertin. ) : – «…cet imbécile emportement qui nous jette vers la femelle. »
    Friedrich NIETZSCHE (1844-1900. Philosophe de la mort de Dieu, par-delà le bien et le mal.)
    – « [si] la sensualité croit plus vite que l’amour, la racine en demeure alors faible et facile à arracher. »
    – « Le bas ventre est cause que l’homme ait quelque peine à se prendre pour un dieu. »
    Léon TOLSTOÏ (1828-1910. Ecrivain russe ayant mené une vie “légère” avant de se convertir. )
    – « L’homme a conscience d’être dieu, et il a raison parce que Dieu est en lui. Il a conscience d’être un cochon, et il a raison parce que le cochon est en lui, mais il se trompe cruellement lorsqu’il prend le cochon pour Dieu ! »
    Karl MARX (1818-1883) : – « Bridez la sexualité et vous hâterez l’émancipation du prolétariat ! » [Au demeurant, Marx
    – [Le rapport de l’homme et de la femme] : « … permet de juger du degré de développement humain. » engrossa sa bonne !]
    LÉNINE (1870-1924): – «La dissolution dans la vie sexuelle, est quelque chose de bourgeois, c’est un phénomène de décadence.»
    Jeunes Communards lors de la Révolution d’Octobre (vote exprimé à Moscou en 1917 et rapporté par Wilhelm REICH) :
    – « Les relations sexuelles sont indésirables chez les jeunes communards, durant les 5 premières années de la Commune. »
    Antonio GRAMSCI (1891-1937. Marxiste, inventeur de la subversion culturelle.) : – « Que le travailleur ne gaspille pas son énergie nerveuse dans la recherche désordonnée et excitante de la satisfaction sexuelle occasionnelle. »
    – « Le nouveau type d’homme [soviétique] ne peut se développer, tant que l’instinct sexuel n’a pas été réglementé. »
    MAO TSÊ-TUNG (satrape marxiste) – « Faire l’amour est une maladie mentale qui gaspille du temps et de l’énergie. »
    Edouard KOSTYACHKINE (Psychologue soviétique officiel.) – « L’amour aboutit […] naturellement au mariage […et] à la naissance d’enfants dont l’éducation ne saurait être assurée qu’au sein d’une famille saine et stable. Certaines tentatives ont été faites pour accepter l’idée de l’amour libre […] aucune n’a résisté […] » (Publié par l’UNESCO en décembre 1968)
    Sigmund FREUD (1856-1939.) : – « La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions. » – « … toutes les perversions de la sexualité, […] mécontentent son but essentiel : la procréation, recherchant comme fin le plaisir. »
    – « La sexualité, si elle se manifestait de façon trop précoce, romprait toutes les barrières et emporterait tous les résultats si péniblement acquis par la culture. » – « L’amour physique sans tendresse est une névrose. »
    – Anna FREUD (1895-1982. Fille de Sigmund, dont elle poursuivit les travaux. Spécialiste de psychanalyse infantile.)
    – « Nous voulons que l’enfant contrôle ses pulsions sexuelles, car si elles passent constamment les barrières, son développement psychique risque d’être retardé ou interrompu, il risque de confiner son désir de connaissance aux matières sexuelles plutôt que de l’étendre au monde dans sa totalité. »
    Mohandas GANDHI (1869-1948. Philosophe et homme politique indien, inventeur de l’action politique non violente.)
    – « La continence est parfaitement possible et impérieusement nécessaire si nous ne voulons pas rester mentalement et physiquement inférieurs. » – « L’énergie vitale se disperse dans la sexualité. »
    Herbert MARCUSE (1898-1979. Philosophe freudo-marxiste, emblème de la révolte de Mai 68 dont il attisa les fantasmes.)
    – « Contre une société qui utilise la sexualité comme moyen pour réaliser une fin socialement utile, les perversions maintiennent la sexualité comme fin en soi.» ( ← 1955 ↓ Il fut nettement plus corrosif en mai 68 !)
