Partager cet article

Histoire du christianisme

La fermeté de Pie VII face à Napoléon : un exemple

En voyage pastoral de deux jours en Ligurie, Benoît XVI a rendu hommage à Pie VII, le pape qui a tenu tête à Napoléon Ier. Aujourd’hui lors d’une messe célébrée en plein air à Savone (nord-ouest de l’Italie), où Pie VII avait été placé en résidence surveillée par l’empereur français, Benoît XVI a donné son prédecesseur en exemple.

Pievii Pie VII, que Napoléon Bonaparte avait fait venir en France pour qu’il le sacre empereur en 1804, s’était ensuite opposé à l’annexion par la France des Etats pontificaux en violation de la souveraineté temporelle du Saint-Siège. En représailles, Napoléon l’avait fait placer en 1809 en résidence surveillée à Savone, puis à Fontainebleau où il le contraindra à signer un concordat en 1813. Le pape ne retrouva la liberté qu’en 1814.

Benoît XVI a estimé que la "sereine fermeté" manifestée par Pie VII est pour les catholiques un exemple à suivre

"pour affronter les défis du monde: matérialisme, relativisme, laïcisme, sans jamais céder au compromis, disposés à payer personnellement pour rester fidèles au Seigneur et à l’Eglise".

Michel Janva

Partager cet article

4 commentaires

  1. sans oublier Pie VI mort à Valence prisonnier du directoire de Bonaparte
    ce que ni Hitler ni Staline n’oseront faire !

  2. A L.M. De Woillemont,
    Bonaparte n’est en rien responsable du Directoire. Il est celui qui y a mis un terme par le coup d’Etat du 19 Brumaire 1799. Eh oui, Bonaparte n’est pas l’Antechrist que certains prétendent.
    Donc SVP, pas de procès en sorcellerie à l’égard de Napoléon.

  3. @Xtophe
    Bonaparte n’a pas fait le 18 Brumaire parce qu’il s’opposait à la ligne politique du Directoire, mais parce qu’il voulait le pouvoir pour lui seul.
    Pie VI n’a pas eu droit à un mot ou un geste de sa part, et c’est bien lui qui a fait enlever Pie VII en 1813 : Napoléon est le précurseur d’Hitler, et des rêves d’Europe unifiée, soit par le socialisme hitlérien, soit par le socialisme techno cratique bruxellois. C’est à dire dans un système de pensée hérité du jacobinisme, selon lequel face à la volonté de l’Etat, unique source de pouvoir et de raison, tout doit plier et s’effacer, y compris le christianisme et ses valeurs morales.
    On ne dira jamais assez le mal que Napoléon a fait à la France et à l’Europe, en répandant par des guerres sanglantes les idées révolutionnaires jacobines et en créant le nationalisme des Nations-Etats contre le patriotisme traditionnel et chrétien des monarchies : guerres monstrueuses, oppressions avec comme aboutissement du rêve de puissance des nationalismes, la ruine de l’Europe en 1945. Et sa soumission aux impérialismes globalisants, soit russe, soit américain.
    Qu’il ait été un personnage exceptionnellement doué n’enlève rien à sa nuisance évidente.

  4. Pascal G. je vous aime bien mais là vous manipulez l’histoire.
    Napoléon n’a rien à voir avec Hitler ou quelque autre boucher sanguinaire. Napoléon avec ses airs d’attaquer sans cesse, n’était occupé qu’à se défendre. Qui a violé la paix d’Amiens en 1802 ? Qui a constitué la Seconde coalition en 1805 ? Quel pays prétenduement allié après le mariage de Napoléon avec Marie-Louise a retourné casaque pour s’allier aux Russes et aux Prussiens en 1813 ?
    La seule erreur que Napoléon ait pu commettre consiste en la guerre d’Espagne. Il a fait abdiquer Charles IV (pourtant pas opposé à l’Empire) pour y placer son frère Joseph.
    Je voudrais vous répondre plus longuement, mais je n’ai pas trop le temps en ce moment. Je reviendrais rassuez-vous pour réhabiliter la mémoire de l’Empereur !
    P.S. : Entre nous, être prisionnier à Fontainebleau est bien moins offensant et traumatisant que d’être coincé au Vatican et d’attendre de se faire déporté en camp de concenttration comme le craignait Pie XII.
    Napoléon n’est pas responsable des boucheries de Pitt, Frédéric-Guillaume IV de Prusse, François I d’Autriche, d’Alexandre I de Russie, de Charles XIV de Suède (à jamais traître devant l’Eternel), etc. Maintes fois Napoléon a proposé la paix. Parfois acceptée pour un très court laps de temps ; toujours violée par les coalisés. Même en 1815 où au retour de l’Aigle, Napoléon fait savoir qu’il consent à revenir aux frontières de 1792. Ce n’est pas Napoléon le fautif de ces tueries ; ce sont les monarques Européens uniquement.
    A suivre…

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services