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France : Société

La parité : pour quoi faire ?

Jeanne Smits ne fêtera pas dimanche la Journée de la Femme :

"Rapports et discours affolés se multiplient ces jours-ci pour déplorer le manque de présence des femmes dans les conseils d’administration des grosses entreprises, dans les gouvernements et les assemblées représentatives, dans les professions dominées par les hommes et dans les partis politiques. Toutes ces institutions (dominées par des hommes, on vous le redit), envisagent donc d’employer la manière forte. Marie-Jo Zimmerman, député UMP, va déposer une proposition de loi exigeant que le nombre de représentants de chacun des deux sexes ne puisse être «inférieure à 40%» dans les conseils d’administration des entreprises. Si le groupe concerné est relativement marginal, l’idée, elle, est claire : il s’agit d’obtenir que de plus en plus de femmes soient au travail, et à plein temps, s’il vous plaît, car c’est seulement à ce prix qu’elles feront carrière. C’est d’ailleurs l’un des objectifs numéro un de l’Union européenne […].

L’égalité de rémunération est elle aussi au centre des projecteurs. Elle […] est très liée au fait qu’elles sont plus nombreuses que les hommes à travailler à temps partiel […] De vous à mois, le plus insupportable aux idéologues du féminisme ou de l’indifférentiation est bien que des femmes puissent choisir de travailler moins pour gagner moins, certes, mais surtout parce qu’elles préfèrent assurer des tâches plus nobles en s’occupant de leurs familles. […]

Le Conseil économique, social et environnemental ne voit pas d’autre solution que de résister à ces «résistances» […]. «Seule la contrainte ouvre le chemin vers la parité», déclare Pierrette Crosemarie, «rapporteure» au nom de la délégation aux droits des femmes françaises. […] [N]ous sommes à l’ère Obama, n’est-ce pas ? Il a laissé Hillary Clinton, «sa» Secrétaire d’Etat, s’exprimer dans Le Figaro à ce sujet vendredi matin. Elle se veut le «défenseur audible» de la condition féminine, estimant que «promouvoir les femmes est un investissement à haut rendement» : cela «engendre des économies plus fortes, des sociétés civiles plus vivantes, des communautés plus saines et davantage de paix et de stabilité». En les séparant de force de leurs jeunes enfants, en privant les foyers de leurs centres et de leurs soleils ? Regardons autour de nous : c’est réussi…"

MJ

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13 commentaires

  1. N’oublions pas que nous sommes dans le pays où l’égalité s’est faite à coup de guillotine. Mesdames, malheureusement pour vous, c’est votre tour de devenir “libres”… L’Etat vous ordonne d’être libre de travailler autant qu’un homme. Moi j’ordonnerais bien à certains d’être libre de se taire…

  2. Quand y-aura-t-il 40% des hommes “au foyer” ou qui mettent au monde les enfants ? On devrait faire une loi !

  3. La parité existe-t-elle dans l’Education Nationale ?
    La question mérite d’être examinée. Peut-être pourrait-on y faire de la place pour qu’il y ait au moins 40% d’hommes ce qui n’est pas toujours le cas.

  4. J’observe toutes les nuits les éboueurs qui viennent vider nos poubelles. Je constate avec tristesse que la parité n’y fait pas de progrès! Il est urgent que nos parlementaires se penchent sur ce problème,l’injustice est trop criante.A l’aide,mes soeurs!

  5. Si l’on en croit ce que Nicolas Rockefeller aurait dit à Aaron RUSSO bien naîf : Ce n’est pas pour émanciper la femme que nous avons voulu qu’elle travaille mais pour bénéficier de 2 revenus et soustraire l’enfant à sa mère dans le but de lui donner une éducation selon notre bon vouloir.