    – « La libre satisfaction des besoins instinctuels de l’homme est incompatible avec la société civilisée.»
    Vladimir JANKÉLÉVITCH (1903-85. né “dans le freudisme”, Pr. Sorbonne, Philosophe éclectique, de l’ironie à la Shoah.)
    – « L’érotisme accablant, suffocant où nous sommes plongés et qui sert […] à abêtir le genre humain, n’est ni une cause ni une conséquence de la sècheresse contemporaine, il est cette sécheresse elle-même. [Il conteste notre] époque foncièrement privée d’amour et qui trouve dans l’échauffement sexuel, je ne sais quelle compensation à son incurable sécheresse.»
    Thomas SZASZ (1920-. Contemporain, Pr. de psychiatrie à l’Université de N.Y.) : – « Le Conseil d’éducation sexuelle des USA, soutient la masturbation parce qu’elle est “naturelle”. Mais quel comportement humain ne l’est pas ? Roter et péter, voler et tuer je sont aussi. Cela en fait-il pour autant des activités souhaitables et thérapeutiques ? »
    Hermann Samuel GLASSCHEIB (Auteur d’une Histoire de la médecine, 1963, N.-Y.) – « C’est le peuple juif qui au milieu des déchaînements de la lubricité païenne a donné le départ à ce dépassement du sexe : triomphe du surmoi. »
    Raymond RUYER (1902-1987. Philosophe, gnostique, Pr. Univ. Nancy.) – « C’est une expérience constante […] que l’idéal libertaire et progressiste s’élève par l’ascétisme et tombe par le sexualisme et la revendication sexuelle. »
    Régis DEBRAY (1940-. Philosophe, ex guérillero aux côtés du “Che”, conseiller de Mitterrand ; revenu de certaines illusions.)
    – « La “pacification des mœurs” repose en définitive sur le renoncement à nos satisfactions infantiles, sur le sacrifice toujours laborieux de nos ardeurs, notamment sexuelles… » [ Le Monde : 11.01.2006 ]
    – 4) Est-ce qu’au moins la “libre jouissance” apporte du bonheur ?
    ÉPICURE (-342,- 270. Philosophe hédoniste modéré.) : – « Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. »
    Oscar WILDE (1854-1900. scandalisa à plaisir, son époque.) : – « Le bonheur ? non : le plaisir, c’est plus tragique ! »
    ALAIN (1868-1951. Philosophe au scepticisme subtil.) : – « Les plaisirs ont grand besoin de bonheur. »
    Jean COCTEAU (1889-1963. Esthète, assumant son homosexualité.) : – « A force de plaisir, notre bonheur s’abîme. »
    Gabriel MARCEL (1889-1973. Philosophe existentialiste.) : Il stigmatisa « L’indigente instantanéité du jouir.» Laquelle est
    confirmée par les propos de CASANOVA (séducteur chronique) : – « Ce n’est pas moi qui change ce sont les instants. »
    André MALRAUX (1901-1976. Ecrivain, homme politique gaulliste.) : – « L’érotisme c’est l’humiliation. »
    – « L’érotisme était le diable, il devient l’homme. Nous allons le voir dépasser l’homme, devenir sa raison d’être.
    L’érotisme cesse d’être l’expression de l’individu. C’est l’individu maintenant qui n’est plus qu’un moyen. » [de l’exprimer]
    Georges ABRAHAM (Philosophe, Psychiatre, Psychanalyste, Sexologue contemporain, Pr. Universités de Genève et Turin.)
    – « Si on essaie de démolir les tabous, une autre réglementation est recherchée […] Ce n’est plus le fait de se demander si une activité sexuelle donnée est permise ou pas, mais si l’inactivité sexuelle est permise ou pas. […] on se sentira alors coupable de la même façon qu’on pouvait se sentir coupable dans le passé par rapport à la morale transgressée. » (1982)
    Jacques LACAN (1901-1981. Psychiatre, fondateur d’une importante École psychanalytique structuraliste.)
