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Pays : Russie

La parti de Poutine reste largement en tête en Russie

ULe parti Russie unie de Vladimir Poutine arrive en tête des législatives avec 48,5% des suffrages. Il perd ainsi la majorité absolue dont elle disposait jusqu’alors, et le Parti communiste reste le deuxième parti à la Douma avec 19,8%. Le parti Russie juste (centre-gauche) obtient 12,8%, et le parti libéral-démocrate 11,42%. Le parti libéral Iabloko ne passe pas le seuil des 7% nécessaire pour avoir un groupe à la Douma.

Add : selon les derniers chiffres, le parti de Poutine conserve la majorité absolue, avec 238 députés sur 450.

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12 commentaires

  1. A noter, le bon score du parti libéral-démocrate qui progresse et passe de 9.37% à 11.42%.
    D’après ce qu’on lit sur Wikipedia, au niveau morale, éthique et religion, ce parti semble très bien…
    cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_lib%C3%A9ral-d%C3%A9mocrate_de_Russie

  2. Les médias dominants n’ont pas arrêté de nous dire que le scrutin était à la limite de la légalité et que poutine controlait tout .
    Un contrôle total à 48% …. ;=) laissons les dire ….

  3. Pour un sortant qui contrôle en effet 90 % des télés et journaux, dans un climat de pressions très fortes sur la presse encore indépendante des oligarques liés à POUTINE, c’est un résultat peu glorieux : au vu du très faible taux de participation (participation en très forte baisse qui témoigne du scepticisme des Russes) son parti et lui ont une représentativité médiocre.
    Comme tous les peuples, les Russes souhaiteraient que leur avenir ne soit pas écrit par un clan ou une oligarchie indéboulonnable : ce qui est valable avec l’UMPS en France est valable en Russie avec le duo permanent Medvedev-Poutine, comme si Fillon préparait en 2012 son élection à l’Elysée en annonçant que Sarko sera son premier ministre.
    Le ”modèle politique” russe qui enchante certains nostalgiques du gros bâton dans la droite nationale est un contre modèle, ce qui ne contredit pas le réveil culturel et religieux des Russes.
    Les Russes devraient avoir le droit de ne pas être gouvernés à tous les échelons par des clans corrompus.

  4. J’aime beaucoup l’humour de Medvedev : “Russie Unie aura quand même quelques élus à la Douma…”

  5. @ PG,
    En France, les partis au pouvoir contrôlent 100% des médias et on a une participation encore plus basse et une représentation relative encore plus minable…
    Poutine, quelques soient ses défauts par ailleurs, a un mérite : il ne crache pas sur son pays ni sur l’Église (bien que ce dernier cherche à la contrôler : vieille tradition russe…).
    À tout prendre et entre les deux modèles, il vaut mieux être russe que français aujourd’hui.

  6. Au moins sommes-nous certains qu’il n’y aura pas eu autant de fraude que pour la deuxieme election de GW Bush.

  7. Vive la Sainte Russie qui ne crache pas sur ses racines chrétiennes comme la France actuellement…

  8. @ PK
    Certes la France a la presse la plus contrôlée du monde occidental, à la fois par des intérêts industriels privés liés à l’Etat, ou par des groupes associant banques liées à l’Etat et qq familles (celles-ci s’effaçant de plus en plus).
    Mais en Russie, est-il certain que des gens aussi contestataires des idées majoritaires que Zemmour ou Ménard pourraient travailler dans de grands médias ?
    Quant à la fraude, je suppose que vous plaisantez : elle est massive en Russie en dehors des centres des grandes villes, car les municipalités sont en général tenues par de véritables mafias affairistes locales réélus sans interruption depuis la chute du communisme : l’alternance est un mot qui n’existe pas en Russie, sauf entre Poutine et Medvedev, l’un succédant à l’autre successivement depuis 15 ans.
    Ce ne serait pas si terrible (nul n’est obligé en effet d’aimer la liberté politique) mais de plus rien de sérieux n’a été accompli sur le plan des infrastructures et du bien être des Russes.
    Cela s’explique. On ne peut décommuniser, c’est à dire désocialiser en profondeur la société russe, avec un KGBiste comme chef d’Etat, de la même manière qu’on aurait pas pu dénazifier l’Allemagne avec un colonel de la GESTAPO à la tête de la RFA 20 ans après 1945. idem en Chine au Vietnam à Cuba : on a chaque fois le même modèle : des entreprises privatisées aux mains d’ex ou d’amis du parti. Mais des sociétés entièrement sous contrôle d’un Etat privatisé et aux mains des mêmes.
    En Russie, le Parti communiste n’est plus au pouvoir, mais toutes les entreprises et organismes d’Etat importants sont aux mais des KGBistes. Comme si en France on confiait à un contrôleur des impôts de la CGT Unifiée des Impôts de pratiquer la fin du fiscalisme.
    Tant que le KGB et ses réseaux n’auront pas été extirpé, il en sera de la Russie comme de la France avec le grand Orient et qq autres lobbys idéologiques, financiers, syndicaux et privés : le peuple y demeurera sous domination, et ses valeurs bafouées.
    Car si Poutine affecte de respecter la foi orthodoxe, il le fait comme le fit NAPOLEON avec le Concordat : des l’argent contre le silence complice devant les exactions et l’absence de moralité politique, et aucun jugement pour les crimes du communisme dont il est solidaire.
    Il est à craindre que le communisme ne revienne sous une forme plus soft mais aussi perverse, tout comme le jacobinisme a fini par reprendre la France en main moins d’un siècle après 1793.

