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France : Société

La haute hiérarchie militaire le dit : en cas de baisse des crédits militaires, «ce sera sans nous»

Lu ici :

"Alors que Bercy réclame une nouvelle réduction du budget de la Défense de plusieurs milliards et que Matignon tergiverse, les quatre plus hauts chefs militaires français, les généraux Pierre de Villiers, Denis Mercier, Bertrand Ract-Madoux et l’amiral Bernard Rogel, semblent déterminés à ne pas avaler cette nouvelle potion amère. Sans contester le droit du gouvernement de prendre de telles décisions, ils ne souhaitent pas être appelés à les mettre en œuvre. A François Hollande désormais de trancher" (dommage, la suite est réservée aux abonnés).

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24 commentaires

  1. S’ils démissionnent vraiment en cas de nouvelles coupes, ils mériteront les respect. Sinon, ils feront perdurer la tradition des généraux “caniches”, incapables de tenir une position face aux politiques hostiles.

  2. Retenez-moi… ou je fais un malheur…
    Menacer c’est une chose, démissionner c’en est une autre qu’ils ne franchiront pas.

  3. CE gouvernement étant illégitime, il faut au contraire contester leur “droit à prendre de telles décisions”

  4. Quand on a pour mission de protéger un pays, peut-on accepter de voir détruire ses défenses sans rien faire? Jusqu’où se laisseront-ils plumer tout vifs? Démissionner, voter blanc, capituler, ils sont glorieux nos révoltés…

  5. Eh bien, puisqu’ils sont tous d’accord et que l’ensemble des troupes grogne de plus en plus fort, où est le problème? Qu’ils assument, pour être dans la litote, les rênes du pouvoir sans passer par les “voies consultatives officielles” actuellement en usage

  6. On suivra avec intérêt la démission de ces grands hommes, qui démontrera que l’honneur, l’engagement et le respect de la parole donnée existent encore dans nos Institutions.
    Ce sera un bel exemple… à suivre ?
    Démissionner, c’est aussi refuser le combat, et manquer singulièrement de courage : ils seront immédiatement remplacés par des soldats plus dociles.
    Que va-t-il de passer ?
    C’est bien simple : une mini-concession, et tout ce beau monde va rentrer dans le rang, la tête haute, avec l’assurance d’avoir ainsi accéléré la promotion ultime vers la retraite (la vraie !)
    Après la Marseillaise de karaoké, on a droit à la Révolution de foire…

  7. Les généraux et amiraux de notre armée n’iront jamais au contact avec le gouvernement, au mieux certains feront jouer leur droit à la retraite sur une position préparée à l’avance et c’est tout.

  8. Il est des moments ou la grande muette doit l’ouvrir tout simplement pour faire son devoir et protéger son pays … Un peu de courage Messieurs les officiers !!!!

  9. Si ils démissionnent je ne dirait plus jamais de mal du haut commandement Français.
    Mais je sait pas pourquoi je sent que cette dure promesse je n’aurait pas à la tenir.

  10. Plutôt que de démissioner, ils feraient mieux de se décider à exercer aussi le pouvoir civil… “Au revoir au revoir Président”

  11. Il paraîtrait que la quelque centaine de généraux d’active, sans affectation, mais de réserve en cas de conflit (à venir puisque la mèche est déjà allumée en Ukraine), fort grassement payés, se préoccupent beaucoup et surtout de conserver leur cartes SNCF gratuite de 1ère classe valable pour leurs proches également…
    Ils sont peut-être là les fameux crédits… mais un officier général est aussi et avant tout un grade politique… donné par l’UMPS ou la “gueuse” pour certains et n’y accèdent que ceux de la FM à de très, trop rares exceptions près, alors se tirer dans les pattes que neni, alors nos bidasses en OPEX, ils peuvent toujours attendre leurs soldes ainsi que leurs familles: http://bestofactus.blogspot.fr/2014/05/demembrement-par-la-franc-maconnerie-ca.html

  12. chiche ?