    – « Le désir est structuré par un manque. » (le “manque” lié par ex. aux interdits sociaux, conditionne non seulement la structure du désir mais son dynamisme et son existence). (N.B. FREUD disait, similairement : « La limite est constitutive du désir. »)
    – « La fonction principale du principe du plaisir est de se satisfaire par l’hallucination. » (Cf. disparité : plaisir / réalité)
    Tony ANATRELLA Mgr. (1941-. Prêtre, Psychanalyste.) : – « L’idéologie du plaisir sexuel pour lui-même s’est affirmée à partir de cet enfermement : la satisfaction de la pulsion comptait plus que la relation à l’autre. Cette économie fabriquait sa propre frustration et ne pouvait que déboucher sur l’échec relationnel. » – « La dérision, tant à la mode aujourd’hui […] traduit une déception ; c’est une façon de dire : “On n’arrive pas à trouver sexuellement son plaisir”. »
    André BÉJIN (1947-. Sociologue et Historien. Dir. de Recherches CNRS, spécialiste de l’évolution des mœurs sexuelles.)
    – « Le droit au bonheur, c’est à dire, entre autre le droit à l’orgasme, se transforme en “devoir d’orgasme” […]
    Il est donc prescrit de produire des orgasmes, d’être des stakhanovistes de l’hédonisme. »
    Raoul VANEIGEIM (1934-. Philosophe et idéologue marxiste libertaire, inaugura la révolution sexuelle de Mai 68 !)
    – « Le plaisir obligatoire remplace le plaisir prohibé. La jouissance s’affronte à la façon d’un examen, avec échec et réussite à la clé. […]. Pour le brevet de radicalité, indiquez ici la moyenne de vos orgasmes… On se jetait jadis sur les plaisirs comme en un combat sans espoir. Maintenant ce sont les plaisirs qui se jettent sur nous. » (écrit en 1979 ; Cf. ante)
    Viktor FRANKL (1907-1997. Psychanalyste, Pr. Neuropsychiatrie / Univ. Vienne + Harvard, rescapé de la Shoah.) :
    – « Le plaisir est un effet secondaire du sexe et on le détruit dans la mesure où on en fait un but à atteindre. » (1988)
    Pascal BRUCKNER (1948-. Sociologue, Essayiste, divers Prix Littéraires.): – « Les amants [ passent l’examen du bonheur et] se demandent : sommes-nous à la hauteur ? C’est à leur sexualité, nouvel oracle, qu’ils demandent des preuves tangibles de leur passion. Combinaison du modèle scolaire et gastronomique : la bonne recette conduit à la bonne note ! »
    Paul VERHAEGHE (Psychiatre et Psychanalyste, contemporain, Pr. à l’Université de Gand..)
    – « La sexualité, nonobstant le plaisir qu’elle procure, porte en elle-même les germes de l’insatisfaction. »
    – « La sexologie libératrice, […] réduisit la sexualité à un besoin situé entre le nombril et la rotule. » (← ↕ 2000)
    – « La poursuite du maximum de satisfaction sexuelle comme signe de bien-être psychologique […] est sans nul doute, l’un des plus grands mythes de l’ère contemporaine. » – « Personne ne jouit moins que celui ou celle qui a tout vu et tout vécu. »
    – «Pour la femme, l’orgasme n’est pas un must, [fréquemment, il est vécu paradoxalement] comme une gêne à cette autre jouissance : “la symbiose”. » [autrement dit : la meilleure façon de se rencontrer, n’est pas toujours de “se perdre” ensemble.]
    Jacques WAYNBERG ( Médecin / Hôpital. St Louis., l’un des pionniers de la sexologie Auteur d’ouvrages sur la sexualité.)
