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Cathophobie / Liberté d'expression

La logique de la RATP poussée à l’extrême

Lu ici :

La RATP "neutre" entre Daech et ses victimes : va-t-elle retirer aussi du métro les affiches de l'armée française ?

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6 commentaires

  1. En soi, elle pourrait le faire puisqu’elle est juridiquement responsable du contenu de ses outils de communication. A l’image de n’importe quelle entreprise, qui a toute liberté (en dehors de ce que la loi interdit) pour s’exprimer, avec le support qu’elle entend.
    En revanche, sur le plan marketing, il est évident que c’est une erreur de taille, qui pourrait parfaitement être utilisée par ses concurrents ou/et opposants, si ceux-ci manifestent suffisamment leur mécontentement.
    Pour donner du poids au “boycott”, il faudrait que :
    –les journaux à tendance religieuse (“la croix” par ex) enlèvent leur crédit à la RATP
    –les “prêtres” mentionnent ce fait sur TF1 ou sur twitter (en faisant le comparatif, notamment, avec “les Enfoirés”)
    -les chrétiens interpellent “amazon” pour qu’un bandeau soit mentionné sur le site (avec autorisation des “prêtres”), montrant ainsi que les sommes reçues seront reversés aux chrétiens d’orient (ou d’ailleurs)…Amazon ne va pas se priver d’une bonne pub sur le dos de la RATP ! (Surtout que Amazon a pas du tout de raison de faire des yeux de Chimène au directeur actu de la RATP)

  2. en effet quand on sait la haine de l’uniforme français dans les cités, où les z’y va accusent nos soldats de tuer leurs “frères”

  3. dommage surtout de ne pas pouvoir boycotter la ratp… !!!!!
    avec le nombre de voyageurs transportés… cela se verrait…

  4. Bah, à la guerre comme à la guerre…
    Chrétiens usagers de la RATP, inscrivez ce que vous en pensez sur les affiches elles-mêmes !
    Taguez ! Taguez ! Il en restera toujours quelque chose ! pour parodier un célèbre bouffeur de curés…

  5. Après “enquête”, il semblerait que la RATP se soit mis dans un beau guêpier !
    En effet, s’il est permis à une société de communication (en l’espèce, ici, le pôle média de la RATP) de refuser une vente…Elle ne peut pas dénaturer un message publicitaire.
    En l’espèce, il s’agit bien ici d’une violation de son obligation déontologique et perso, au lieu de saisir la Justice, c’est l’ARPP que les contractants (ici le groupe “les prêtres”) mais aussi les consommateurs devraient contacter.
    Pour rappel, comme toute activité, la publicité est régie par un ensemble de lois précises sur ce qui est permis ou non. La plus connue d’entre elles, la loi Evin, limite par exemple fortement le droit de faire de la publicité pour des boissons alcoolisées. Par-dessus ces lois existe dans la plupart des pays une autorité de régulation qui fixe des règles déontologiques particulières.
    Déontologie
    En France, il s’agit de l’Autorité de régulation professionnelle de la publicité (l’Arpp, anciennement le Bureau de vérification de la publicité, BVP), dont la mission est «de mener une action en faveur d’une publicité loyale, véridique et saine dans l’intérêt des consommateurs, du public et des professionnels de la publicité».
    Le problème ici, c’est que cette publicité ne peut être “loyale, véridique et saine” dès lors qu’on enlève au concert (par la non mention du bandeau) son caractère “gratuit” en ce sens que les artistes entendent donner une portée sociétaire à une activité à la base commerciale.
    La “neutralité” de la RATP pourrait donc bien (parce qu’il n’y a pas eu refus de l’affiche des prêtres mais “uniquement” du bandeau qui pourtant EST (en soi) l’objet même de la publicité (le concert n’est qu’un moyen pour obtenir de l’argent pour aider lesdits bénéficiaires)) se heurter de manière frontale au droit de la consommation !
    L’ARPP, les consommateurs, sont donc tout à fait en droit de réclamer à la RATP des dommages et intérêts.
    Mais pas seulement…
    Le groupe “les prêtres” l’est également puisque son message publicitaire a été violé. Le but de la campagne était (à ma connaissance) de faire connaître l’intention du groupe de se promouvoir dans un but associatif et non commercial. On a donc ici une rupture de contrat entre la RATP et son “client” puisque celui-ci s’est vu spolié de son argent (il faut bien payer la RATP) alors que son message publicitaire a été dénaturé. Je serais “les prêtres”, je demanderais le remboursement des sommes données.

  6. …taguons taguons…!

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