  6. a l’attention de PHGB et Richard,
    Oui il en faudrait bien plus des mecs dans l’éducation nationale mais malheureusement pas assez de candidats car le métier est si dévalorisé qu’il vaut mieux être éboueur ( on ne se salit plus grâce aux sacs plastique) .A certains concours comme le CAPES les postes sont octroyés aux candidats mâles moyennant des notes inférieures à celles acceptées pour les femmes. Et même avec cette discrimination positive il n’y a pas pléthore de candidats pour recevoir insultes et autres amabilités étant donné que leurs prédécesseurs ont vaillamment oeuvré contre la hierarchie,la discipline, l’autorité qui permettaient la transmission.
    Avant il y avait quelques militaires qui se reconvertissaient dans l’administration et gestion des établissements mais ils ont sans doute compris que ce n’était vraiment plus leur place…

  7. A défaut de prévoir , on divise : telle est le secret de la nouvelle gouvernance des bouffons qui agitent la planète.

  8. Il faut immédiatement légiférer pour la parité éxacte à la naissance entre garçons et filles ainsi d’ailleurs que dans toute entreprise humaine.

  9. Quand ces hommes politiques vont-ils s’occuper de ce qui est l’objet de leur fonction ? et laisser les questions “humaines” auxquelles ils ne comprennent rien, aux braves gens (hommes et femmes ordinaires) qui ont, eux, du bons sens.

  10. J’observe que les professions désormais féminisées ont baissé de niveau (exemple: médecine du travail, Marine nationale, Justice etc).
    La première femme qui entre dans une profession masculine est, il est vrai, au niveau voire meilleure que ses collègues masculins. Mais il s’agit d’une exception.
    Pas les autres qui suivent (sauf à la télé, bien entendu, avec tous les “commissaires” et juges féminins qui prolifèrent à l’écran).
    Si elles ont des enfants, elles doivent faire un choix entre leur éducation et les stages de remise à niveaux, comités, etc.Si le choix est les enfants, les patients en souffriront.
    D’où la prolifération de métiers plus tranquilles, sans gardes de nuit, comme la dermatologie et autres.
    Bref, j’en passe et des meilleures. Il faut des femmes à petites doses où elles peuvent apporter leurs qualités spécifiques, mais lorsque les femmes sont majoritaires dans une profession, celle-ci régresse. J’entends hurler ??
    Je n’oublie pas les établissements tenus jadis par des soeurs de la Charité et autres, des femmes merveilleuses, inspirées par leurs prières.

  11. Voilà que Royal nous remet sur la table une guerre des sexes à propos … de la crise actuelle: “Je pense que paradoxalement, la crise peut être une opportunité pour les femmes (…). Les hommes ont pris des risques insensés. Les femmes ont une gestion plus prudente, plus concrète”, a-t-elle dit à l’occasion de la Journée internationale des femmes.”
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/03/07/01011-20090307FILWWW00640-royalla-crise-oportunite-pour-les-femmes.php

  12. Je viens de voir sur Le Figaro une présentation tendancieuse du souci pour la femme par l’Eglise catholique :
    “Plus que la pilule, la machine à laver a représenté une véritable émancipation pour la femme du XXe siècle estime le quotidien du Vatican, l’Osservatore romano, qui rend un vibrant hommage au lave-linge à l’occasion de la Journée internationale des femmes.
    “Dans son édition du 8 mars, sortie ce soir, l’Osservatore Romano propose un article intitulé “La machine à laver et l’émancipation de la femme – +Mets la lessive, ferme le couvercle et détends-toi+”, en référence au manuel d’utilisation d’un des premiers modèles.
    “Au XXe siècle, qu’est-ce qui a le plus participé à l’émancipation des femmes occidentales?”, s’interroge la journaliste Giulia Galeotti. “Le débat est encore ouvert. Certains disent que c’est la pilule, d’autres la libéralisation de l’avortement, ou encore le fait de travailler hors du foyer. D’autres, cependant, se permettent d’aller encore plus loin (et proposent): la machine à laver”, écrit-elle.”
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/03/07/01011-20090307FILWWW00653-le-vatican-fait-l-eloge-de-la-machine-a-laver.php?mode=commentaires

  13. “souci pour la femme de la part de l’Eglise catholique”, voulais-je dire.

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