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Cathophobie / Pays : International

La justice égyptienne oblige l’Eglise à accepter le remariage après un divorce

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"La Haute Cour administrative égyptienne a débouté le patriarche copte Chénouda III, qui s'était pourvu en appel contre un copte divorcé qui exigeait de se remarier à l'église :

"Conformément à la loi, un chrétien peut se remarier et la Constitution lui garantit le droit de fonder une famille. L'appel du patriarche Chénouda pour empêcher les coptes de se remarier est rejeté."

Autrement dit, le pouvoir égyptien intime l'ordre à l'Eglise copte de permettre le remariage des coptes divorcés. Cette ingérence dans les affaires de l'Eglise a un fondement juridique : en Egypte, pour qu'un mariage soit reconnu sur le plan civil, il doit d'abord avoir été célébré religieusement. Mais Chénouda III a aussitôt et courageusement répliqué par un très clair non possumus :

"Personne ne peut nous contraindre à quoi que ce soit à part les instructions de l'Evangile. La décision de la justice est un jugement civil. Or le mariage est un acte religieux qui doit respecter la loi religieuse. Aucun religieux ne peut marier un fidèle sans l'autorisation de l'Eglise et s'il le fait nous le destituerons."

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10 commentaires

  1. Scandale de la justice égyptienne qui s’arroge un pouvoir qu’elle n’a pas!
    Honneur et gloire à Dieu pour son patriarche Chénouda III! Formidable courage face aux infidèles! Quant à la peine canonique, je m’incline profondément. Elle est très opportune!
    Que sa Divine Majesté protège son saint serviteur!

  2. “En Egypte, pour qu’un mariage soit reconnu sur le plan civil, il doit d’abord avoir été célébré religieusement.”
    La solution est simple: l’Egypte modifie sa législation, et institue un mariage civil, qui n’impose pas un mariage religieux préalable.

  3. bravo au patriarche Chénouda et courage ! ça ne fait que commencer..

  4. La loi de Dieu est au-dessus de la loi des hommes.
    “Or, quand Jésus eut achevé ces instructions, il partit de la Galilée et vint dans le territoire de la Judée au-delà du Jourdain. De grandes foules le suivirent, et là il les guérit. Des Pharisiens s’avancèrent vers lui et lui dirent pour lui tendre un piège: ” Est-il permis de répudier sa femme pour n’importe quel motif ? ” Il répondit: ” N’avez-vous pas lu que le Créateur, au commencement, les fit mâle et femelle et qu’il a dit: C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux ne feront qu’une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a uni! ” – Matthieu 19, 1-6

  5. “La solution est simple: l’Egypte modifie sa législation, et institue un mariage civil, qui n’impose pas un mariage religieux préalable.”
    Exactement…
    Ceci étant dit, il faudra surtout expliquer aux fidèles que s’adonner à une parodie de mariage quand on est divorcé au civil serait d’une part un sacrilège, et que ce qui suivrait serait un adultère permanent, un véritable scandale. L’indissolubilité du mariage est un commandement du christ, le copte qui veut divorcer peut se convertir si cet aspect du christianisme ne lui plaît pas…

  6. Les coptes d’Egypte sont très courageux et subissent une pression terrible de la part de l’Islam. La plupart sont orthodoxes et vivent séparés de l’Eglise universelle depuis…Chalcédoine! Néanmoins, ils ont bien des leçons à nous donner par leur persévérance dans la foi.Ce fait divers est tout de même assez étonnant, puisque les Eglises orthodoxes sont réputées pour accepter le remariage de fidèles divorcés, dans certains cas. Il ne faut donc pas voir, à mon sens, dans ce bras de fer entre l’Etat égyptien et le patriarche une remise en cause de cette doctrine du mariage, ce qui serait bien étonnant, mais un rappel de l’indépendance de la juridiction ecclésiastique des affaires matrimoniales par rapport à l’Etat. La solution la meilleure est celle des Etats concordataires qui reconnaissent automatiquement les effets civils du mariage catholique.

  7. Cette décision est contraire au droit à la liberté religieuse. Personne, même pas l’Etat n’a de titre à s’immiscer dans les affaires de conscience des citoyens.

  8. Si l’état se mêle des affaires religieuses, la situation devient des plus dangereuses…
    Prions pour que l’Eglise tienne bon, contre vents et marées.

  9. Lisez, écoutez ou regardez le père Henri Boulad, jésuite égyptien.

  10. Fantastique ce patriarche que je ne connaissais pas!!! A quand des évêques de la même trempe? (je sais, il commence à y en avoir quelques uns, Dieu soit loué!!)

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