  13. Voilà l’article en entier…
    Budget : le coup de sang des généraux – L’Opinion – 22/05/2014
    Dans une démarche solennelle et rarissime, les chefs d’états-majors des armées françaises mettent en garde le président de la République : en cas de baisse des crédits militaires, «ce sera sans nous»
    Les faits – Alors que Bercy réclame une nouvelle réduction du budget de la Défense de plusieurs milliards et que Matignon tergiverse, les quatre plus hauts chefs militaires français, les généraux Pierre de Villiers, Denis Mercier, Bertrand Ract-Madoux et l’amiral Bernard Rogel, semblent déterminés à ne pas avaler cette nouvelle potion amère. Sans contester le droit du gouvernement de prendre de telles décisions, ils ne souhaitent pas être appelés à les mettre en œuvre. A François Hollande désormais de trancher.
    Un témoin les a vus « calmes, raisonnés et sereins », mais « déterminés ». Les quatre chefs d’états-majors (Armées, Terre, Air, Marine) n’entendent pas avaler une nouvelle réduction du budget de la défense, réclamée par Bercy dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros. « Ce sera sans nous », ont assuré au moins deux des quatre hauts gradés, sachant que le troisième est sur le départ. Et le quatrième, « très grognon », pourrait lui aussi poser sa casquette… Les quatre hommes – les généraux Pierre de Villiers (chef d’état-major des armées), Denis Mercier (air), Bertrand Ract-Madoux (terre) et l’amiral Bernard Rogel – se sont vus le mardi 13 mai à 17 heures, lors d’une réunion du Comité des chefs d’état-major (Cocem) qui s’est tenu à l’îlot Saint-Germain à Paris. Selon un proche du dossier, une vingtaine d’autres officiers généraux – dont de nombreux quatre étoiles – ont fait part de la même détermination. Du jamais vu, même s’il y a un fossé entre une menace de démission et une démission effective.
    Le président de la République, chef des Armées, en a été informé dès le lendemain, mercredi 14 mai. Depuis lors, le secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet, peu familier de ces dossiers, s’est saisi du problème et consulte beaucoup. L’Elysée semble avoir compris que l’affaire était sérieuse – « ce n’est pas pour rire » confie une source – et qu’une parole présidentielle, la seule qui compte vraiment en la matière, était attendue par la communauté de défense.
    Qu’on ne s’y trompe pas : même s’ils désapprouvent farouchement une nouvelle réduction des moyens et des ambitions militaires de la France, les chefs d’états-majors ne contestent pas au pouvoir politique élu le droit de prendre une telle décision. Tous ces officiers sont républicains et l’ont prouvé à maintes reprises. Ils jouissent de la confiance du gouvernement : Pierre de Villiers vient même d’être nommé chef d’état-major des armées, le 15 février. Le problème n’est pas là : ils estiment, à raison, qu’une nouvelle baisse des crédits remettrait en cause les arbitrages de l’an dernier, formalisés dans un Livre blanc, et la Loi de programmation militaire votée par le Parlement en décembre 2013, il y a moins de six mois.
    Un climat morose. Après avoir participé à l’élaboration de ces deux textes, les chefs d’états-majors considèrent s’être engagés personnellement auprès de leurs troupes et de leurs subordonnés pour les convaincre, non sans mal, d’accepter les nouvelles réductions de format et de budget. Depuis des mois, ils font la tournée des garnisons, pour porter la bonne parole dans un climat morose, assurant aux militaires que cette fois-ci, les promesses seraient tenues. « On a donné notre parole » expliquent-ils. Ils ne veulent pas se trahir, d’autant qu’ils savent que leur légitimité serait immanquablement mise en cause par la troupe.
