La mentalité pro-vie contre la mentalité contraceptive

Lors de sa récente visite en Australie, le cardinal Raymond Burke a fait le lien entre le combat pro-vie et la dénonciation de la «mentalité contraceptive» qui «craint la procréation». Le cardinal a insisté sur le fait que la « Nouvelle évangélisation» qui cherche à transformer la culture occidentale avait un besoin «fondamental» de la restauration du «respect de l'intégrité de l'acte conjugal». Le prélat a dénoncé l'«état moral profondément désordonné» qui s'exprime à travers la «plaie» de l'avortement, mais pas seulement : «les pratiques abominables de la génération artificielle de la vie humaine comme de sa destruction», la mise à mort « bienveillante » des vieux et des faibles, et la politique de ceux qui cherchent à redéfinir le mariage et la vie de famille pour les rendre accessibles aux promoteurs de l'homosexualité.

"Non sans raison, la crainte augmente de plus en plus de voir l'Eglise empêchée de réaliser ses œuvres d'éducation, de soin des malades et d'assistance caritative dans certaines nations parce que la loi civile exige que de telles œuvres de l'Eglise coopèrent à des actes qui sont mauvais, toujours et partout".

A propos de l'avortement, le cardinal Burke a souligné que celui-ci s'enracine dans une

"vision erronée de la sexualité humaine, qui tente d'éliminer, par des moyens mécaniques ou chimiques, la nature essentiellement procréatrice de l'acte conjugal".

"La liberté individuelle et la liberté au sein de la société en général, dépend d'une éducation fondamentale quant à la vérité à propos de la sexualité humaine et la mise en œuvre de cette vérité dans le cadre d'une vie pure et chaste […] nos vies sont un reproche par rapport à la violation de la loi morale, non pour le plaisir du reproche, mais en vue de la rédemption de notre monde".