    – « Le désir de performance [sexuelle] s’est accru et dramatisé. […cette dernière] est de plus en plus présentée comme le passage obligé vers le bonheur […] avec le Viagra est apparue l’exigence de guérison miraculeuse. C’est une catastrophe. » (2002)
    Serge ANDRÉ (1948-2003. Psychanalyste renommé et écrivain médiatique, ayant participé à des émissions de T.V. )
    – « On est passé en vingt ans, du droit au plaisir, à un commandement quasi obscène et tyrannique du plaisir. » (2002)
    Julien CHEVERNY (Juriste et sociologue anticlérical, auteur, dans les années 70, d’ouvrages prophétiques sur la sexualité.)
    – « Ce n’est pas l’impuissance physique qui guette [notre sexualité], mais la frigidité du cœur plus terrible que l’autre… »
    Sylvain MIMOUN (Gynécologue, Andrologue, sexologue, Chef de service à l’ Hop. Cochin, contemporain.)
    – « Il y a de nombreux couples pour qui le contexte de la sexualité conjugale est presque une histoire de compromis entre ce qu’elle attend de la vie et ce qu’il attend du sexe . » (enquête juillet 2001)
    François TAILLANDIER (Pr. de Français puis écrivain, essayiste critique de nos sociétés. Chroniqueur à “L’Humanité”.)
    – « Durant trois ou quatre décennies on en a réclamé, du sexe, du sexe partout et pour tous, proclamé, détaillé, débité comme viande à l’étal, et à présent, que nous l’avons – il nous explose dans les pattes.» (2001)
    Christophe MARX (Gynécologue, psychanalyste et sexologue. Auteur de La sexualité en quête de sens, 2002.)
    – « On peut parfaitement jouir d’un point de vue technique, mais ressentir, au fond de soi, un vrai vide […] un néant dans la relation… » – « Même l’abstinence est supportable si elle a du sens. » (interview, Nouvel Obs. 2003)
    Dominique FOLSCHEID (Pr. Philo. Univ. Paris, auteur du “Sexe mécanique” 2002) : – « La misère sexuelle est bien l’enfant naturel du sexe, le seul que sa stérilité l’autorise à enfanter. Le sexe est un autre nom de la misère humaine. »
    – « “Le sexe” a imposé […] la liberté libérée, qui ne nous laisse d’autre choix que de consentir à ce que le sexe exige. »
    – « l’Autre n’existe pas au sein du sexe, où l’on ne rencontre jamais quelqu’un mais seulement des choses sexuelles. »
    Pascal BRUCKNER & Alain FINKIELKRAUT (1949-. Sociologue et Philosophe. Pr. Sciences sociales à Polytechnique.)
    – « Le refus du mariage témoigne au moins de ce scepticisme des amants envers leur propre ” je t’aime”. » (1977)
    Marcela IACUB (Juriste féministe assez provocatrice, chroniqueuse à Libé.. Auteur de l’Anti-manuel d’éducation Sexuelle.)
    – « Nous avons voulu libérer le sexe, mais c’est peut-être du sexe que nous aurions dû nous libérer. » ( ↑ 2005)
    – 5) Un constat et une conclusion spiritualistes :
    St AUGUSTIN (†430) -« A force de tout voir, on finit par tout supporter, à force de tout supporter, on finit par tout admettre.»
    Emmanuel KANT (Philosophe de l’impératif moral catégorique, † 1804.) : – « Tout se passe comme si […] l’homme éprouvait de la honte d’être capable de faire un usage de sa personne tel qu’il la rabaisse au-dessous de la bête. »
    – « La question est de savoir si, par rapport à cette jouissance, ne prévaut pas un devoir de l’homme envers lui-même, dont la transgression est une souillure de l’humanité en sa propre personne.»
    Gilbert K. CHESTERTON (1874-1936. Polémiste.) – « Otez le surnaturel, il ne reste plus que ce qui n’est pas naturel. »
    – « L’humanité est déséquilibrée à l’endroit du sexe et la santé véritable ne lui est permise que dans la sainteté. »
    cf. ~ ALAIN, Philosophe sceptique : – « Il n’y a guère que le sublime qui puisse nous aider dans l’ordinaire de la vie. »
    Ernst BORNEMAN (1915-1995. Anthropologue, sexologue, écrivain matérialiste, communiste, suicidé).
