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Culture de mort : Euthanasie

La mission Sicard ouvre la porte à l’assistance au suicide

La Croix a consulté le rapport de la « mission Sicard » sur la fin de vie qui doit être remis mardi 18 décembre au chef de l’État. Ce rapport estime que la loi Leonetti de 2005 sur la fin de vie est un texte important,
qui doit faire l’objet d’« un effort majeur d’appropriation
 (…) par la société et par l’ensemble des médecins et des soignants » 
; et celle que cela ne suffira pas. Car, écrivent les auteurs, les demandes de mourir ne sont pas « des revendications simplistes ou naïves
 (…). Il s’agit d’une demande profonde des personnes »
 de ne pas être « soumises, dans cette période d’extrême vulnérabilité de la fin de vie, à une médecine sans âme »
.

Tout en se montrant réticente à l’euthanasie, la mission aborde la question de la sédation profonde en cas d’arrêt de traitement et de l’assistance au suicide.

La mission est
sévère sur l’attitude des médecins vis-à-vis de la fin de vie. Elle
évoque une culture du tout-curatif, qui empêche de lâcher prise, une
mauvaise prise en charge de la douleur
, malgré des traitements
performants, une surdité face à la détresse psychique et aux souhaits
des patients. Elle demande donc d'améliorer la formation médicale pour favoriser « l’intégration d’une compétence en soins palliatifs dans toute pratique clinique ».

La mission ne s’interdit pas quelques réflexions sur l’aide active
à mourir.
Lorsque la personne demande l’arrêt des traitements (dans une phase désespérée ?), la mission estime qu’« il
serait cruel de la “laisser mourir” ou de la “laisser vivre” sans lui
apporter la possibilité d’un geste accompli par un médecin accélérant la
survenue de la mort
».

La mission critique l'euthanasie mais légitime l’assistance au suicide. Avec des "conditions strictes", parmi
lesquelles la volonté libre, explicite et répétée du malade. On nous a déjà fait le coup des conditions strictes et exceptionnelles…

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6 commentaires

  1. La loi Leonetti n’a pas eu les budgets nécessaires à son information ni à son application. Peu de médecins la connaissent réellement, et encore moins de familles. On ne s’est laissé aucune possibilité de voir comment elle fonctionnerait réellement, et surtout de pouvoir mieux accompagner la douleur de fin de vie.
    Les enquêtes sont pourtant claires : c’est de souffrir mille morts dont les gens ont peur. Si l’on parvient à enlever ou alléger la souffrance, le taux de candidats au suicide ou à l’euthanasie fondrait comme neige au soleil.
    Mais on s’en fiche, il faudra que l’idéologie mortifère passe coûte que coûte, puisque c’est le lobby ad hoc qui vous le dit !

  2. j’étais à une rencontre de la mission Sicard et il avait le culot d’appeler médicament un produit pour faire mourir les gens!

  3. Non seulement on ne prévoit plus l’assistance aux déprimés,aux malades mentaux chroniques,en supprimant les lits,et les moyens en personnel,mais on les incite et on les “aide” à se suicider.C’est diabolique, mais il parait qu’il y a des gens qui trouvent ça plus “humain”….,plus respectueux de la liberté et des droits et des valeurs etc …;etc…C’est la fin d’un monde….Parce Domine.

  4. tous les médicaments, mal dosés, sont
    susceptibles de faire mourir les gens.
    Un peu plus de morphine pour soulager la douleur insoutenable, et c’est la fin …
    la limite est ténue.
    on pourrait les appeler “substances” ce serait la même question du dosage qui
    changerait les effets : soigner, ou mettre fin à la vie.

  5. Ca continue!
    Après l’avortement, le mariage homo, les mères porteuses, l’euthanasie !
    Quand va s’arrêter cette spirale infernale?
    Je propose la dépénalisation du crime.
    Les criminels sont minoritaires mais ils ont le droit de vivre différemment des autres. Ils faut qu’ils fassent leur “coming out”, manifester.
    Une “crime parade”, ou “crime pride” dans les rues de Paris !
    Ils n’y peuvent rien les criminels. Leurs victimes n’avaient pas à se trouver devant eux.
    Slogans possibles :
    “un tueur + une victime à qui la faute?”
    “Assassin ou pas on veut vos droits”
    “Priez pour nous, on tue pour vous”
    “Dieu aussi a tué”
    “On tue bien au nom de Dieu”
    Et cela fera de la place dans les prisons françaises et le coût sera moindre pour la société.
    Nous vivrons heureux, en toute sérénité et sécurité…
    Il faut leur laisser le choix de tuer ou pas.
    Dépénalisons le crime !
    Allez monsieur Hollande et son gouvernement et ses franc-maçons un peu de corones, poussez votre réflexion, vos agissement et vos lois jusqu’au bout !

  6. Un “suicide assisté” c’est encore une expression de la “novlangue” qui signifie “meurtre sur ordonnance”.

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