  9. @ PG,
    Vous avez parfaitement raison sur le fond : ce sont tous des ex-KGBiste (ou plutôt GRU pour la plupart d’ailleurs mais on dira blanc-bonnet et bonnet-blanc).
    Deux choses :
    1) qu’il y ait corruption est une chose. C’est le lot hélas de toutes les démocratie, y compris la nôtre où ce sont que les petits copains qu’on place au détriment du bien commun : que ce soit moins visible ou volontairement plus feutré ne change rien à la réalité… Si on n’a pas un ami « bien placé », on n’a rien…
    2) que le système soit tenu par de ex-KGBistes n’est pas choquant dans l’absolu si on veut considérer qu’un pays va de l’avant en purgeant ses fautes : beaucoup de communistes d’avant 1991 étaient sans doute de braves types complètement noyés dans un système étouffant : la chasse aux sorcières, si elle est nécessaire de façon raisonnable pour marquer la rupture, est totalement improductive quand elle descend jusqu’au bas de l’échelle : ainsi la Révolution française, ainsi la « purge » de 45, etc.
    C’est dans le pardon et la conviction de réparer qu’un pays peut se se remettre en marche.
    Si un jour Dieu veuille que nous, les catholiques, soyons à nouveau aux commandes de la France, ce serait une erreur mortelle que de faire table rase du passé sous prétexte que les gens faisaient allégeance au système : certes, il faudra juger les plus hauts responsables mais il faudra surtout pardonner au plus grand nombre afin que nous allions tous de l’avant (et vers l’Avent !).
    Oui, les Russes sont en avance sur nous : sur tous les plans. Non, ce n’est pas encore parfait chez eux et oui, ils nous donnent bien des leçons : que leurs erreurs d’aujourd’hui soient nos leçons de demain lorsque ce sera notre tour…
    Que la Sainte Vierge bénisse nos frères russes et qu’Elle nous soutienne dans l’effort afin que notre tour arrive bientôt !

  10. @ PK
    Sans doute le peuple russe et ses élites intellectuelles valent-ils beaucoup mieux que ses élites politiques et une partie de ses dirigeants économiques. Et sans doute aussi ce peuple a su garder plus de liberté de jugement sur l’essentiel que nous Français décervelés.
    Cependant, je suis souvent agacé par cette poutinophilie de gens de droite en France, qui attribuent les qualités du peuple russe à un personnage sans doute peu respectable : on a admiré également Hitler comme un homme d’ordre et efficace dans les années trente. Mais cela ne l’a pas arrêté à nos frontières ; nous sommes dépendants du gaz russe, qui ne nous est pas vendu à un un prix d’ami.
    La politique entre états n’a rien à voir avec la sympathie ou l’antipathie : il faut regarder le long terme, à partir de l’histoire.
    Or l’histoire nous montre que la Russie oscille entre impérialisme et effondrement depuis 3 siècles. Et que pour la France son alliance nous a coûté très cher : car défendre en 1914 le nationalisme serbe orthodoxe ami de notre allié russe qui avait fait assassiner l’archiduc, nous a fait négliger un fait majeur : la mort de l’Autriche que nous avons souhaitée, y compris à l’Action Française monarchiste, ouvrirait la porte au pangermanisme total.
    Les Russes sont loin : comme les USA, ce sont des alliés alliés d’eux-mêmes avant tout : ils ont leur monde, nous avons notre histoire.
    Les meilleures alliances sont celles du donnant-donnant, et non celles de l’amour fusionnel, qui n’existe pas entre peuples (L’échec de l’utopie eurofédérale le montre).
    L’admiration béate pour POUTINE parait bien niaiseuse.

  11. @ PG,
    Personne n’admire béatement Poutine.
    Juste au passage une petite erreur : c’est un raccourci osé que de prétendre que l’Action française, alors dirigée par Maurras, souhaitait la mort du saint empire austro-hongrois : Maurras était un trop fin connaisseur de l’histoire pour faire la même erreur que les révolutionnaires de 89 (qui avaient mis fin aux morcellements de l’empire germanique, créant ainsi les germes de toutes les guerres franco-allemandes qui ont suivi).
    Par contre, la volonté maçonnique de casser le dernier bastion catholique en Europe au XXie siècle est sans doute pour beaucoup, sinon l’élément majeur, de la cause de Grande Guerre.
    Enfin, on ne le lira évidemment pas les livres d’histoire de la république !

  12. @PG
    vous criez avec la meute. Vous reprenez tous les poncifs des médias français sur poutine.
    Contrairement à vos dires, poutine à libérer la russie des clans et des oligarchies financières.
    Cessez de colporter les pires ragots de la classe politico-médiatique française.

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