    – « La foi en un Être suprême, la foi en la politique, en tant que panacée morale et culturelle est anéantie. Pour combler le vide, s’est répandue la foi en la toute puissance de l’amour sexuel, dernière croyance d’une civilisation agnostique. »
    Dominique FOLSCHEID (Pr. Philo. Univ. Paris,) : – « Quand la religion a cessé de structurer l’existence, la religiosité […] se cherche des substituts. Quand les idéaux sont devenus des mots creux […], les idoles occupent le terrain déserté. » (2002)
    Evelyne SULLEROT (1924- Sociologue contemporaine, co-fondatrice du Planning Familial ; revenue de certaines illusions.)
    – « Nos sociétés vivent une nouvelle religion qui est celle du sexe, du plaisir et donc de la libération sexuelle. »
    Jean-Claude GUILLEBAUD (Ecrivain, vétéran de Mai 68, lauréat de prix littéraires, auteur de “La tyrannie du plaisir”.)
    – « Cette morale responsable que nous n’acceptions plus d’intérioriser puisqu’elle était signe d’une aliénation, voilà que nous la remettons humblement entre les mains du juge et du docteur. Orphelins du sens, nous attendons de leur science qu’elle nous désigne les repères minimaux, maigres succédanés des adhésions éthiques ou religieuses de jadis. » (1998)
    Julien CHEVERNY (auteur de “Sexologie de l’occident “, anticlérical.) : – « Si Dieu est mort tout est permis, il n’est plus de références ni de juste conduite; s’il n’est plus de normes, il n’est plus de normalité […], chacun verra une liberté dans ce que naguère on qualifiait de vice. … Il n’y aura plus de péchés capitaux, il n’y aura plus que des jouissances capiteuses, il n’y aura plus de souillures ni d’impuretés, il n’y aura plus que franchises à maintenir et maladies répertoriées. »
    Claude OLIEVENSTEIN (1933-. Psychiatre, psychanalyste, spécialiste de la toxicomanie.) : – « Tout le monde devrait savoir que tout amour passe par la sublimation de la sexualité qui n’est que ce qu’elle est, l’espace d’un instant … »
    Thomas SZASZ (1920- Pr. de Psychiatrie / Univ. NY.) : – « Il n’existe pas d’éducation sexuelle en dehors des valeurs. »
    Viktor FRANKL (1907-1997. Psychanalyste, Pr. psychiatrie / Harvard.) : – « Seul l’amour est capable de rejoindre l’humain dans l’homme, tandis qu’une sexualité vidée d’amour conduit à une dépersonnalisation progressive. »
    – « Tant qu’un moi est poussé vers un toi par un “ça”, on ne peut parler d’amour. Dans l’amour, un moi n’est pas poussé par un “ça”, mais un moi s’y décide pour un “toi”. » [dans le vocabulaire psychanalytique, le “ça” correspond aux pulsions.]
    Tony ANATRELLA Mgr. (1941-. Psychanalyste, écrivain et évêque. Spécialiste de la sexualité) – « Ce que l’on ne peut pas trouver dans le sexe, mais dont le sexe a besoin [c’est] la recherche du sens de cette relation à l’autre. »
    – « Nous sommes dans l’impasse d’un modèle qui a consisté à séparer la sexualité de l’affectivité […], aujourd’hui c’est la pulsion qui est retenue pour elle même […]. A vivre ainsi, l’homme s’abîme et y perd son avenir. »
    – « Réduire le sexe à une banale fonction hygiénique sécrète une angoisse dépressive. »
    Jean-Michel OLIVEREAU (1938-. Pr. de Sciences Humaines, Univ. de Paris-Descartes.) : – « L’instinct sexuel est comme la pesanteur, on ne peut l’exclure de la dynamique des corps, mais tout ce qui s’élève, défie ses lois. » (2003)
    Emmanuel MOUNIER (1905-1950. Philosophe existentialiste personnaliste, fondateur de la revue “Esprit”.)
