La fécondation in vitro présente de graves risques

Lu dans Daoudal Hebdo :

"Suite à la publication d’une enquête américaine, l’autorité britannique «de fertilité humaine et d’embryologie» (la HFEA, qui donne notamment les autorisations pour la création de chimères hommeanimal pour la recherche), a décidé qu’elle allait avertir les couples des risques liés à la fécondation in vitro. L’étude américaine, menée sur 13 500 naissances et 5 000 autres bébés de “contrôle”, fait en effet apparaître que les embryons ainsi conçus présentent 30% de risques supplémentaires d’avoir un bec de lièvre, des défauts des valves cardiaques ou du système digestif. En outre, ils risquent d’être atteints d’affections génétiques rares mais graves comme le syndrome d’Angelman (déficience mentale) ou le syndrome de Beckwith-Wiedemann (hypertrophie des organes). Plus de 12000 bébés sont nés par fécondation in vitro en Grande-Bretagne en 2006. Et une nouvelle loi plus permissive va entrer en vigueur. Un porte-parole de la HFEA a déclaré :

"Comme pour toute procédure médicale, il est important que les patients (sic) comprennent ce que le traitement implique et quels en sont les risques. Avec la nouvelle législation qui va entrer en vigueur cette année, la HFEA révise et met à jour l’information qu’elle leur donne."

C’est la première fois que cette «information» comportera un avertissement. Lequel a suscité une grande émotion, puisque tout le monde croyait au miracle de la science qui permet à tout le monde d’avoir des enfants, forcément sains. La HFEA a donc dû publier un communiqué pour… rassurer les parents potentiels, en minimisant les risques, qui sont mis au conditionnel… Tout en restant prudent de façon insistante. C’est un bel exemple de sac de noeuds: comment dire, sans le dire, tout en le disant, et en prenant ses précautions pour l’avenir…"

MJ