    Il ne s’agit pas non plus d’une fronde contre le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Bien au contraire. Les chefs militaires savent combien, en 2013, celui-ci s’est battu pour obtenir des arbitrages de l’Elysée favorables à la Défense contre les projets de Bercy et de Matignon. Dans le contexte politique et budgétaire d’alors, les décisions de l’an dernier sont « certes, les pires depuis de nombreuses années, mais dans le même temps, les moins mauvaises que l’on pouvait espérer » nous confie un général cinq étoiles. A la base, Jean-Yves Le Drian est un ministre populaire, qui passe bien dans la troupe, où l’on apprécie qu’il ait mouillé sa chemise pour tenter de régler le problème du paiement aléatoire des soldes.
    Selon nos informations, Jean-Yves Le Drian n’aurait pas été mis dans la boucle des premières réunions entre Bercy et Matignon. Le ministère du Budget réclamerait une réduction des crédits de la défense d’au moins six milliards sur trois ans, certains évoquant même 9 milliards avec la suppression des recettes exceptionnelles. Un coup de rabot de 7 % environ sur un budget de plus de 31 milliards d’euros. Bercy reformule ainsi le « modèle Z », qu’il souhaitait imposer fin 2012 lors de la préparation du Livre blanc, avant que l’Elysée ne retoque cette idée en mars 2013, la jugeant incompatible avec les ambitions stratégiques de la France. Mais Bercy ne renonce jamais et s’emploie à obtenir le soutien de l’Hôtel Matignon, où Manuel Valls n’a pas de conseiller Défense à son cabinet.
    «Au bord de la rupture». Le Premier ministre est resté très flou, lors de son interview du 16 mai à Europe 1 : « La loi de programmation militaire reste totalement valable » mais « ça ne veut pas dire qu’il ne peut pas y avoir ici ou là des ajustements », a-t-il avancé. «C’est un peu tout et son contraire » juge un proche du dossier. Le 17 mai, une réunion à l’Elysée entre François Hollande et Manuel Valls, n’aurait débouché sur aucun arbitrage.
    Après la sortie, le 11 mai, du député UMP Xavier Bertrand, dénonçant une baisse des crédits militaires, puis les propos ambigus et peu rassurants du ministre des Finances Michel Sapin et ceux du chef du gouvernement, Jean-Yves Le Drian semble avoir été personnellement « affecté » voire « déstabilisé », selon des témoins. Très impliqué dans les dossiers internationaux, il serait reparti à l’offensive pour son budget, avec un goût amer dans la bouche. On se souvient du rôle important qu’il a joué dans la nomination de Manuel Valls à Matignon, ne serait-ce qu’en refusant le poste que lui proposait le chef de l’Etat, dont il est l’un des plus proches depuis plus de trente ans.
    Dans le même temps, les grands patrons de l’armement (Airbus, Dassault, DCNS, MBDA, Nexter, Safran, Thales) ont mis en garde l’Elysée des conséquences « dramatiques » que de nouvelles coupes budgétaires auraient sur leurs activités et l’emploi, sachant avoir un allié important en Arnaud Montebourg. Les milieux parlementaires, notamment les deux présidents des commissions de la défense de l’Assemblée et du Sénat, Patricia Adam et Jean-Louis Carrère, sont montés au créneau. Tous ont expliqué à l’Elysée que l’on était « au bord de la rupture ». Un proche du dossier explique : « On veut être certain que le Président est bien informé de la gravité de la situation : dans le contexte politique actuel, est-il prêt à assumer la démission de ses chefs d’états-majors ? »