    – « La pudeur dit: mon corps est plus que mon corps. […] J’ai honte donc j’existe.» [Ma seule personne physique est plus que le signifiant sexuel que mon corps représente pour l’autre. Ici, la honte signifie le refus d’être pris pour l’apparence d’une portion de soi-même.]
    Simone WEIL (Philosophe engagée, mystique, proche du christianisme. † 1943) [Ne pas confondre avec l’ex-ministre Simone Veil ]
    – « La chair n’est pas ce qui nous éloigne de Dieu, elle est le voile que nous mettons devant nous, pour faire écran entre Dieu et nous. » [La chair, n’est pas, en elle-même, “antispirituelle”, mais “le voile” peut devenir un obturateur ou même un mur.]
    Mère TERESA (1910-1997. Sommet de charité, Prix Nobel de la Paix. Béatifiée.)
    – « La perte d’une certaine pudeur, comme la perte de la pureté, sont les causes profondes de la décadence du monde. »
    Emmanuel LÉVINAS (1906-1995. Philosophe judaïsant, qui approfondit la valeur du visage d’autrui.) : – « L’amour va plus loin, c’est le rapport à l’unique […] c’est parce qu’il y a possibilité de penser quelqu’un comme unique qu’il y a amour. »
    Ste Edith STEIN (1891-1942. Philosophe, Carmélite, gazée à Auschwitz à cause de ses origines et de sa foi catholique.)
    – « L’amour est abandon. L’abandon, à proprement parler n’est possible qu’à l’égard d’une seule personne. »
    Jean GUITTON (1901-1999. Philosophe et artiste catholique, le seul civil invité à siéger au Concile Vatican II. )
    – « Ce qui manque à notre temps, ce n’est pas la luxure, c’est la pureté du cœur. […] Et le moment approche où notre civilisation ne pourra être sauvée que par l’inverse de ce qui est clamé. C’est à dire : non par la luxure, mais par la chasteté ; non par la consommation mais par la privation ; non par la richesse, mais par l’esprit de pauvreté. »
    Frédéric MARLIERE (Philosophe, théologien et Prêtre, contemporain.)
    – la règle d’or : « veiller à n’avoir que la sexualité de son amour, comme on ne doit avoir que le langage de sa pensée, si l’on ne veut pas sombrer dans l’amour de la sexualité, auquel cas on n’est plus ni enfant d’homme ni enfant de Dieu. » (2002)
    Gustave THIBON (1903-2001 Philosophe proche de Simone Weil.) : – « Je sais maintenant que la chair est aussi esprit et l’instant qui passe, éternité. » [mais] – « Il ne suffit pas d’aimer il s’agit de savoir si les êtres et les choses que nous aimons, sont pour nous des portes qui nous mènent au monde et à Dieu, ou bien des miroirs qui nous renvoient à nous-même. »
    St GRÉGOIRE de Nysse (Père de l’Église d’Orient, théologien † ~395.) : – « La cécité de l’esprit vient de la luxure. »
    St THOMAS d’AQUIN (Théologien, Philosophe, Docteur de l’Eglise, † 1274.)
