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Culture de mort : Avortement

La pilule du surlendemain Ellaone® est potentiellement abortive

Communiqué de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

A l’occasion de la publication le 26 juin dernier de son rapport annuel sur l’IVG en France, la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) révèle que 33 000 boîtes de « pilule du surlendemain » ont été délivrées en pharmacie en 2011 [Annick Vilain, Marie-Claude Mouquet, « Les interruptions volontaires de grossesse en 2010 », Drees, Etudes et résultats, n. 804, juin 2012.].

L’Ellaone® a reçu l’autorisation de mise sur le marché en septembre 2009 en tant que contraception d’urgence pour la prise d’un comprimé dans les 5 jours qui suivent une relation sexuelle non protégée.

L’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon dénonce la classification officielle de ce produit dans la catégorie des contraceptifs d’urgence et l’absence d’information donnée à ses utilisatrices sur son mécanisme d’action potentiellement abortif.

En effet, le principe actif, l’ulipristal acétate, se fixe sur les récepteurs auxquels se lie normalement la progestérone, l’hormone de la grossesse. D’un point de vue moléculaire, l’ulipristal a des caractéristiques similaires au RU-486 utilisé dans les IVG dites médicamenteuses, lui-même étant un analogue structural de la progestérone capable de piéger ses récepteurs. Si la fécondation a lieu avant l’absorption du produit, l’ulipristal entraînera donc l’avortement  d’un embryon humain qui n’aura pu s’implanter dans un utérus rendu impropre à sa nidation.

Par conséquent, l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon demande aux autorités sanitaires de ne pas cacher la vérité aux femmes et de leur fournir une information exhaustive sur l’effet potentiellement abortif de la « pilule du surlendemain » susceptible d’aller à l’encontre de leurs convictions personnelles."

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2 commentaires

  1. 95 % des pilules contraceptives actuellement distribuées sont potentiellement abortives. Mini-dosées, elles empèchent de moins en moins l’ovulation, et agissent de plus en plus sur la nidation (pour l’empécher). Le temps des pilules “contraceptives” est révolu depuis de nombreuses années …

  2. D’un point de vue strictement scientifique les seules contraceptions actuelles non potentiellement abortives sont le préservatif et le coït interrompu… Pour mémoire, la régulation naturelle des naissances fondée sur la reconnaissance des phases de fertilité du cycle féminin et la “continence périodique” n’est pas une contraception naturelle mais une alternative à la contraception.

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