  14. Que leur oui soit un oui et que leur non soit un non.
    Pour l’instant, ils ne sont pas clairs.
    Mais cela appelle, toutefois, une remarque : n’y a-t-il donc que 4 généraux à protester ? Les autres sont-ils d’accord pour que l’armée soit réduite à la portion congrue ?
    A l’heure où les autres nations s’arment jusqu’aux dents, la France désirerait-elle se mettre à genoux ?
    “Si tu veux la paix, prépare la guerre”disaient les Latins. Ils devaient bien savoir de quoi ils parlaient.

  15. En accord avec Lyonnais et ML, je n’attends pas grand chose de ces généraux dont la responsabilité face à la situation actuelle était déjà écrasante avant même les nouvelles mesures projetées.
    Il y a de la place à Limoges.

  16. “Ce sera sans nous” me parait être une affirmation claire et sans ambigüité. Pourquoi mettre leur parole en doute ?
    Il s’agit en plus d’officiers généraux de grande qualité.

  17. Des généraux qui ont démissionné, il y en a déjà eu, n’en déplaise au Lyonnais et à ml… Des généraux qui sont restés pour défendre tant bien que mal l’armée française, il y en a également eu.
    Je ne comprends pas l’aversion pour les généraux qu’ont certain… on se croirait sur rue89…

  18. Hitler et Mussolini avaient au moins compris l’utilité d’une armée puissante…
    Mais Hollande, Valls et consorts on ne sait pas s’ils ont un jour compris quelque chose…

  19. Si tel est leur sentiment, alors qu’ils démissionnent en bloc. Sinon cette déclaration restera lettre morte et pire encore personne ne leur pourra plus leur accorder aucun crédit.
    Alors Messieurs les généraux, action !

  20. Ces militaires haut-gradés se plaignent de la diminution des subventions au lieu d’avoir le courage de faire comme les militaires en Thailande en reprenant le controle de la Nation comme le général Sissi en Egypte .
    Des subventions aux militaires pour quoi faire ? Ils ne defendent plus la Patrie , ne protègent pas le Peuple ,ne font rien pour préserver nos frontières non plus .
    Des subventions pour aller faire de l’ingérence étrangère et protèger les tous pourris rupins à l’umps ?