    – « La luxure engendre l’aveuglement de l’esprit qui exclut pour ainsi dire totalement la connaissance des biens spirituels. »
    Ste CATHERINE de Sienne (Mystique, Dr. de l’Église,†1380) : – « En étant privé de la pureté, nous sommes privés de Dieu. »
    _________

  5. “la pornographie ne relève pas de la liberté d’expression mais qu’elle empêche au contraire de penser et de s’exprimer”
    On renverse l’effet et la cause. Lorsque l’amour ne peut plus s’exprimer par la pensée, il trouve une expression dans les zones inférieures de l’être. Jamais l’Occident n’a connu un tel enfermement de l’être. Depuis que la société est régie par le code civil et non plus par le décalogue qui servait de code moral implicite aux peuples, les moeurs n’ont cessé de dégénérer. Le législateur s’est révélé incapable de moraliser la société par la norme juridique contraire à la vie. Nous ne tenons pas en effet la vie et l’être de la reconnaissance juridique, mais de Dieu lui-même qui nous donne sa grâce dans ce monde et dans l’autre pour vivre en justice et vérité. L’amour n’échappe pas à la règle. Dieu nous a donné toutes sortes de moyens pour le vivre et l’exprimer de façon haute et valorisante, sans être nécessairement intellectuel ou compliqué. C’est la norme sociale et juridique qui a compliqué l’existence de l’amour en voulant le reconfigurer à sa façon. Le législateur se plaît ainsi à essayer toutes les combinaisons entre des partenaires multiples et variés, ne comprenant pas que la vie a ses codes que la loi est bien incapable de remplacer, sauf à rendre l’amour impossible à vivre de façon saine et naturelle. Buttant de toute part sur les limitations imposées par la loi, sous couvert d’ouverture à l’autre, l’amour en est réduit à chercher des formes d’expression dans les zones inférieures de l’être sous une forme dégénérée. Car l’être ne peut s’empêcher d’être envers et contre tout. L’esprit des lois aura fini par tuer l’amour qui constituait le souffle vital des sociétés européennes chrétiennes transformées en corps agonisant parcouru de convulsions morbides jusqu’au trépas final.

  6. La pornographie c’est la vaseline de notre société ultra-marchande. Par ailleurs, le X occupe une telle place aujourd’hui qu’il n’est pas exagéré de parler de pornographisation du monde moderne. De toutes façons, une société où la pornographie est à ce point banalisée est vraiment tombé bien bas et semble bien près de sa fin…

  7. “Antonio GRAMSCI (1891-1937. Marxiste, inventeur de la subversion culturelle.) : – « Que le travailleur ne gaspille pas son énergie nerveuse dans la recherche désordonnée et excitante de la satisfaction sexuelle occasionnelle. »
    Gramsci est mort en catholique pénitent. On ne peut dire qu’il était marxiste. Plutôt que la subversion, il faut parler chez lui de travaux sur la culture.

  8. Gramsci non marxiste? Je rêve!: “un des principaux penseurs du courant marxiste”; “il est parmi les plus fervents fondateurs du Parti communiste d’Italie … et secrétaire général en 1925 [en fait en 1926]” (Wikipedia)
    Quant à sa conversion elle est possible et je la souhaite, mais elle reste contestée:
    “But a leading expert on Antonio Gramsci has rubbished recent claims that the renowned Marxist thinker and founder of Italy’s Communist Party rediscovered his Catholic faith on his deathbed, ANSA says.
    The conversion of Antonio Gramsci to Catholicism is an old story, but it’s never been proven by official documents, in fact they show it not to be true,”[…]
    Baratta said claims of Gramsci’s last minute conversion were first aired publicly in 1977 when an account of a nun who knew the philosopher was published.”
    source : http://www.cathnews.com/article.aspx?aeid=10411 27.11.2008

  9. La Société entière est contaminée par le Porno Soft.
    Un exemple:la mode des tatouages piercings seins siliconés qui a envahi nos plages!
    Les filles font le jeu d’une hypersexualisation!Difficile de garder son calme quand on est un homme!
    Il faudrait ne plus allé à la plage?

  10. Il fut un temps où épicurisme, stoïcisme, sybaritisme étaient des termes discutés pendant les cours de philosophie de classe terminale. Cette réflexion permettait ensuite un pensée personnelle sur une matière plus large et plus explicite.

  11. dragases >> Il faudrait plutôt que vous contrôliez votre libido ! Ce que vous faites s’appelle du “victim-blaming” (ai-je vraiment besoin de traduire ?) et j’ai du mal à rester calme devant un comportement aussi inacceptable. Une femme (ou un homme (ou une personne se situant entre les deux d’ailleurs)) devrait pouvoir se balader en minijupe dans la rue à quatre heures du matin sans se sentir menacé(e ) ! Par votre message, vous justifiez la haine et le viol ! J’espère que vous avez honte du comportement animal dont vous témoignez dans votre message !
