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Bioéthique / Homosexualité : revendication du lobby gay

La GPA devant la Cour de Justice de l’Union européenne

Lu sue Gènéthique :

"La Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) va prochainement être amenée à se prononcer sur le droit à un congé maternité pour
une femme ayant eu un enfant par gestation pour autrui.
Deux plaintes
ont en effet récemment été déposées devant la CJUE par deux femmes qui se sont vues refuser une indemnité de congé maternité, celles-ci ayant eu recours à une gestation pour autrui.

Jeudi 29 septembre, deux avocats généraux ont examiné séparemment les
plaintes, et ont rendu des conclusions divergentes aux juges.

Pour Juliane Kokott's, la femme qui a porté l'enfant et la femme qui va
être reconnue comme la mère de l'enfant doivent diviser leur congé
maternité, selon la législation européenne. Mais, Nils Wahl précise au contraire, qu'au regard de diverses directives européennes, les
femmes qui deviennent mère en ayant recourt à la gestation pour autrui
n'ont pas automatiquement droit à un congé maternité payé. Il ajoute: "'Je
ne crois pas qu'une femme qui recourt à la gestation pour autrui peut
être comparée à une femme qui, après avoir été enceinte et avoir
supporté les contraintes physiques et mentales de la grossesse, donne
naissance à un enfant'".

Le jugement définitif est attendu dans les prochains mois, et aura
immanquablement des conséquences sur la reconnaissance ou non de la
gestation pour autrui en Europe."

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3 commentaires

  1. Même “Le meilleur des mondes” n’avait pas été jusque là! C’est toujours la banalisation du mal qui conduit à assimiler la grossesse par substitution (surrogate motherhood) à une adoption ouvrant donc le droit à un congé de maternité pour l’accueil de l’enfant. Logique diabolique…

  2. Si on comprend bien, en cas de GPA, la solidarité nationale devrait payer double:
    -un coup pour la loueuse de ventre (qui est effectivement enceinte, et dont on peut éventuellement se préoccuper, surtout en pensant à l’enfant qu’elle porte)
    -et rebelote pour celle qui paie qu’on qu’on fasse “le boulot” à sa place?
    On ne voit pas au nom de quoi il faudrait que “celle qui se tape le boulot” soit contrainte à partager des droits éventuels à une solidarité nationale avec celle qui bénéficie d’un droit moderne à l’esclavagisme. Qu’une femme puisse formuler une pareille suggestion me paraît purement scandaleux: spoliation, négation des contraintes de la gestation, je n’ai pas de mots pour dire ma stupéfaction et ma colère.
    Désolée d’être brutale.

  3. U-BU-ES-QUE……….!

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