  21. L’article en entier :
    Un témoin les a vus « calmes, raisonnés et sereins », mais « déterminés ». Les quatre chefs d’états-majors (Armées, Terre, Air, Marine) n’entendent pas avaler une nouvelle réduction du budget de la défense, réclamée par Bercy dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros. « Ce sera sans nous », ont assuré au moins deux des quatre hauts gradés, sachant que le troisième est sur le départ. Et le quatrième, « très grognon », pourrait lui aussi poser sa casquette… Les quatre hommes – les généraux Pierre de Villiers (chef d’état-major des armées), Denis Mercier (air), Bertrand Ract-Madoux (terre) et l’amiral Bernard Rogel – se sont vus le mardi 13 mai à 17 heures, lors d’une réunion du Comité des chefs d’état-major (Cocem) qui s’est tenu à l’îlot Saint-Germain à Paris. Selon un proche du dossier, une vingtaine d’autres officiers généraux – dont de nombreux quatre étoiles – ont fait part de la même détermination. Du jamais vu, même s’il y a un fossé entre une menace de démission et une démission effective.
    Le président de la République, chef des Armées, en a été informé dès le lendemain, mercredi 14 mai. Depuis lors, le secrétaire général de l’Elysée Jean-Pierre Jouyet, peu familier de ces dossiers, s’est saisi du problème et consulte beaucoup. L’Elysée semble avoir compris que l’affaire était sérieuse – « ce n’est pas pour rire » confie une source – et qu’une parole présidentielle, la seule qui compte vraiment en la matière, était attendue par la communauté de défense.
    Qu’on ne s’y trompe pas : même s’ils désapprouvent farouchement une nouvelle réduction des moyens et des ambitions militaires de la France, les chefs d’états-majors ne contestent pas au pouvoir politique élu le droit de prendre une telle décision. Tous ces officiers sont républicains et l’ont prouvé à maintes reprises. Ils jouissent de la confiance du gouvernement : Pierre de Villiers vient même d’être nommé chef d’état-major des armées, le 15 février. Le problème n’est pas là : ils estiment, à raison, qu’une nouvelle baisse des crédits remettrait en cause les arbitrages de l’an dernier, formalisés dans un Livre blanc, et la Loi de programmation militaire votée par le Parlement en décembre 2013, il y a moins de six mois.
    Après avoir participé à l’élaboration de ces deux textes, les chefs d’états-majors considèrent s’être engagés personnellement auprès de leurs troupes et de leurs subordonnés pour les convaincre, non sans mal, d’accepter les nouvelles réductions de format et de budget. Depuis des mois, ils font la tournée des garnisons, pour porter la bonne parole dans un climat morose, assurant aux militaires que cette fois-ci, les promesses seraient tenues. « On a donné notre parole » expliquent-ils. Ils ne veulent pas se trahir, d’autant qu’ils savent que leur légitimité serait immanquablement mise en cause par la troupe.
    Il ne s’agit pas non plus d’une fronde contre le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. Bien au contraire. Les chefs militaires savent combien, en 2013, celui-ci s’est battu pour obtenir des arbitrages de l’Elysée favorables à la Défense contre les projets de Bercy et de Matignon. Dans le contexte politique et budgétaire d’alors, les décisions de l’an dernier sont « certes, les pires depuis de nombreuses années, mais dans le même temps, les moins mauvaises que l’on pouvait espérer » nous confie un général cinq étoiles. A la base, Jean-Yves Le Drian est un ministre populaire, qui passe bien dans la troupe, où l’on apprécie qu’il ait mouillé sa chemise pour tenter de régler le problème du paiement aléatoire des soldes.
    Selon nos informations, Jean-Yves Le Drian n’aurait pas été mis dans la boucle des premières réunions entre Bercy et Matignon. Le ministère du Budget réclamerait une réduction des crédits de la défense d’au moins six milliards sur trois ans, certains évoquant même 9 milliards avec la suppression des recettes exceptionnelles. Un coup de rabot de 7 % environ sur un budget de plus de 31 milliards d’euros. Bercy reformule ainsi le « modèle Z », qu’il souhaitait imposer fin 2012 lors de la préparation du Livre blanc, avant que l’Elysée ne retoque cette idée en mars 2013, la jugeant incompatible avec les ambitions stratégiques de la France. Mais Bercy ne renonce jamais et s’emploie à obtenir le soutien de l’Hôtel Matignon, où Manuel Valls n’a pas de conseiller Défense à son cabinet.
    Le Premier ministre est resté très flou, lors de son interview du 16 mai à Europe 1 : « La loi de programmation militaire reste totalement valable » mais « ça ne veut pas dire qu’il ne peut pas y avoir ici ou là des ajustements », a-t-il avancé. «C’est un peu tout et son contraire » juge un proche du dossier. Le 17 mai, une réunion à l’Elysée entre François Hollande et Manuel Valls, n’aurait débouché sur aucun arbitrage.
    Après la sortie, le 11 mai, du député UMP Xavier Bertrand, dénonçant une baisse des crédits militaires, puis les propos ambigus et peu rassurants du ministre des Finances Michel Sapin et ceux du chef du gouvernement, Jean-Yves Le Drian semble avoir été personnellement « affecté » voire « déstabilisé », selon des témoins. Très impliqué dans les dossiers internationaux, il serait reparti à l’offensive pour son budget, avec un goût amer dans la bouche. On se souvient du rôle important qu’il a joué dans la nomination de Manuel Valls à Matignon, ne serait-ce qu’en refusant le poste que lui proposait le chef de l’Etat, dont il est l’un des plus proches depuis plus de trente ans.
    Dans le même temps, les grands patrons de l’armement (Airbus, Dassault, DCNS, MBDA, Nexter, Safran, Thales) ont mis en garde l’Elysée des conséquences « dramatiques » que de nouvelles coupes budgétaires auraient sur leurs activités et l’emploi, sachant avoir un allié important en Arnaud Montebourg. Les milieux parlementaires, notamment les deux présidents des commissions de la défense de l’Assemblée et du Sénat, Patricia Adam et Jean-Louis Carrère, sont montés au créneau. Tous ont expliqué à l’Elysée que l’on était « au bord de la rupture ». Un proche du dossier explique : « On veut être certain que le Président est bien informé de la gravité de la situation : dans le contexte politique actuel, est-il prêt à assumer la démission de ses chefs d’états-majors ? »

  22. ce jour, texte complet en accès libre sur le blog de l’auteur JD Merchet:
    http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/baisse-budget-sera-nous-avertissent-chefs-d-etat-majors-12577

  23. Nos généraux devraient songer à la voie du coup d’Etat comme on le voit actuellement en Thailande. Qu’ils le fassent et le peuple leur sera reconnaissant.

  24. La défense nationale est un service public de base qui doit assurer la protection d’une population contre toute menace. Elle est réalisée par des personnes qui acceptent de se faire tuer dans l’exercice de cette mission. Si les principaux agents dirigeants de ce service public pensent qu’ils risquent de n’avoir plus les moyens d’exercer leur mission, c’est qu’ils craignent que la population française ne soit plus suffisamment protégée. C’est grave.

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