    (au pire, castrez-vous.)

  12. Permettez-moi de vous dire que je trouve tout à fait inconvenant que vous publiiez le commentaire de Marie incitant à l’automutilation. Ce commentaire haineux ne présage rien de bon sur les idées de fond du commentateur.
    Il est des tenues agressives. C’est un fait, et que cela plaise ou déplaise à “Marie”. Les hommes, eux aussi, ont droit au respect.
    [Je le publie car il mérite une réponse. N’hésitez pas à la lui apporter. MJ]

  13. @ Marie
    Vous êtes bien dure avec “dragases”
    Les femmes doivent aussi savoir que depuis des millénaires la décence du vêtement féminin était plus ou moins [Crète] rigoureuse, mais toujours dûment codifiée. La paix sociale étant à ce prix (minimisant : viols, rupture des liens familiaux, agressivité inter-mâles, etc. Les femmes se gardaient bien d’enfreindre ces codifications (risque de viol, de répudiation, de grossesses illégitimes, de misère… avec comme seule “issue” la prostitution).
    Les hommes n’ont donc guère eu, depuis des siècles, à développer des mécanismes cérébro-psychiques pour lutter contre une éventuelle impudicité féminine s’étalant dans les lieux publics (il y avait des lieux particuliers pour la débauche). L’homme était essentiellement “le prédateur” sexuel.
    Tout à changé depuis la pilule et la funeste “libération” des mœurs ; les femmes prennent maintenant des initiatives de provocation et de privautés éroto-pornographiques auxquelles les hommes n’ont pas été habitués, et l’homme moyen est quasiment incapable de résister à ces situations ; de prédateur il devient tout autant “proie”.
    On rentre ici dans ce que la psychologie du comportement nomme les “stimuli signaux”, voire “stimuli déclencheurs” devant lesquels l’homme ne se montre guère plus libre que les animaux. Le père Abel Jeanniere (sociologue subtil et universitaire disparu en 1995) disait à ce sujet : “C’est en tant qu’être sexué que l’homme fait l’expérience la plus universelle de son appartenance à une espèce animale. […la sexualité] est le point précis où je peux affirmer ma propre force de position autonome et personnelle, où je puis aussi renoncer, me perdre dans une nature qui est mienne sans être moi et ne me dépasse que pour m’écraser.”
    Malheureusement la philosophie et la psychologie sont alors des aides dérisoires, reste la Grâce, et le désir de sainteté (cf. ante citation de Chesterton)

  14. “Techniquement [la fermeture de tous les sites porno] est possible, mais cela suppose que la volonté politique s’impose à des intérêts économiques colossaux”
    Hahaha. Quand bien même tous les sites pornos seraient censurés dans un pays, suffirait de passer pour un proxy pour en avoir d’autres, ou de se passer des dvd sous le manteau…regardez la Chine,même une telle dictature n’arrive pas à bloquer tous les sites “troubles à l’ordre public”…

  15. “Une femme (ou un homme (ou une personne se situant entre les deux d’ailleurs)) devrait pouvoir se balader en minijupe dans la rue à quatre heures du matin sans se sentir menacé(e )”
    Pourquoi “en minijupe”? parce que le centimètre-carré de tissu est devenu trop coûteux?
    Si certains tiennent à se libérer de l’oppression du tissu, le naturisme est fait pour cela.
    Certaines modes semblent n’avoir pour but que d’attirer l’attention sur soi (narcissisme?), de provoquer des réactions purement animales, avec un discours implicite “c’est mon droit de t’exciter mais de t’interdire de me toucher”, et souvent la “marchandise” ainsi mise en évidence sur l’étal n’est au fond guère appétissante.

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