Partager cet article

Sciences

La fidélité : une affaire génétique ou de volonté ?

Depuis des années, des chercheurs sont sur la piste du gène de la fidélité amoureuse. Les chercheurs ont comparé le gène du récepteur à la vasopressine chez 900 hommes qui vivaient de façon maritale depuis au moins 5 ans et étaient parents d’un enfant adolescent. Ces volontaires ont de surcroît accepté de répondre à un questionnaire dé­taillé sur leur vie de couple. Ils ont ainsi pu établir une corrélation entre certaines formes du gène de la vasopressine et le comportement conjugal.

Expliquer le comportement des gens par leur programme génétique, ce ne serait pas nier leur liberté ? Voire, ne serait-ce pas du racisme ?

Michel Janva


Partager cet article

10 commentaires

  1. On pourrait faire une étude sur le taux de suicide chez les déterministes..

  2. La fidélité repose surtout sur un libre choix consenti dans un don sans retour. Encore une étude insidieuse pour expliquer que l’infidélité étant dans les gênes, c’est “normal”. Et de l’infidélité à la polygamie, il n’y a qu’un pas (la première n’est-elle pas une forme de la seconde?). Ceci dit, si l’infidélité est une “maladie” génétique, elle doit pouvoir se soigner! ;)

  3. Encore une manière scientifique ???? de détourner chacun de ses devoirs et de la morale naturelle. Irresponsabilité de tout pour tous, c’est pas beau ?

  4. Est-ce le fidélité aux lois et au pouvoir établi qui est visée?

  5. On pourra euthanasier ceux qui auront le gène de l’infidélité ?

  6. Que de cris d’orfraie si la même étude visait l’homosexualité, il est vrai que celle-ci doit rester “sans gêne”.

  7. Tonio, seulement s’ils n’acceptent pas leur parentalité diversifiante dans l’hétérophobie.

  8. le divorce est donc contre nature surtout, de même que la polygamie (autre aspect de cette etude)

  9. Encore une manière de déresponsabiliser les individus : l’adultère est génétique, l’obésité est génétique, la paresse est génétique etc…
    L’imposture freudienne commençait sérieusement à s’essouffler, il est temps d’en construire une autre. Avant c’était dû à “l’inconscient”, à “ce qu’on avait subi des autres”, maintenant, au patrimoine génétique. C’est fou comme le monde libertariste veut à tout pris enfermer l’individu dans le déterminisme le plus anti-libertaire qui soit.
    Qu’on ne s’y trompe pas : si les journalistes sont si content de colporter de telles âneries, c’est qu’en bon produit post 68ards, ça leur fait toujours un argument de rechange à opposer aux discours de saine morale, d’appel au contrôle de soi, à la prise de ses responsabilités.

  10. Cette explication par le “tout génétique” sert à préparer les esprits à la rationalisation néo-darwinienne de nos sociétés, et des individus qui la composent.
    Un mouvement commence à faire entendre sa voix, celle du “darwinisme social”… qui justifie encore peu de choses comparé à celles qu’elles vont justifier : euthanasie, etc.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services